Clôture du festival Yeleen 2011 : Les formateurs et les stagiaires font montre de savoir-faire
A chacune de ses éditions, le festival YELEEN offre une plateforme d’apprentissage aux jeunes générations qui ont choisi de s’adonner à l’art du conte. Cette année, les formateurs comme Amadou KONATE, Ludovic SOULIMAN et Paul P. ZOUNGRANA, ont créé un cadre d’apprentissage pour tous les participants.
Durant douze jours, les stagiaires venus du Brésil, de France, du Mali, du Niger, et bien sûr du Burkina Faso, ont échangé leurs connaissances dans le domaine de la musique et du conte.
Pour la musique, Amadou KONATE, maître de djembé, avait à sa charge un stagiaire venu de France. Quant à Ludovic SOULIMAN, il continuait une seconde étape d’un travail entrepris lors de la 14e édition. Sa technique se veut un nouvel apport aux arts de l’oralité. En effet, ce formateur part du vécu de tout citoyen, de personne vivant dans un profond anonymat pour, comme il est souligné dans un ouvrage qu’il vient de publier, « réveiller leur mémoire, allumer leurs regards, parler avec eux de choses simples, la vie, les soucis, les bonheurs… » extrait de Les Milles et une vies : Récits et rêves des gens des quartiers, éditions Albin Michel, 2011. Il travaille donc sur les RECITS DE VIES. Avec ses stagiaires, Ludovic a pu collecter des récits de vies de personnes qui ont marqué la vie du festival Yeleen dont feue Tantie Adam, surnommée Tantie j’ai faim, pour la responsabilité qu’elle avait de servir le petit déjeuner à tous les festivaliers. Outre feue Tantie Adam, des récits de personnes vivant en Europe ont aussi été utilisés. Pour rendre ces textes au public, Ludovic s’est entouré de stagiaires venus de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.
Quant au formateur, Paul P. ZOUNGRANA, lui-même issu des premières sessions de stages que le festival a mis en place, il a fourni aux stagiaires les outils nécessaires à leur activité. Il leur a permit de travailler sur leur imaginaire, l’écoute, le rapport du conteur au spectateur et l’habillage du conte. Cette dernière technique a consisté à enseigner aux stagiaires les méthodes adéquates pour donner plus de teneur à leurs histoires.
Le 01 janvier 2012, dans la salle polyvalente du Centre Djéliya, tous les stagiaires, par équipe et par discipline, ont présenté les acquis de leurs douze jours de travail. Une nouvelle génération de « Maîtres de la parole » est en train de prendre corps.
Rialé
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