Couture, élevage, jardinage, tissage, etc. : 160 femmes formées grâce au projet « Ma vie de femme »

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Dans le cadre du projet « Ma vie de femme », 160 femmes en situation difficile reçoivent une série de formations dans des métiers tels que la couture, l’élevage, le tissage de pagnes traditionnels, etc. Une dizaine de jours après le démarrage effectif du renforcement de capacités, ces femmes ont reçu la visite du PDG de Coris Bank, Idrissa Nassa. C’était en présence de l’initiatrice du projet, la sage-femme, Milie Marta, le samedi 4 mai 2024, en périphérie Est de Ouagadougou. 

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Enseigner aux femmes comment pêcher plutôt que de leur donner du poisson, c’est l’objectif recherché par le centre en initiant ces séries de formations, selon Milie Marta, initiatrice du projet « Ma vie de femme ». « Ma vie de femme » est une initiative de transmission au profit de femmes en situation de vulnérabilité. Ce sont entre autres des femmes PDI, des veuves, etc.

Concrètement, ces femmes prennent part à une série de formations dans les domaines tels que la couture, le tissage de Faso Danfani, le maquillage, l’élevage, le jardinage, le perlage et bien d’autres. L’idée, c’est de permettre à ces femmes d’avoir un métier à même de leur permettre de se prendre en charge, selon Milie Marta.

Selon elle, la durée des formations dépend de chaque métier. Elle va d’une semaine à une année ou plus. L’idée, c’est de faire de ce projet un centre permanent de formations au profit de toutes les femmes en situation de vulnérabilité.

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17 millions de F CFA, c’est le coût global de ce projet, dont 15 millions de F CFA comme part contributive du PDG de Coris Bank, et par ailleurs président du patronat burkinabè, Idrissa Nassa. C’est ce qui a justifié sa visite sur le site de la formation situé à Goudrin. Du reste, les formatrices ont tenu à rassurer de la bonne ambiance qui prévaut au cours des ateliers.

Claire Ouango, formatrice en couture et confection de kôkô dunda n’a pas manqué de le faire savoir. «La quasi totalité de ces femmes n’avaient aucune notion en couture ou en teinture. Mais au bout de quelques jours, j’avoue que le résultat est plus que satisfaisant», a-t-elle fait savoir.

Mili Marta fondatrice du centre

Même son de cloche chez les apprenantes. Par ailleurs, Roseline Somé avait à l’idée d’apprendre un métier. Et quand l’occasion s’est présentée, elle ne s’est pas faite prier pour saisir l’occasion. A terme, une rue marchande sera organisée en vue d’exposer toutes les réalisations de ces femmes. Aussi, l’initiatrice du projet entend les accompagner avec du matériel après la formation.

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