Lutte contre le VIH-SIDA : L’Association Tends-moi la Main (ATM) plaide pour une prise en compte des structures féminines dans les instances décisionnelles

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L’Association Tends-moi la Main (ATM) a conduit le 17 mai 2024, un plaidoyer auprès du Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le VIH/Sida (SPCNLS). L’objectif a été de plaider en faveur de la représentation équitable des femmes dans les instances décisionnelles dédiées à la lutte contre le VIH au Burkina Faso. 

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Au Burkina Faso, “les femmes représentent une part significative des personnes vivant avec le VIH au Burkina Faso. Les inégalités socio-économiques, l’accès limité à l’éducation et aux ressources, ainsi que des normes culturelles peuvent augmenter leur vulnérabilité au VIH.

Aussi les jeunes filles font-elles face à des risques accrus en raison de divers facteurs tels que l’accès limité à l’information, les mariages précoces, les relations sexuelles non protégées, et parfois, le manque d’autonomie pour négocier des pratiques sexuelles sûres”, a relevé l’Association tends-moi la main (ATM). Aussi, avec le soutien de “Voix Essentielles”, ATM a conduit le 17 mai 2024 un plaidoyer auprès du Secrétaire permanent du conseil national de lutte contre le VIH/Sida.

Ousseni Gandéma, chargé de programme au niveau du Fonds de solidarité envers les malades et orphelins du Sida (FSMOS), au nom du SPCNLS, a salué la démarche de ATM. Du reste, il a fait savoir que le FSMOS, depuis 1998, accompagne les structures communautaires.

Ousseni Gandéma, chargé de programme au niveau du Fonds de solidarité envers les malades et orphelins du Sida (FSMOS)

Ainsi a-t-il fait savoir que c’est avec plaisir qu’il a accueilli ce plaidoyer de ATM. Il faut préciser que le plaidoyer de ATM vis-à-vis du SPCNLS et du FSMOS sont entre autres “une prise en compte des structures féminines dans le comité de pilotage du FSMOS, et une prise en compte des besoins de ces femmes”.

Aïcha Ouédraogo, présidente de ATM a fait savoir à cet effet que quand on regarde les différents appuis et soutiens du FSMOS, beaucoup est fait pour les femmes et les jeunes filles, mais l’idée pour leur structure à travers ce plaidoyer, c’est de faire en sorte qu’on puisse prendre en compte ces femmes dans les prises même de décision notamment dans le comité de pilotage du FSMOS pour qu’elles puissent également s’exprimer et donner leur besoin.

“Cela à notre sens, permettra de mieux prendre en compte certains aspects spécifiques dans la lutte contre le VIH-SIDA” a-t-elle martelé. Elle a insisté pour dire que cela est très important, car il y a un regain du VIH-SIDA au niveau des adolescents et jeunes.

“Ce sont vraiment les jeunes filles qui sont concernées (par le regain du VIH-SIDA, NDLR). Qu’est-ce qu’on peut faire pour arrêter cette hémorragie, c’est là notre combat”, a terminé Aïcha Ouédraogo.

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Hamadou OUEDRAOGO  

Burkina 24 

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