Tribune | « Le Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies a commenté la décision des autorités maliennes »

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Ceci est une tribune de Moussa Dembélé, analyste politique sur l’actualité au Sahel.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a commenté de manière négative, le 11 avril, la décision des autorités maliennes de suspendre les activités des partis politiques jusqu’à nouvel ordre.

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Selon l’ONU, le décret devrait être annulé immédiatement. « Nous sommes profondément préoccupés par le décret suspendant les activités des partis politiques et autres associations civiques. Il doit être immédiatement abrogé », a indiqué le Haut-Commissariat sur le réseau social X.

L’organisation continue ainsi à s’immiscer dans les affaires intérieures d’un État souverain pour tenter d’imposer son point de vue. Cependant, derrière les actions de l’organisation, on peut également voir une attitude partiale et une politique de deux poids, deux mesures.

Il convient de rappeler que les Nations unies n’ont pas commenté les récents événements au Tchad. Le 6 mai, le premier tour des élections présidentielles se tiendra dans le pays. Le 24 mars dix candidatures à l’élection présidentielle au Tchad, dont celles de deux farouches opposants au pouvoir de la transition, Nassour Ibrahim Neguy Koursami et Rakhis Ahmat Saleh, ont été rejetées par le Conseil constitutionnel. Leurs dossiers ont été jugés « non conformes » et « irrecevables », en raison notamment d’irrégularités dans les pièces administratives requises.

Dans le cas du Tchad, l’ONU n’a pas exprimé sa « préoccupation » et n’a pas demandé aux autorités de revenir sur leur décision. C’est à peu près la même réaction qui a été observée lors des événements controversés qui se sont déroulés au Gabon.

Le 7 février dernier, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a révélé son intention d’apporter des modifications à l’article 35 de la Charte de transition. De cette manière, le Général lève un obstacle possible à sa candidature pour les prochaines élections. Dans ce cas, le Haut-Commissariat des Nations Unies n’a pas non plus commenté les événements, comme s’il ne voyait pas de violations des droits de l’homme.

Il semble que l’ONU soit déterminée à condamner les actions des gouvernements où les puissances européennes perdent leur influence. Sinon, les incidents survenus dans d’autres pays ne seraient pas passés inaperçus non plus.

Par Moussa Dembélé

Analyste politique

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