Etude : Choix de langues et motivations sous-jacentes en contexte multilingue

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Ceci est une étude réalisée par YOUL Palé Sié Innocent Romain, CNRST/INSS (Burkina Faso), [email protected], intitulée « Choix de langues et motivations sous-jacentes en contexte multilingue ». 

Résumé

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La présente contribution traite du choix de langues et les motivations qui les sous-tendent dans la ville de Bobo-Dioulasso. En effet, le choix de langues en contexte multilingue n’est pas toujours fortuit. De l’enquête de terrain, il ressort que d’une part, les avantages liés à la langue et d’autre part, la sauvegarde de la culture et de la langue ethnique sont les principales motivations qui sous-tendent le choix des enquêtés. Par ailleurs, il s’affiche clairement que le contexte sociopolitique, qui encourage le retour aux valeurs endogènes, semble aussi influencer les choix en faveur des langues ethniques sur le champ investigué. Toutefois, certains propos sont aux antipodes de la réalité, l’intérêt pour la langue étant toujours tributaire de ce qu’elle offre comme plus-value sociale.

Mots clés : avantages, Bobo-Dioulasso, choix de langues, contexte multilingue, motivations.

Introduction

Le contact des langues et des cultures a existé depuis que la formation des sociétés humaines a été contrainte par la nécessité d’échanges tant du point de vue des activités commerciales que du point de vue des activités socioéducatives. Le Burkina Faso, à l’instar de plusieurs pays africains, est un pays multilingue. Il en compte plus d’une soixantaine, qui cohabitent, de façon pacifique, avec des langues étrangères, mais n’ont pas les mêmes statuts et fonctions sociolinguistiques.

Cette réalité semble guider les choix de langues en Afrique, en général, et au Burkina Faso, en particulier. Pour davantage comprendre cette situation, nous nous sommes intéressé à un champ communicationnel circonscrit, la capitale économique du Burkina Faso, pour mieux comprendre les raisons, en filigrane, qui justifient l’intérêt pour une langue au détriment d’une autre. Nous présentons ici la substance des résultats de nos travaux de recherche publiés à Akofena n°12-Vol.2, Revue scientifique des Sciences du Langage, Lettres, Langues et Communication en Côte-d’Ivoire.

En effet, Bobo-Dioulasso est, donc la ville choisie pour réfléchir sur les choix de langues et les motivations qui les sous-tendent. L’intérêt pour ce sujet découle d’une réalité sociale qui semble imposer voire dicter le choix de langue. La préoccupation se résume, donc autour de la question centrale suivante : quelles sont les raisons qui justifient le choix de langue en famille ? De cette question centrale découlent les questions spécifiques suivantes :

  • les représentations influencent-elles les choix de langue ?
  • quelles sont les motivations sous-jacentes qui justifient le choix de langues ?

Les hypothèses de l’étude se présentent comme suit :

  • les représentations sociales des langues influencent les choix de langues ;
  • les raison qui justifieraient le choix de langues sont diverses.

En ce qui concerne les objectifs de cette étude, il s’agit de :

  • montrer que les représentations influencent les choix de langues ;
  • montrer que plusieurs raisons sous-tendent le choix de langues.

S’inscrivant dans le cadre de la sociolinguistique des contacts de langues et des cultures, il s’agit pour nous, de saisir une dynamique sociale face à un certain nombre de réalités, notamment linguistiques, qui impliquent, de facto, des choix individuels ou collectifs. Il est donc question d’appréhender les conséquences qui pourraient en découler, réalités sociolinguistiques qui pourraient constituer un cas d’école dans la politique linguistique actuelle au Burkina Faso.

Notre travail est structuré en deux grands points, notamment la méthodologie de la recherche et constitution du corpus et les résultats.

  1. Méthodologie de la recherche et constitution du corpus

Dans cette partie, il est essentiellement question de présenter les outils de collecte des données et le type d’échantillonnage convoqué.

  • Outils de collecte

Dans le cadre du présent travail, nous avons utilisé des outils de collecte des données dont il convient de préciser la nature et la méthode de recherche employée. Nous avons opté pour la méthode mixte qui associe la méthode qualitative et la méthode quantitative. Deux principaux instruments sont utilisés à savoir : l’entretien et le questionnaire. L’entretien utilisé est de type semi-directif. Au cours de l’entretien, l’occasion est donnée aux interviewés de s’exprimer le plus librement possible, non seulement sur son choix linguistique, mais aussi sur les motivations qui sous-tendent ce choix. S’agissant de la nature des questions, nous en avons formulé deux types, à savoir : des questions fermées et des questions ouvertes.

  • Echantillonnage

S’agissant de l’échantillonnage, nous avons eu recours à celui par choix raisonné. En effet, au regard de la nature du sujet, certaines personnes ou même familles ont été privilégiées pour la collecte de nos informations. Par conséquent, la diversification a été l’option consistant à toucher le maximum de couches socioprofessionnelles, afin de recueillir les opinions, les jugements et les éléments explicatifs qui sous-tendent les choix linguistiques de nos enquêtés.

  1. Résultats

Notre analyse est celle du contenu et nous avons opéré avec les catégories ci-dessous appliquées aux langues qui alimentent le champ communicationnel investigué, notamment, la quête d’une plus-value sociale, la sauvegarde identitaire et les avantages communicationnels.

Ladite analyse fait ressortir les représentations et les motivations des populations qui se sont prêtées à nos questions :

  • la langue comme source de promotion sociale

L’importance de certaines langues ne sont plus à démontrer au niveau social. En effet, leur maîtrise permet d’une part, de se procurer un emploi ou de donner une chance de vitalité à son activité génératrice de revenus et d’autre part, de pousser significativement les frontières de son ignorance. Autrement dit, les avoir dans son répertoire linguistique est synonyme de chance d’accès à un meilleur statut social et aux conditions de base d’une promotion sociale ;

  • la langue comme moyen de sauvegarde de l’identité culturelle

L’identité serait une dynamique évolutive, par laquelle l’acteur social, individuel ou collectif, donne sens à son être. Ainsi pour G. VINSONNEAU (2002, p.4) : « Dans l’usage qui en a été fait jusqu’à maintenant, la notion d’identité culturelle a donc un statut idéologique plutôt que scientifique ».

En effet, si l’identité culturelle peut être perçue comme ce par quoi on reconnaît un groupe ethnoculturel donné ; un patrimoine culturel dans lequel chacun se reconnaît, sa quête ne peut absolument se faire à travers la langue d’un autre groupe ;

  • la langue comme moyen de communication étendue et d’intégration sociale

La fonction de communication étendue est également attribuée à certaines langues, car elles servent de trait d’union entre les différents groupes ethniques impliqués dans l’effort de construction du pays. Ce sont des langues qui peuvent jouer le rôle de langue tampon ou véhiculaire à l’échelle nationale. Ainsi, elles permettent au Gulmancé de se faire comprendre du Mossi et vice-versa ou au Bwaba de se faire comprendre du Lobi, au Peulh de se faire comprendre du Sénoufo etc.

Fort de l’expérience du terrain, il se confirme que des langues, au regard de leur dynamique, peuvent se hisser au-dessus des autres et constituer l’outil privilégié d’extension de son champ communicationnel et d’intégration sociale. Ainsi, une bonne intégration socioéconomique et culturelle permet à l’individu, non seulement de se sentir parmi les siens et de participer à la vie de sa communauté, mais aussi d’être autonome. Au regard des images qui s’affichent des constructions que se font les enquêtés, le rapport à la langue est fortement lié aux avantages qui en découlent.

En effet, une langue qui apporte une certaine plus-value sociale et qui procure des débouchés et des opportunités sociales se voit, de facto, bénéficier d’appréciations et de représentations positives.  En effet, le contexte social très précaire, surtout dans les pays sous-développés, en général et au Burkina Faso, en particulier et précisément sur le terrain investigué, le citoyen est très regardant sur les retombées liées à la langue. Toute chose qui influence significativement ses choix en matière de langues. Automatiquement, il reste insensible face à celle qui ne lui apporte pas un plus ou un avantage particulier.

La ville, comme Bobo-Dioulasso, lieu par excellence de convergence de différentes communautés et de contacts de langues et de cultures, constitue aussi un cadre idéal où s’observe et se vit cette situation, notamment le rapport des citoyens aux langues et les conséquences qui en découlent. En effet, elle est le lieu où des choix s’opèrent, en matière de langues, pour des raisons qui pourraient varier d’un individu à un autre. En outre, ces choix sont souvent sous-tendus par les images que les citoyens se font des langues en présence.

De ce fait, si certaines études sur des terrains similaires ont mis en exergue l’intérêt pour une langue, notamment le français, pour ses avantages scolaires et académiques ainsi que la possibilité de se procurer des chances de réussite sociale grâce à l’obtention d’un emploi rémunéré à la fonction publique, la présente étude se particularise par la prise de position de certains enquêtés. Ainsi, comme l’attestent les propos suivants :

EN12 : « Personnellement, dans mon répertoire, j’ai six langues à savoir le dioula, le lobiri, le mooré, l’anglais, le français et le fulfuldé. J’utilise plus le dioula hors de la famille, mais je souhaiterais que toutes ces langues soient comprises par les membres de ma famille au regard des bienfaits d’avoir un répertoire varié. Par ailleurs, si je devais opérer forcément un choix, il se poserait sur le mooré, ma langue maternelle, pour être en phase, dans un premier temps, avec ma culture avant d’aller voir ailleurs ».

EN14 : « Appartenant à une famille gulimance, je communique en mooré, dioula, français et gulimancéma. Je préfère le français en ce sens qu’il permet une certaine ouverture au monde. Toutefois, s’il faut obligatoirement se prononcer, mon premier choix se posera sur le gulimancéma pour une question de référence identitaire ». 

Pour G. KEDREBEOGO (2003, p.48) : « la langue est l’un des éléments anthropologiques essentiels dont le rôle éminent dans le processus du développement est aujourd’hui indéniable ». L’on retient simplement que quel que soit le domaine pris en considération, le rôle de la langue est incontournable pour son véritable essor, que ce soit au plan individuel ou collectif. Des résultats des différentes études sur les Etats multilingues et multiethniques d’Afrique francophone, la langue officielle, le français, que la grande majorité ne comprend pas, est au cœur de la vie nationale et du système institutionnel des pays.

Partant d’une vision circonscrite sur le Burkina Faso, si pour B. KABORE et P. S. I. R. YOUL (2024) : « le français en milieu urbain se vernacularise et se présente comme la langue de l’urbanité », dans le cadre d’une étude sur la ville de Ouagadougou, et pour P. S. I. R. YOUL (2017) : « le français, bénéficie d’attitudes positives, langue neutre, interethnique et de promotion sociale », dans la même ville, les résultats de la présente étude semblent s’écarter de cette logique.  Ainsi, l’on assiste à l’omniprésence du dioula dans les différents répertoires linguistiques, comme l’attestent les résultats de l’enquête ci-dessus présentés.

En effet, Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina Faso, est considérée, pour M. L. SANOGO (2002, p.175) comme : « le foyer de la glottogenèse du dioula véhiculaire dont l’extension géographique concerne actuellement l’ensemble des zones Ouest du pays ». La présence de cette langue dans les différents répertoires linguistiques de nos enquêtés est donc, non seulement liée à son histoire, mais aussi à l’image de sa dynamique et de son occupation de l’espace communicationnel.

Autrement dit, elle transcende les frontières des communautés ethniques et terrestres avec son corollaire de privilèges procurant, de facto, une certaine plus-value sociale à celui qui l’a dans son répertoire linguistique. Telle est la vision qui anime plusieurs enquêtés, comme l’illustrent quelques propos ci-après :

EN9 : « Pour communiquer, j’utilise quatre langues à savoir le français, le dioula, le mooré, et le sambla. Mais en famille, le mooré, langue maternelle est le plus privilégié en ce sens qu’il est notre référence et fait partie de notre identité. Mais de façon pragmatique, je préfère le dioula, parce qu’il s’impose à moi en dehors de la famille et il est aussi une langue véhiculaire permettant l’intercompréhension de nombreux pays de la sous-région ».

 EN13 : « En ce qui me concerne, j’utilise trois langues, notamment le dioula, le français et le turka. Pour moi, il est normal que je choisisse ma langue maternelle. J’ai les autres langues dans mon répertoire, mais je préfère le dioula, langue dans laquelle je suis à l’aise pour mes activités quotidiennes ».

Toutefois, nous retenons qu’au-delà de l’omniprésence du dioula, langue la plus parlée à Bobo-Dioulasso (INSD 2006), il y a une réelle volonté des enquêtés de ne pas abandonner la langue ethnique ; un élément important de l’identité individuelle et collective. D’où l’effort de la pratiquer et de la maintenir, malgré son champ communicationnel souvent très réduit, notamment la cellule familiale ou le cadre intra ethnique ou communautaire.

C’est dans cette optique que pour L. J. Calvet (1994, p.10) : « le brassage des langues qui accompagne l’urbanisation génère l’émergence des langues d’intégration à la ville : ruraux prolétarisés vivant du secteur informel, classes moyennes en formation ou déjà établies vivant du commerce ou de l’administration, tous ces nouveaux citadins conservent et transmettent souvent à leurs enfants leur langue d’origine en même temps qu’ils acquièrent la langue de la ville, celle qu’ils vont utiliser pour trouver un travail ou pour faire leur course sur le marché ».

Par ailleurs, nous notons que chacun, venu d’horizons divers, semble poursuivre un but précis qui implique, de fait, la nécessité de s’intégrer, de communiquer et de se trouver de quoi subsister. D’où l’intérêt pour la langue qui pourrait être source de promotion sociale, d’un côté, mais aussi de sauvegarde de l’identité culturelle, de communication étendue et d’intégration sociale. De facto, une langue remplissant ces fonctions, bénéficie automatiquement de représentations et d’appréciations positives. Les propos ci-après l’illustrent parfaitement :

EN8 : « Nous avons dans notre répertoire en famille trois langue à savoir le français, le mooré et le dioula. Etant commerçante et vivant à Bobo, je me suis sentie obligée de parler plus le dioula que le mooré, ma langue maternelle, afin de me donner plus de chance de réussite dans mon activité. Cette situation semble avoir beaucoup influencé ma famille. S’il m’était demandé de confirmer mon choix, ce serait le dioula, langue parlée même au-delà de ma famille, de ma région et des frontières de mon pays ».

EN10 : «« J’ai dans mon répertoire le dafin, le dioula, le français et le mooré. A la maison, nous parlons dafin, car c’est notre langue maternelle. Dans l’optique que les enfants soient initiés à leur langue maternelle, cette dynamique est privilégiée pour leur éviter d’être traités d’enfants « égarés ». Si je devais effectuer un choix, ce serait le dioula, parce que parlé dans ma région et même au-delà. Etant à Bobo, le dioula est la langue majoritaire du milieu, c’est donc une obligation de la comprendre ». 

De ce qui précède, il se confirme que l’intérêt pour une langue s’avère davantage être le résultat d’un choix réfléchi, qui s’avère conditionné par divers facteurs. Ainsi, pour la présente étude, l’on résume en rappelant que la langue peut être un moyen de promotion sociale, un moyen de sauvegarde de l’identité culturelle, un moyen de communication étendue et d’intégration sociale. Autant de raisons qui guident les choix de langues sur notre zone d’étude.

C’est certainement dans cette dynamique que G. KEDREBEOGO (2003, p.48) a souligné que : « le développement véritable d’un pays n’est possible qu’à travers des médiums linguistiques véritablement choisis et maîtrisés par les citoyens ». L’on retient simplement que quel que soit le domaine ou le type d’activités pris en considération, le rôle de la langue est incontournable pour son véritable essor, comme l’illustrent les propos des enquêtés ci-dessus présentés.

Par conséquent, les différents plans et actions de développement du milieu investigué doivent tenir, donc compte de ce paradigme, afin de fédérer les efforts de promotion individuelle et collective. En effet, les populations ne peuvent véritablement être mobilisées qu’autour de leurs intérêts et aspirations. Autrement dit, on ne peut mobiliser les citoyens vers une cible souhaitée dans une langue autre que celle maîtrisée et qui semble faire l’unanimité. De facto, c’est sans conteste que le dioula se confirme comme une langue qui peut fédérer, au regard des différents répertoires linguistiques et des propos justificatifs de son choix, sur le terrain investigué. En effet, en plus qu’il soit parlé par la majorité, il est aussi une langue qui procure à son utilisateur beaucoup de privilèges à l’instar du français dans la capitale politique déjà investigué.

Conclusion

L’analyse du contenu que nous avons opérée en rapport avec certaines catégories appliquées aux langues qui alimentent le champ communicationnel investigué, notamment la quête d’une plus-value sociale, la sauvegarde identitaire, les avantages communicationnels, il s’affiche clairement que le choix de la langue répond toujours à un objectif précis de son utilisateur.

Ainsi, si les images qui sous-tendent le choix d’une langue peuvent être négatives, certaines motivations peuvent également induire le choix de langues ne bénéficiant pas de représentations positives auprès des populations. Par ailleurs, la remarque que nous avons faite, dans le cadre de la présente réflexion, est que le contexte national actuel semble avoir aussi considérablement influencé les différentes positions de nos enquêtés.

Au lieu que les enquêtés se focalisent sur la langue de l’administration, langue d’enseignement, à l’image des résultats de certaines études antérieures, ils préfèrent leurs langues ethniques ou la langue véhiculaire nationale du milieu investigué, une manière, selon nous d’être en phase avec l’actualité nationale qui prône à la consommation endogène.

Cependant, cette situation se trouve être aux antipodes de ce qu’ils avancent fondamentalement comme éléments explicatifs qui sous-tendent leurs choix. Ce qui nous amène, de facto, à réitérer que tout choix de langue reste toujours tributaire des débouchés ou des opportunités qu’elle peut offrir. Par conséquent, cette donne, dans le contexte actuel burkinabè, ne doit absolument être occultée en matière de politique linguistique nationale.

Références bibliographiques

CALVET Jean-Louis, 1994, Les voix de la ville : Introduction à la sociolinguistique urbaine, Payot, Paris, 297 p.

INSD, 2022, Monographie de la commune de Bobo-Dioulasso, Burkina Faso, 121p.

INSD,2006, Monographie de la commune urbaine de Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, INSD, 107 P.

KABORE Bernard, 2004, La coexistence du français et des langues nationales en contexte urbain burkinabè : le cas des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, thèse de doctorat unique, Université de Ouagadougou, 360p.

KABORE Bernard, YOUL Palé Sié Innocent Romain, L’image du français en milieu urbain burkinabè, 2024, Revue Internationale Electronique des Sciences du Langage, REISL-VARIA, ISSN : 1840-9148, Université d’Abomey-Calavi, Bénin, pp.19-28.

KEDREBEOGO Gérard, « Langues officielles d’Afrique francophone : langues de développement ou « langues d’enveloppement ? », 2003, Vol. 24, n°1- Science et technique, Lettres, Sciences sociales et humaines, Burkina Faso, pp.47-66.

SANOGO Mamadou Lamine, 2002, « Dynamique langagières et pratiques fluctuante du dioula au Burkina Faso », dans sciences et technique, série sciences sociales et humaines, CNRST Ouagadougou, vol. 22, n°1, pp.173-193

VINSONNEAU Geneviève, 2002, Le développement des notions de culture et d’identité : un itinéraire ambigu Dans Carrefours de l’éducation, 2 (n°14), Editions Armand Collin, pp.2-20. https://www.cairn.info/revue-carrefours-de-l-education-2002-2-page-2.htm

YOUL Palé Sié Innocent Romain, 2024, Choix de langues et motivations sous-jacentes : une étude sociolinguistique dans la ville de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, Akofena n°12-Vol.2, ISSN-L (imprimé) 2706 – 6312 E-ISSN (en ligne) 2708 – 0633, Revue scientifique des Sciences du Langage, Lettres, Langues et Communication, Côte-d’Ivoire, pp.267-278.

YOUL Palé Sié Innocent Romain, 2017, Multilinguisme et transmission linguistique dans le milieu familial burkinabè : cas des communes urbaine de Ouagadougou et rurale de Tanghin-Dassouri, thèse de doctorat unique, Université Joseph KI-ZERBO, Burkina Faso.

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