Chômage au Burkina: On a encore du pain sur la planche
Le 10 avril 2014, des milliers de jeunes Burkinabè ont pris d’assaut le Stade du 4-Août à Ouagadougou pour déposer leur dossier dans l’espoir d’être retenus parmi les 2 500 opérateurs dont la Commission électorale nationale indépendante a besoin pour la mise à jour du fichier électoral.
La bousculade était si grande que la police a dû user de gaz lacrymogène et de matraque pour remettre un peu d’ordre.
Pourtant, il ne s’agissait que du bataillon le moins fourni (bacheliers et diplômés d’université) de l’armée des diplômés burkinabè. Le plus gros de la troupe se trouve dans le grade du BEPC et du CEP. Et l’on soliloque ainsi sans compter les bataillons des sans diplômes.
Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao n’a pas parlé du nombre de chômeurs ni du taux de chômage au Burkina (2,3% selon une évaluation à polémique publiée en 2010, alors qu’il était estimé à 77% en 2004) lors de son dernier discours sur la situation de la nation. Il a énuméré le nombre d’emplois créés et ceux qui le seront.
Ce qui n’a sans doute pas été du goût du député Bénéwendé Sankara qui a réclamé que les chiffres des emplois créés soient publiés en fonction d’un ratio.
Mais peut-être n’a-t-on pas besoin de ces chiffres pour se rendre à l’évidence. Le chômage est un épineux problème pour les dirigeants burkinabè actuels (ce problème n’a d’ailleurs jamais été douillet pour aucun dirigeant au monde !) et le sera davantage pour les futurs (s’il y en a), car les attentes seront plus décuplées à l’égard des « sauveurs ».
Les réponses apportées (les emplois à la fonction publique, les postes proposés par le secteur privé et la promotion de l’initiative personnelle) jusque-là ont eu des résultats mitigés, comme de petits morceaux de pain qu’on proposerait à un ours affamé, qui ne cesse d’ailleurs de grossir.
L’une des pistes pour sortir de cette ornière, et cela ce sera certainement pour de plus longues échéances, serait d’appliquer profondément la proposition de certains observateurs en songeant à réformer le système éducatif.
Veiller à appliquer une formation scolaire qui prépare moins les jeunes Burkinabè à être des oisillons hagards qui ferment hermétiquement les yeux, croisent résolument les bras dans l’attente que l’Etat leur mette une mamelle maigrichonne dans leur bouche largement ouverte.
Cela supposerait que l’Etat encourage les institutions financières pour qu’elles ne soient plus excessivement prudentes et que les fonds ouverts pour le financement d’activités soient gérés de façon transparente et équitable. C’est une solution parmi d’autres.
La Rédaction
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Le ch?mage est une r?alit? dans notre ? l'?gard des futurs cadres de notre pays qui sont actuellement dans la souffrance , qui sont dans le ch?mage incurrent , qui ne savent m?me plus que faire ni quoi faire, je d?plore personnellementt cette r?alit? qui malheureusement
existe dans n?tre cher beaux pays le Burkina Faso.
IMAGINEZ VOUS QUE PARMIS TOUS CE LOT PAS PLUS DE 100 AURONT LA FONCTION PUBLIQUE CAR IL Y AURA DES GENS QUI L'OBTIENDRONT AVEC 59/60 DES GENIES DU FASO
une ?conomie qui ne g?n?re pas d'unit?s de production et pire qui ferme des industries comme BATA, SAVANA,FASO FANI ne peut pas cr?er d'emplois.quand blaise laisse gando exporter des cuirs au lieu d'exiger leur transformation sur place et est fier qu'on soit le 1er producteur de coton en Afriq subsaharienne en exportant 99% de ce coton….ABERRATION
Que Dieu prot?ge le Burkina et ses enfants.. Le pays va de mal en pire.
Au lieu de cr?er de l’emploi pour les jeunes,on d?bloque des millions pour faire tourner des ministres dans le pays dans l’espoir d’organiser un referendum ? coup de milliards pour satisfaire un individu. Que nous jeunes prenions conscience de cet ?tat de fait, et disons referendum, non au s?nat. Que SALIA Sanou, Francois Compaor?, Alain Yoda, Assimi Kouanda et autres cr?ent leur Etat pour mettre BLAISE au pouvoir, Car au Faso BLAISO doit partir, c’est une n?cessit
Avec ?? on part remplir un stade ? Bobo pour montrer au monde entier qu’on est adul? par son peuple et qu’on rempiler pour un nouveau mandat! C’est pour mieux affamer ces jeunes afin de leur couper toute ambition de se battre pour un meilleur avenir. Oui! Qu’est-ce que des appuis politis?s en micro-projets pour quelques jeunes peuvent apporter comme solution ? ce probl?me crucial de ch?mage pour notre jeunesse? Difficile de trouver une r?ponse. Du courage ? cette jeunesse battante et surtout ne pas baisser les bras.
j ne sais quoi dire les jeunes burkinab? grouillent, mais c’est toujours difficile
On note bien de cela qu’il ya d’autres preoccupations que d’organiser un referendum pour eterniser un poste pour un seul individu.
Pauvre Burkina!!!!!!!!!!!!
c'est vraiment navrant!!?? fait piti?!! il fallait voir ?? de ses propres yeux !! c'est minable!!que Dieu vienne en aide ? ces nombreux jeunes dipl?m?s sans emplois au Burkina Faso
c’est incroyable.
ces tout simplement d?plorable