Agriculture contractuelle : « AGROSERV Industrie » projette 40 000 tonnes de maïs pour sa campagne 2024-2025

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La société « AGROSERV Industrie » spécialisée dans la transformation du maïs a organisé un atelier bilan les 6 et 7 juin 2024 à Bobo-Dioulasso. Cet atelier qui a réuni les différents partenaires de la société lui a également servi de cadre pour lancer officiellement sa campagne agricole 2024-2025. L’atelier a été placé sous le thème « Réussir l’agriculture contractuelle pour une production locale du maïs sans aflatoxine ».

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La société « AGROSERV industrie », spécialisée dans la transformation du maïs et dont le siège est à Ouagadougou, a réuni ses producteurs et ses partenaires les 6 et 7 juin 2024 à Bobo-Dioulasso. C’était à l’occasion d’un atelier qu’elle a organisé pour dresser le bilan de sa campagne agricole passée et lancer officiellement celle 2024-2025. Pendant deux jours, cette société agroalimentaire a échangé avec ses différents partenaires autour du thème « Réussir l’agriculture contractuelle pour une production locale du maïs sans aflatoxine ».

Ainsi, plusieurs communications et un panel sur des thématiques diversifiées ont ponctué le présent atelier.  Selon le Président Directeur général (PDG) de « AGROSERV Industrie », Siaka SANON, il a été prévu lors de cette activité une formation des producteurs sur les bonnes pratiques agricoles. Il a aussi indiqué que « AGROSERV Industrie » est soutenue dans ses missions par des partenaires financiers, des investisseurs, et cela afin d’accompagner les producteurs dans la culture d’un maïs de qualité pour l’usine. Le bilan de la campagne dernière à en croire le PDG Siaka SANON, n’a pas été positif pour « AGROSERV Industrie ».

« L’année dernière notre objectif était de produire 20 000 tonnes de maïs sans aflatoxine mais malheureusement ça n’a pas été le cas » a-t-il regretté. Ce mauvais bilan, à l’en croire, a pour cause l’aflatoxine, d’où le choix du présent thème.  « Si les producteurs appliquent ces bonnes pratiques agricoles, nous aurons du maïs sans aflatoxine » a affirmé le patron de « AGROSERV Industrie ».

Président Directeur général (PDG) de « AGROSERV Industrie »
Président Directeur général (PDG) de « AGROSERV Industrie »

Par cet atelier, la société agroalimentaire veut montrer à ses partenaires et clients, aux dires de son Président, qu’on peut réussir une culture locale de maïs sans aflatoxine. Siaka SANON a fait savoir que beaucoup d’unités industrielles s’approvisionnent hors du Burkina Faso par le simple fait que les producteurs burkinabè n’arrivent pas à produire du maïs sans aflatoxine à quantité suffisante.

Il a pris l’exemple de la BRAKINA, un partenaire de choix d’AGROSERV Industrie, qui a des besoins croissants en maïs. Mais malheureusement, a révélé M. SANON, son entreprise n’arrive pas à satisfaire ce besoin par le fait que les producteurs partenaires n’arrivent pas à produire du maïs sans aflatoxine en quantité suffisante. Qu’à cela ne tienne, AGROSERV Industrie s’est fixée pour objectif 40 000 tonnes de maïs pour la campagne agricole prochaine.

En outre, la société compte quitter de 80 tonnes de maïs transformés par jour à 240 tonnes avec la nouvelle usine qui est en phase de finition à Bobo-Dioulasso. Hubert BADO, Chef de service d’approvisionnement de la BRAKINA a dit être satisfait par le thème.

« La question de l’aflatoxine est un paramètre très essentiel pour nous dans la fabrication de nos boissons » a affirmé M. BADO. C’est une occasion pour lui donc, comme il l’a dit, de comprendre et connaitre les plans d’action qu’AGROSERV industrie a mis en place pour éviter ces taux d’aflatoxine élevé.

Le Secrétariat technique de l’offensive agropastorale et halieutique était aussi représenté à cet atelier avec Amadou KABRE. « Nous sommes venus encourager ce promoteur. C’est un devoir pour l’Etat de former les producteurs pour qu’ils puissent respecter les bonnes pratiques agricoles » a avancé Amadou KABRE. Et d’inviter AGROSERV Industrie à continuer dans cet élan de développement.

Les participants sont, entre autres, issus d’organisations de producteurs, des personnes ressources de la société, des clients, des partenaires techniques et financiers.

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