Braconnage au Burkina: Un réseau de trafiquants d’ivoire du ranch de Nazinga démantelé

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Le DG de l’OFINAP, Sibiry Y. Traoré (milieu), le chef de l’unité de gestion du ranch de Nazinga, Dieudonné Yaméogo (à dr.) et le commandant de la Brigade anti criminelle (BAC), Patrice Yéyé (Ph. B24)
Le DG de l’OFINAP, Sibiry Y. Traoré (milieu), le chef de l’unité de gestion du ranch de Nazinga, Dieudonné Yaméogo (à dr.) et le commandant de la Brigade anti criminelle (BAC), Patrice Yéyé (Ph. B24)

Le Directeur général de l’Office national des aires protégées (OFINAP), Sibiry Y. Traoré, le chef de l’unité de gestion du ranch de Nazinga, Dieudonné Yaméogo et le commandant de la Brigade anti criminelle (BAC), Patrice Yéyé, ont animé un point de presse ce mercredi 26 juin 2013 à Ouagadougou dans les locaux de l’OFINAP. Objectif : présenter le fruit de l’opération de démantèlement d’un réseau de trafiquants de défenses d’éléphants entre le Burkina Faso et le Ghana dans le ranch du Nazinga.

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Des défenses d’éléphants  de 200 kilogrammes, d’une part, des fusils locaux et des carabines 375 de chasse, d’autre part, ont été présentées aux journalistes à l’Office national des aires protégées (OFINAP) ce 26 juin. Les premières ont été trafiquées aux moyens des secondes dans le ranch de Nazinga par un réseau de 9 membres dont 3 arrêtés à Nazinga et 6 à Ouagadougou avec une  personne des 9 relaxée parce qu’ayant infiltrée ledit réseau au compte des forces de l’ordre et de sécurité.

C’est le fruit d’une parfaite collaboration entre l’OFINAP, la BAC  et le service protection et lutte anti-braconnage du ranch du Nazinga. Pendant que les  conférenciers portaient l’information aux hommes de média, se tenait le jugement des présumés auteurs devant la juridiction de première instance de Manga, tribunal territorialement compétent pour connaître de l’affaire.  Ils encourent une condamnation de 10 000 à 1 million de francs CFA d’amande et/ou d’une peine d’emprisonnement de 3 mois à un an, selon le DG de l’OFINAP. Le point de presse a été l’occasion pour le DG de l’OFINAP de souligner la vétusté des équipements des services forestiers face aux braconniers qui est en phase d’être solutionnée et de saluer la collaboration entre les services de l’ordre et de sécurité dans cette opéraation. Toute chose qui conforte le DG de l’OFINAP à affirmer que « tout sera mis en oeuvre désormais pour sauvegarder et développer la faune du Burkina Faso pour qu’elle participe au développement durable des populations dans un esprit d’équité et de bonne gouvernance« .

En rappel, il est interdit de tuer le gibier en dehors des règles établies en la matière, de transporter, vendre, acheter ou de céder la viande ou les produits d’animaux sauvages issue  du braconnage.  

Wendyida Germaine KERE

Pour Burkina 24

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3 commentaires

  1. C?est bien de faire la chasse aux braconniers,mais je pense qu?il serait judicieux de mener un travail de sensibilisation beaucoup plus axee vers les consommateurs ,en incluant les periodes concernees par le brconnage…
    Si les consommateurs savent que a partir de telle periode,la viande chauvage est illicite,la demande pourrait etre reduite,et aussi le braconnage avec.

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