Le Mouvement Africain de Lutte pour l’Indépendance Totale (MALIT) apporte son soutien à l’AES pour son retrait de la CEDEAO

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Le Mouvement Africain de Lutte pour l’Indépendance Totale (MALIT) a demandé la cessation de toute collaboration entre le Burkina Faso et la France lors d’une sortie médiatique le samedi 03 janvier 2024 à Ouagadougou.  

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« Nous exigeons la fermeture immédiate de l’ambassade de France sur notre territoire. Nous appelons à une rupture totale avec la France, nous dénonçons son comportement hérité de l’époque coloniale, agissant comme un commandant de cercle.

L’ambassade de France est perçue pour nous comme un centre d’espionnage et de déstabilisation. Les récents évènements, tels que l’expulsion de l’attaché militaire et l’arrestation d’espions français, renforcent notre conviction qu’une coopération avec la France doit cesser », a lancé Karim Savadogo, membre du Mouvement Africain de Lutte pour l’Indépendance Totale (MALIT).

Karim Savadogo, membre du Mouvement Africain de Lutte pour l’Indépendance Totale (MALIT)

Ce mouvement est engagé dans la lutte pour la souveraineté de l’Afrique et dénonce l’attitude de la France, évoque son implication dans des actions de déstabilisation de la transition en cours au Burkina Faso. En plus de la France, le MALIT s’offusque de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO et apporte son soutien à l’Alliance des États du Sahel (AES) pour son retrait de l’institution sous régionale.

« Nous appelons les peuples du Sahel à se mobiliser intensément et à rester vigilants. Nous condamnons les chefs d’État de la CEDEAO qui, sans honte ni dignité, ont transformé cette organisation en leur instrument, favorisant les intérêts des pays impérialistes non membres. Pour nous, la CEDEAO est devenue un outil de pression contre ses propres États membres, tentant d’imposer des agendas dictés depuis l’extérieur », a-t-il cité.

Le MALIT réitère son soutien au pouvoir de transition du Capitaine Ibrahim Traoré, symbole de refondation et de révolution pour le peuple d’Afrique, selon Karim Savadogo et ses camarades. « Nous condamnons catégoriquement toute tentative de déstabilisation contre ce pouvoir et avertissons les traîtres de la nation, agissant dans l’ombre au service de l’impérialisme et mettant en péril l’intérêt supérieur de notre peuple », a fait entendre Karim Savadogo.

Un appel pressant est lancé à la masse burkinabè pour maintenir la veille citoyenne. Le MALIT exhorte ceux qui cherchent à déstabiliser le Burkina Faso à revenir dans le giron de la nation, exhorte  le gouvernement à assumer pleinement ses responsabilités en engageant des poursuites contre les individus compromettant l’intérêt du peuple au profit de leurs intérêts égoïstes.

« Dans la quête d’une Afrique authentique, la Transition doit œuvrer à l’élaboration d’une nouvelle constitution. Inspirée de nos cultures, de notre détermination, de notre dignité et de notre courage, cette charte fondamentale doit mettre fin aux emprunts aux modèles étrangers », a-t-il terminé.

Akim KY

Burkina 24

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