Marche du 22 janvier : Le groupe presse et communication apporte son soutien au journaliste blessé

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Le groupe presse et communication a rendu visite à Ibrahim Compaoré, journaliste de LCA qui a reçu une blessure lors de la manifestation du samedi 22 janvier 2022. Une enveloppe lui a été remise en guise de soutien et de solidarité. 

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Le groupe presse et communication est un groupe qui fédère les énergies de plus de 300 journalistes, communicateurs du Burkina et de certains pays. Comme se veut l’un des objectifs de ce groupe, les membres ont effectué dans la journée du dimanche 30 janvier 2022, une visite au domicile du journaliste blessé lors des manifestations du samedi 22 janvier dernier.

« Dans un premier temps, lorsque nous avons appris sa blessure, on avait voulu faire un écrit pour interpeller ses patrons, ses premiers responsables sur la nécessité de l’assister. En allant à l’information, nous nous sommes rendus compte que c’était chose faite, donc on a été agréablement surpris de savoir qu’il a été assisté. N’empêche dans le groupe, on s’est vu et on a lancé une cotisation volontaire, ce qui nous a permis de rassembler une petite somme pour le soutenir », a lancé Gildas Ouédraogo, administrateur du groupe presse et communication.

Vous pouvez déjà imaginer les sentiments qui envahissent le blessé après avoir bénéficié de cette grande marque de solidarité de la part de ses confrères.

« Vraiment, je remercie beaucoup ceux qui sont venus ce matin me rendre visite. Sincèrement, je ne m’y attendais pas. Je n’ai pas les mots. Je pensais qu’il n’y avait personne pour me soutenir, mais j’ai su que la presse et ceux de la communication, ils sont derrière nous, et je les remercie beaucoup », a laissé entendre Ibrahim Compaoré, avant de fondre en larmes.

Ibrahim Compaoré, Journaliste de LCA

Derrière ce geste de solidarité se cache un message. En effet, les membres du groupe presse et communication ont saisi l’opportunité pour interpeller les patrons d’organes sur la nécessité de promouvoir les droits des journalistes et communicateurs qui travaillent dans le cadre de la promotion de l’information et du libre accès à l’information aux citoyens.

« Ailleurs, on voit des journalistes qui couvrent des évènements spécifiques se retrouver avec des gilets par balles et des casques estampillés presse, mais si au Burkina Faso on envoie tout simplement le journaliste sur le terrain collecter des informations et sa protection ne pose pas de problème au niveau de son média, je pense que ce n’est pas intéressant », a plaidé Gildas Ouédraogo.

Pour l’occasion, une enveloppe symbolique a été remise  au blessé, histoire de l’aider un tant soit peu dans ses soins. Aussi discrets soient-ils, les membres du groupe presse et communication ont souhaité garder le montent incognito.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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