Election présidentielle de 2015 : Déjà un retard dans le chronogramme
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré, a reçu en audience, le 3 mars 2014 à la CENI à Ouagadougou, le Chef de file de l’opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré, accompagné d’une délégation de chefs de partis affiliés au CFOP. Pour l’essentiel, ils ont confié à la presse avoir échangé sur l’élection présidentielle de 2015.
Initialement prévu pour novembre 2015, le scrutin présidentiel mobilise déjà l’attention de Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique et à travers lui, les partis politiques à lui affiliés.
Voilà pourquoi les questions liées à l’organisation de ce scrutin ont été au menu d’une audience entre lui et le président de la structure organisatrice des élections, Me Barthélémy Kéré.
Après avoir échangé, Zéphirin Diabré dit être inquiet : « Nous sommes quelque peu inquiets de ne pas voir le gouvernement mettre tout en œuvre pour que les choses qui sont prévues pour se dérouler pour que cette élection ait lieu se fasse de manière très diligente ».
Il a estimé que la question est très importante pour que les autorités la prennent sérieusement, « qu’elles mettent tout en œuvre pour que le chronogramme arrêté par la CENI, mais de concert avec l’ensemble de la classe politique soit respecté ».
Les choses ne sont pas actuellement au niveau souhaité, à en croire le chef de file de l’opposition. « Il y a des décisions à prendre par le gouvernement, des financements à débloquer et on sent une lenteur. Il faut qu’il fasse tout pour que la CENI ait les moyens de travailler selon le calendrier prévu ».
Barthélémy Kéré, président de la CENI a reconnu qu’il y a effectivement un retard dans l’exécution du programme établi. Il dit avoir demandé au CFOP de se mettre en contact avec le Premier ministre qui en est le responsable au niveau du gouvernement.
« Nous avons prévu la mise à jour du fichier électoral, le recensement des Burkinabè de l’étranger, et d’un certain nombre d’opérations électorales qui devaient se dérouler à l’étranger » et ce sont là, à en croire le président de la CENI, les niveaux où il y a du retard.
Dofini Banlo (COLLABORATEUR)
Pour Burkina 24
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C'est nu plan machiav?lique mis en place pour retarder les choses
vous oubliez que c’est pas au pr?sident de CENI de faire ?a. zeph c’est tromp? oubien c’est un gaou dans la politique
Le truc est simple, l’opposition trouve que les choses n’avancent ? son rythme ? la CENI tellement elle est press?e de se retrouver ? kossyam. Donc dans ce cas c’est ? l’opposition d’aller dire au premier ministre pour avancer les chose ? son rythme.