Les vendeurs de véhicules d’occasion et neufs disent « Oui » à l’effort de paix, mais déplorent « la double taxation » par la Douane

publicite

La Fédération nationale des vendeurs de véhicules d’occasion et neufs du Burkina Faso (FNAVVOB) dit rencontrer des difficultés dans le cadre de ses activités. Elle a donc organisé une conférence de presse afin de faire savoir les tenants et aboutissants desdites difficultés, ce mardi 19 septembre 2023, sur le site de vente de véhicules au niveau du pont Kadiogo, à Ouagadougou.  

La suite après cette publicité

Si la Fédération nationale des vendeurs de véhicules d’occasions et neufs du Burkina Faso (FNAVVOB) n’y voit aucun inconvénient à contribuer à l’effort de paix en acceptant se faire déjà taxer pour la revente de leurs véhicules, contexte sécuritaire oblige, elle dit cependant constater le trop de taxes dans leur secteur d’activités.

Mahamadi Nana, Secrétaire général (SG) de la FNAVVOB.

« Il est du devoir de chaque Burkinabè de participer à l’effort de guerre pour un Burkina de paix et de stabilité. Nous, fédération des vendeurs de véhicules d’occasion et neufs adhérons à cet engagement du gouvernement de la transition. Mais, force est de constater que beaucoup de taxes tuent les impôts », a déclaré Mahamadi Nana, Secrétaire général (SG) de la FNAVVOB.

Lire également 👉 Dédouanement des véhicules d’occasion avant revente : La fédération nationale appelle au dialogue afin de préserver la cohésion sociale

En effet, la fédération dit déplorer « la double taxation des véhicules par la direction générale de la douane lors des importations des véhicules au niveau des frontières » et voudrait « interpeller le gouvernement pour plus de vigilance sur la question de la double tarification des véhicules en provenance des ports des pays voisins ».

Fédération nationale des vendeurs de véhicules d’occasions et neufs du Burkina Faso (FNAVVOB).

Entre questionnements, la fédération demande également au gouvernement de les compter dans les marchés ayant trait à leur domaine d’activité.

« Nous demandons au gouvernement de prendre en compte les entreprises exerçant dans l’automobile dans le cadre des marchés y afférant pour ceux qui remplissent les conditions de participation, car au sein de notre fédération il y a aussi des compétences », a aussi souhaité Mahamadi Nana. La fédération a somme toute réitéré sa disponibilité au dialogue « pour une solution apaisée et durable » à leurs préoccupations.

Lire aussi 👉Pont Kadiogo/Ouaga : Les vendeurs de véhicules d’occasion ne veulent pas être relocalisés

« Chers journalistes, nous avons appris ces derniers temps par voie de presse la passation d’un marché gré à gré de véhicules Pik-up entre le ministère de La Défense et l’entreprise BBAS et le sous traitant BKG qui continue de défrayer la chronique.

Une situation qui nous interpelle en tant qu’acteurs du domaine. Il serait donc judicieux que le RENLAC et/ou l’ASCE s’impliquent pour mieux informer la population sur l’irrégularité de ce marché et les procédures en matière de passation de marchés, pour nous les profanes même si c’est un contentieux qui est en cours au niveau des juridictions, notre mobilisation ce matin c’est pour demander aux autorités de se saisir du dossier.

Merci et que Dieu bénisse le Burkina Faso », ont réagi les vendeurs de véhicules d’occasion et neufs ce 20 septembre 2023 à Ouagadougou.

Tambi Serge Pacôme ZONGO 

Burkina 24 

Écouter l’article
❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×