Santé sexuelle et reproductive : Le Projet PLURIELLES renforce les capacités des acteurs de la société civile en plaidoyer à Ouagadougou

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En vue de prioriser les enjeux déjà identifiés et évaluer les possibilités de plaidoyer en lien avec les droits humains et particulièrement les droits en santé sexuelle et reproductive, le projet PLURIELLES a initié une session de renforcement de capacités des acteurs de la société civile, du 31 janvier au 2 février 2024. 

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« Il est bon de renforcer les capacités de la société civile et surtout les organisations de défense des droits de la femme, puisque ce sont elles en général qui mènent ces actions de plaidoyers pour essayer de faire changer certaines normes sociales et politiques en faveur du respect des droits des personnes les plus vulnérables et marginalisées, notamment les femmes et les adolescent.e.s », a d’emblée soutenu Dr Issa Siribié, chargé de projet Plurielles.

Dr Issa Siribié, chargé de projet Plurielles

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, le Projet PLURIELLES a organisé une session de formation sur le plaidoyer sur les droits en santé sexuelle et reproductive du 31 janvier au 2 février 2024 à Ouagadougou au profit d’une trentaine d’associations de la société civile évoluant dans le domaine de la protection des droits humains. Durant trois jours, plusieurs modules en lien avec le plaidoyer seront abordés.

Il s’agit entre autres des standards internationaux en matière de DSRR, les fondamentaux du plaidoyer, les objets de plaidoyer, l’élaboration d’une stratégie de plaidoyer, etc. « Nous allons nous former sur le plaidoyer en matière de droits humains et de DSSR particulièrement, peaufiner nos différents défis afin d’en faire des objets de plaidoyer ; partager nos différentes expériences de plaidoyer (difficultés rencontres, leçons apprises) ; mettre en place des stratégies de plaidoyer ainsi que des plans d’actions », a énuméré le chargé du projet Plurielles.

En rappel, le projet PLURIELLES entend renforcer la santé et les droits sexuels et reproductifs au Bénin, au Burkina Faso et au Mali.

Il est financé par Affaires mondiales Canada (AMC), et mis en œuvre par le Consortium Santé Monde (Centre de Coopération Internationale en Santé et Développement), Avocats sans Frontières Canada (ASFC) et la Société de Coopération pour le Développement International (SOCODEVI).

D’une durée prévue de sept ans, ce projet intervient dans les secteurs de la santé, du développement économique et des droits humains et est mis en œuvre au Burkina Faso, au Bénin et au Mali.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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