Crise sécuritaire et continuité des services éducatifs au Burkina Faso : L’enjeu de la mobilisation des partenaires, selon cinq chercheurs

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Ceci est une étude de Amado KABORE, Chargé de recherche, Institut des Sciences des Sociétés (INSS), Félix OUEDRAOGO, Chargé de recherche Institut des Sciences des Sociétés (INSS), Ezaï NANA, Ingénieur de recherche, Institut des Sciences des Sociétés (INSS), Zakaria SORE, Maitre de Conférences, Université Joseph KI-ZERBO, Adama OUEDRAOGO, Ingénieur de recherche (INSS), Institut des Sciences des Sociétés (INSS), intitulée « Crise sécurité et continuité des services éducatifs au Burkina Faso : l’enjeu de la mobilisation des partenaires ».

Cette recherche est issue d’un projet financé par le Fonds National de la Recherche et de l’Innovation pour le Développement (FONRID) Accueil – FONRID suite à l’appel à proposition N° FONRID/AAP8/NCP/PC/2021

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Résumé

La présente recherche analyse les stratégies mises en place par le gouvernement du Burkina Faso et ses partenaires techniques et financiers afin de faire face aux défis en matière d’éducation dans le contexte de crise sécuritaire que vit le pays. Basée sur une approche qualitative. L’étude révèle l’existence manifeste d’une Stratégie de Scolarisation des Elèves des Zones à fort Défi Sécuritaire février en 2019 (SSEZDS) et d’une Stratégie Nationale d’Education en Situation d’Urgence (SN-ESU). Ces deux instruments servent de fils conducteurs aux actions étatiques et de celles des partenaires au développement dans le processus de scolarisation des élèves déplacés internes.

Ils se sont déployés dans le pays à travers des comités techniques déconcentrés chargés de piloter les mécanismes locaux de gestions des crises du système éducatif en relation avec la question sécuritaire et bien d’autres catastrophes naturelles. La mise en œuvre de ces stratégies s’accompagne du soutien important d’ONG et d’associations visant à rendre possible le passage de l’urgence au développement et vice-versa en fonction du contexte et des réalités du terrain.

Mots clés : Burkina Faso, Education, financement, crise sécuritaire, urgence, stratégies

Introduction

Depuis 2016, le Burkina Faso est confronté à une crise sécuritaire causée par une recrudescence d’attaques terroristes. Le secteur de l’éducation est l’un des secteurs les plus durement éprouvés par la situation sécuritaire du Pays. Selon le bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), du fait du terrorisme et de ses conséquences humanitaires, le secteur de l’éducation se place en troisième position parmi les secteurs prioritaires en besoin de financement et en besoin de soutien humanitaire (OCHA, 2023).

En février 2023, un rapport du CONASUR estimait à 1 999 127, le nombre de personnes déplacées internes (PDI) avec 58,42% d’enfants, 23,97% de femmes et 17,61% d’hommes (CONASUR, février 2023).  Le terrorisme a entrainé la fermeture de milliers d’établissements déscolarisant pour ainsi plus d’un million d’enfants. Selon le Ministère en charge de l’Education du Burkina Faso, 24% des structures éducatives du pays sont fermés. Cette situation a privé du droit à l’éducation environ 1 089 732 élèves et 32 232 enseignants. Cela a affecté les principaux acteurs du domaine que sont les élèves et le corps enseignant.

Face à cette situation, de nombreux acteurs ont développé des initiatives résilientes pour assurer la continuité de l’enseignement. L’ensemble de ces actions sont impulsés par l’Etat du Burkina Faso à travers la Stratégie de Scolarisation des Elèves des Zones à fort Défis Sécuritaire (SSEZDS) et la Stratégie Nationale d’Education en Situation d’Urgence (SN-ESU).

Dans ses efforts pour une éducation pour tous en contexte de crise, l’Etat burkinabè est appuyé par des organisations humanitaires volontaires.

Dans cette dynamique d’actions visant à assurer l’éducation en situation de crise, quelles sont les initiatives entreprises visant une scolarisation pour tous en dépit du contexte sécuritaire difficile ? À quels défis l’éducation au Burkina Faso devra-t-elle faire face ?

  1. Méthodologie adoptée

Pour répondre à ces questions spécifiques, nous avons mené des actions de recherche terrain dans les régions du Nord (Dori), du Centre Nord (Kaya) et de l’Est (Fada N’gourma). Ces régions ont été choisies du fait d’être dans des zones à fort défi sécuritaire et qu’elles concentrent le plus grand nombre d’élèves déplacés internes.

Notre immersion du terrain s’est faite suivant une approche qualitative de recherche. Cette approche répond à notre souci de comprendre les stratégies des acteurs et de donner sens à leurs actions (R.Boudon et R. Fillieule, 2018). Notre approche est essentiellement basée sur des entretiens avec des élèves déplacés internes, des enseignants, des parents d’élèves, des responsables d’établissements. Des entretiens informatifs ont également été menés auprès de personnes-ressources tels que des responsables d’ONG et associations locales intervenant dans le domaine de l’éducation.

Des entretiens avec des responsables du Ministère de l’Education chargés du pilotage de la SN-ESU sont venus renforcer notre connaissance des initiatives étatiques en matière d’éducation en situation d’urgence. Des monographies et des statistiques disponibles sur le sujet ainsi que des analyses sur le développement et la continuité de l’éducation en situation d’urgence au Burkina Faso également été consultées. Une analyse de contenu des données qualitatives issues des différentes sources d’informations nous a permis d’apporter un meilleur éclairage sur le sujet (JP. Olivier de Sardan, 2008).

La présente recherche analyse la situation de l’éducation burkinabè en contexte de crise sécuritaire ainsi que les initiatives de résilience portées par l’Etat burkinabè et ses partenaires au développement pour une éducation inclusive et pour tous.

  1. Impact de la crise sécuritaire sur le système éducatif au Burkina Faso

Au Burkina Faso, la crise sécuritaire est venue s’ajouter à l’impact de la pandémie de la Covid-19 et aux problèmes structurels du secteur de l’éducation mettant des milliers d’enfants et le personnel de l’éducation hors des salles de classe. Près de 2,6 millions de personnes ont été contraintes de quitter leurs territoires pour des zones plus sécurisées. On dénombre parmi ces personnes déplacées internes, environ 60% d’enfants d’âge scolaire (CONASUR, février 2023).

6 334 structures soit 24% des structures éducatives du pays ont été fermées pour cause de terrorisme. Environ 1 089 732 élèves ont été touchés par ces fermetures avec 48% de filles ainsi que 32 232 enseignants. Dans la plupart des cas, ces attaques dressées contre les structures éducatives sont le sentiment pour un groupuscule de personnes de ne pas voir l’école exister contribuant ainsi pour beaucoup à tirer l’école vers le bas.

Ces acteurs n’hésitent pas avant de mettre en exécution leurs actes de lancer les alertes. C’est ainsi, que la plupart des enseignants déplacés internes interviewés ont évoqué ceci : « il y a toujours, des signes avant-coureurs indiquant qu’une attaque terroriste aura lieu » souligne une enseignante à Ouahigouya.

A ce sujet, les propos d’un parent d’élève est édifiant.

« Nous avons entendu que des élèves avaient été enlevées dans le village voisin par les terroristes. C’est pour cela que j’ai demandé à mes enfants de rester à la maison. Les terroristes ne trient pas les gens. Il y a des cas de femmes qui auraient été enlevées également. » (Entretien parent d’élevé, Fada N’Gourma).

En plus des attaques ciblées contre l’école et son personnel, d’autres personnes sont victimes des actes de ces terroristes. Les cas d’enlèvements font également peur aux populations. Ainsi, Ces propos témoignent de la peur qu’on des parents d’élèves et les amènent à envisager des départs vers d’autres horizons plus sûrs et mieux sécuriser pour assurer l’école de leurs enfants.

Cette peur des parents par rapport à la scolarisation de leurs enfants dans les zones à fort défis sécuritaires semble s’appuyer sur le sentiment d’insécurité, voire de vulnérabilité des populations vis-à-vis des attaques terroristes. D’ailleurs, la crise sécuritaire au Burkina Faso tend à modifier les rapports des familles à l’école.

Avant la crise sécuritaire, les parents refusant d’emmener leur enfant à l’école justifiaient leurs décisions par le fait que l’école était selon eux source de perdition, de christianisation (Bonkoungou K, 2020). Ces considérations étaient au fondement des perceptions négatives de l’école de certains parents. Aujourd’hui du fait du terrorisme, l’école est considérée par une bonne partie des parents d’élèves comme une institution dont la présence dans une localité peut être un facteur de risque pour la quiétude de la localité. Dans certains villages, des cas de rejets et/ou de demande de départ d’enseignants locaux ont même été enregistrés.

De nos données de terrains, il ressort que les fermetures d’écoles dans les zones rurales ont un impact sur le fonctionnement des écoles de la ville. Des écoles qui jadis recevaient 300 élèves se retrouvent aujourd’hui avec le millier d’élèves sans que les infrastructures adéquates suivent. Cette situation rend difficile la tâche des enseignants qui se retrouvent avec des salles de classes ayant des effectifs pléthoriques. A ce sujet un des instituteurs de l’école témoigne que :

Cette année, on a des classes qui ont plus de deux cents élèves.  Dans ces conditions, quel que soit la taille de la classe, l’enseignement n’est pas possible.  Nous utilisons donc des abris précaires, des hangars que les parents dressent ou bien les tentes que les partenaires au développement nous offrent. En somme, il y a insuffisance de table de bancs, il y a insuffisance de salle de classe. Si nous sortons sur le terrain avec vous, vous verrez que des enfants sont assis à même le sol. Donc il y a un gros impact sur le déroulement des activités pédagogiques (entretien avec Professeur des écoles, Kaya).

Il ressort de ce témoignage une double nécessité ; de repenser les actions allant dans le sens de la continuité de l’école et surtout du maintien des élèves dans les salles de classe. Les effectifs augmentent du fait des déplacements des populations des zones d’attaques terroristes vers les zones estimées « calmes ».

  1. La Stratégie de Scolarisation des Elèves des Zones à forts Défis sécuritaires février en 2019 (SSEZDS) et la Stratégie Nationale d’Education en Situation d’Urgence(SN-ESU)

L’Etat Burkinabè a développé plusieurs mécanismes visant à assurer une continuité de l’éducation scolaire dans le contexte de crise. C’est ainsi que dès l’an 2019, une Stratégie de Scolarisation des Elèves des Zones à fort Défis Sécuritaire (SSEZDS, 2019-2024), est mise en place en vue de fournir à l’horizon 2024, une éducation équitable, inclusive et de qualité dans laquelle les activités d’enseignement/apprentissage se déroulent dans un environnement scolaire sain, protégé pour tous les enfants des zones touchées par la crise sécuritaire avec le soutien et l’accompagnement d’une communauté résiliente.

Après deux ans de mise en œuvre, une évaluation de la Stratégie Nationale de l’Éducation en Situation d’Urgence (SN-ESU, 2021-2023) a été initiée afin de prendre en compte d’autres phénomènes à risque tels que les catastrophes naturelles. Cette stratégie a été élaborée et adoptée en vue d’assurer la continuité éducative au profit des élèves en situation d’urgence. Deux ans après sa mise en œuvre et une évaluation à mi-parcours, des outils de planification et de suivi de cette SN-ESU ont été validés ce mercredi 18 Janvier 2023 à Ouagadougou de même que la finalisation du Plan d’Action Triennal et bâti autour de trois (3) grands axes à savoir, l’Accès, la Qualité, et le Pilotage.

La stratégie d’éducation en situation d’urgence s’est déconcentré dans les différentes régions et provinces du pays à travers l’existence des comités techniques pour l’éducation en situation d’urgence. Ce sont ces sections techniques qui s’activent au niveau des provinces afin de coordonner les mécanismes de financement

  1. Mécanisme de gestion locale de l’éducation en situation d’urgence.

De nos entretiens avec les acteurs du secteur de l’éducation, il en ressort que dans une situation de fermetures d’établissements scolaires dans une zone de crise, le personnel administratif et les élèves migrent vers les villes qui généralement sont mieux sécurisées (provinces, chef-lieu de région). Sur le plan éducatif, la continuité de la scolarisation des élèves déplacés interne devient une priorité.

Tout d’abord une réunion de crise est organisée entre les parents d’élèves, les autorités provinciales, les leaders coutumiers et religieux, les associations ainsi que les opérateurs économiques volontaires.  Cette réunion sert de cadre de mise en œuvre des mécanismes locaux de continuité de l’enseignement. Ainsi, dès les premiers moments, des salles de classe sont déterminées dans des établissements possédant des salles libres.

Dans certains cas, des salles sont louées, d’autres situations exigent la mise en place d’abris de fortune telles que des tentes. Les parents sont également sensibilisés à amener leurs enfants déplacés internes à l’école. Pour les enfants dont les domiciles sont éloignés des salles de classe, des espaces d’accueil sont mobilisés pour les accueillir et les nourrir. Dans cette dynamique, une priorité est accordée aux élèves en classe d’examen.

La plupart des élèves déplacées internes réinstallées bénéficient d’une dotation en kit scolaire de la part de l’Etat. Ces élèves bénéficient également du soutien psychosocial et des dotations en kit de survie d’ONG et d’associations volontaires.

  1. Acquis des différentes actions d’éducation en situation d’urgence au Burkina Faso

Les mécanismes et actions de scolarisation des élèves déplacées internes évoqués ci-dessus ont permis la prise en charge de milliers d’enfants et d’enseignants dans les principales zones à forts défis sécuritaires.   De manière générale l’application de la SSEZDS et de la SN-ESU, a permis de former des milliers d’enseignants à l’approche Safe School et à bien d’autres types de formation à même de permettre une meilleure prise en charge les élèves sur le plan éducatif, mais également au plan psychosocial (Maiga. O. M (2021).

La mise en œuvre de ces stratégies a également permis la réhabilitation et la location de salles de classe afin d’accroître les capacités d’accueil des élèves, la mise en place de salles de classe semi-finies, le recours aux enseignants communautaires, la délocalisation d’écoles/ouverture des sites en ville pour les classes d’examen ; l’inscription d’office des élèves déplacés dans les établissements des zones d’accueil.

  1. Les acquis issus des initiatives locales et des ONG / AD : implication des familles

La contribution des ONG et associations aux efforts de prise en charge des élèves déplacés internes est également fondamentale. De nos entretiens avec les enseignants et les personnes-ressources, il en ressort que les organismes de développement ont permis l’élaboration et la mise en œuvre de plans de préparation/réponses des écoles aux attaques terroristes dans une dynamique participative impliquant les Associations de Parents d’Élèves(APE) et les Associations des Mères Éducatrices (AME).

Les organismes de développement contribuent également à doter les élèves en difficulté en kit scolaire et contribuent à l’augmentation des capacités d’accueil des établissements scolaires en ville par le financement de la construction d’abris de fortune à même d’accueillir des élèves déplacés internes. L’importance du soutien des ONG et associations dans la continuité de l’éducation en situation d’urgence est évoquée en ces termes :

« Nous avons des ONG et associations qui appuient non seulement les élèves, mais aussi les enseignants. Il y a l’Unicef qui nous a dotés en matériel pour les élèves, il y a l’ONG Educo qui assure la formation, il y a l’ONG Humanité et Inclusion qui s’occupe de la prise en charge psychosociale.

Ces différentes organisations accompagnent les élèves et enseignants par des formations en lien avec la situation sécuritaire. Des élèves de notre localité (Fada N’Gourma) ont également bénéficier de cours de vacances tandis que les enseignants sont formés en renforcement de capacité sur la prise en charge genre et sur l’éducation inclusive, etc.. ».(entretien avec instituteur de l’ecole, mois année)

Conclusion et défis

Le Burkina Faso subit depuis 2015 des attaques terroristes qui se sont manifestées dans le secteur de l’éducation par des agressions, des violences physiques et des menaces contre des acteurs éducatifs, des assassinats, des incendies d’infrastructures éducatives entrainant la fermeture de plusieurs établissements de tous les niveaux d’enseignement privant des milliers d’élèves de leur droit à l’éducation.

Du fait de la crise sécuritaire, le taux de déperditions scolaires s’est accentué dans les zones sensibles même lorsque les écoles étaient encore présentes (Cissé H., 2018). Cela s’expliquerait par la peur des parents de voir leurs enfants enlevés par les groupes terroristes pour en faire des combattants.

Face à cette réalité l’Etat du Burkina Faso, appuyé par ses partenaires au développement a mis en œuvre de la Stratégie de Scolarisation des Élèves des Zones à fort Défis Sécuritaire février (SSEZDS) et la Stratégie Nationale d’Education en Situation d’Urgence(SN-ESU). Les actions déployées dans le cadre de ces stratégies permettent d’assurer la continuité de l’éducation par des mécanismes prise en charge des élèves déplacés internes, de garantir la sécurisation complète des acteurs et des structures d’éducation ; d’assurer le maintien et la continuité de l’éducation ; de coordonner les interventions d’urgence.

En dépit des résultats encourageants enregistrés grâce à la mise en œuvre de ces deux stratégies phares, des défis existent, appelant à la mise en place des mesures d’anticipation. Il s’agit entre autres de l’accroissement continu du nombre de déplacés internes avec une forte demande en éducation ; de la faiblesse des infrastructures d’accueil à même contenir le flux de tous les élèves issus des communautés déplacées, des extensions des mouvements de population dans les régions du Sud-Ouest et dans les Cascades.

Bibliographie

Bonkoungou K., 2020, Approche socio-anthropologique des rapports à l’école dans le contexte du terrorisme dans la province de l’Oudalan (Région du sahel au Burkina Faso), Thèse de doctorat unique de sociologie, Université Joseph KI-ZERBO

Cissé H., 2018, Impact des attaques terroristes sur la scolarité des élèves des CEB de Nassoumbou et Djibo II : état des lieux et perspective. Mémoire de fin de formation à l’emploi d’IEPD, Koudougou, ENS/UK.

DREPPNF/ Sahel, 2019, Situation des élèves déplacés internes de la Région du Sahel, Dori, Burkina Faso

Maiga. O. M , 2021, Contribution de l’approche Safe School dans la continuité éducative au Sahel : état des lieux et perspectives. Mémoire de fin de formation à l’emploi d’IEPD, Koudougou, ENS/UK.

Olivier de Sardan, J-P., 2008, La rigueur du qualitatif, les contraintes empiriques de l’interprétation socio-anthropologique, Louvain-la-Neuve, Brulant Académie

Raymond Boudon ET Renaud. Fillieule, 2018, Les méthodes en Sociologie, Collection que sais-je

Save the children, 2019, Faire de l’éducation en situation d’urgence une priorité au Burkina Faso, disponible en ligne sur www.burkinafaso.savethechildren.net, consulté le 31/10/21

Amado KABORE, Chargé de recherche, Institut des Sciences des Sociétés (INSS), [email protected]

Félix OUEDRAOGO, Chargé de recherche Institut des Sciences des Sociétés (INSS), [email protected]

Ezaï NANA, Ingénieur de recherche, Institut des Sciences des Sociétés (INSS), [email protected]

Zakaria SORE, Maitre de Conférences, Université Joseph KI-ZERBO, [email protected]

Adama OUEDRAOGO, Ingénieur de recherche (INSS), Institut des Sciences des Sociétés (INSS), [email protected]

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