Sénat : Que contient donc le rapport ?
Le fameux rapport a été remis. Fruit de seize jours de cogitations. Mais on ne sait pas d’abord ce que les membres du comité de suivi des réformes politiques se sont dit sur le sort du sénat. L’attente n’est donc pas à son bout. Le résultat peut être décevant pour les uns, réconfortant, voire alléchant pour les autres, ou satisfaisant pour tout le monde.
Mais rarement au Burkina Faso, un rapport n’aura autant retenu l’attention, le souffle des Burkinabè. Toutes les activités au « Pays des Hommes intègres » semblent être suspendues aux conclusions du comité de suivi des réformes politiques, posant sur les épaules de ses membres, une charge historique.
Redevables devant l’histoire
Car il est évident que la stabilité du Burkina Faso dépend de ce qu’ils ont recommandé au Chef de l’Etat. Si le Burkina retrouve le consensus qui nourrit sa paix sociale, l’histoire notera leur contribution. Si le Faso bascule dans une crise qui divisera en deux ses filles et ses fils, les membres de ce comité seront également tributaires devant l’histoire. Tout comme Blaise Compaoré, le Président du Faso, principal arbitre.
Les dés sont donc jetés et les regards sont désormais tournés vers le Palais de Kossyam. Les phrases lâchées par Arsène Bongnessan Yé sont sibyllines à souhait. Comment faut-il comprendre les « nouvelles propositions » dont-il a parlées ?
Quand le ministre d’Etat dit que ces propositions ont pris « en compte les différentes critiques qui sont exprimées au sein de l’opinion publique », on est impatient de savoir quel a été le point de conciliation avec les critiques de l’opposition et d’une partie de la société civile qui sont plutôt radicales ?
Dans tous les cas, deux solutions pourraient être proposées (et on est encore reparti pour les supputations !) aux Burkinabè par le Chef de l’Etat. Et il faudrait les appréhender en tenant compte de leurs conséquences sur le climat social.
Les deux scénarios
Première hypothèse. Le sénat sera suspendu ou supprimé. On imagine mal dans ce cas des manifestants descendre dans les rues pour protester contre. Dans cette hypothèse-ci, même si la température du climat social monte, ce sera pour une autre raison que le sénat.
Deuxième scénario. Le sénat n’est pas suspendu ou supprimé, mais « amélioré » afin que ses contempteurs « modérés » puissent lui trouver grâce. L’effectif des « opposants » radicaux sera peut-être diminué. Mais en sera-t-il autant de leur hargne et de leur popularité dans l’opinion ?
La balle est à Kossyam.
Abdou ZOURE
Pour Burkina 24
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Pourquoi Blaise et ses copains croient qu’ils sont les plus rus?s du BF? On a dit qu’on ne veut pas de s?nat quelque soit sa configuration. A quoi ?a sert de faire semblant d’?couter pour faire le contraire de ce qu’on demande. ON NE VEUT PAS DE S?NAT, PAS M?ME D’UN S?NAT TR?S SEXY !
Enfin le rapport est disponible et remis entre les mains du Pr?sident qui en a fait la demande.
Que Allah le mis?ricordieux et les mannes de nos dignes anc?tres inspirent et ?clairent Blaise Compaor? pour faire ce qui est juste et bien pour notre peuple, notre d?mocratie,la paix et la concorde sociale.
ALLONS ET OPTONS POUR LA SUPPRESSION TOTALE DU S?NAT.
NON AU S?NAT, NON A UN REMANIEMENT QUELCONQUE,NON A UN R?F?RENDUM, NON A UN DIALOGUE AVEC BLAISE OU AVEC TELS OU TELS R?FORMATEURS POLITIQUES, NON A LA MODIFICATION DE L’ARTICLE 37. DISONS RADICALEMENT NON. NON A CETTE CYNIQUE MALICE DU S?NAT, NON A CETTE F?RULE HUMILIANTE DE LA MODIFICATION DE NOTRE CONSTITUTION. LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS.
Honest accroch? ? B24 depuis Nairobi