FEBDO: Le 9ème art à la conquête de jeunes talents, avec son nouveau festival
Au Burkina Faso, le 9ème art a désormais son festival: le festival de la bande dessinée de Ouagadougou (FEBDO). La première édition de ce festival s’est ouverte ce lundi soir à l’institut Goethe, avec de grandes ambitions: valoriser la bande dessinée, conquérir de nouveaux talents et rendre visible la grande richesse du Burkina en matière de BD.
Avec le vernissage de la première édition, ce lundi soir, le FEBDO a été porté dans les fonds baptismaux. C’est un événement qui « manquait au Burkina Faso » a reconnu le directeur des arts plastiques représentant le ministre de la culture, à l’ouverture du festival.
A l’institut Goethe où les grands noms de la Bande dessinée au Burkina se sont donné rendez-vous du 3 au 5 mars, les amoureux du 9ème art au Burkina Faso ont de quoi se faire plaisir. Durant trois jours, rencontres avec des bédéistes, table ronde, ateliers d’écriture et d’initiation au BD, vont mettre en lumière les talents et poser les diagnostics afin de hisser cet art au niveau qu’il mérite au Burkina Faso. L’exposition quant à elle, dure jusqu’au 16 mars, dans la cour de l’institut allemand Goethe Institut.
« La bande dessinée n’est pas du gribouillis pour enfants; c’est un art a part entière, un art qui demande du talent; et du talent, il y en a au Burkina » a déclaré Damien Glez, le parrain de cette première édition. Le Burkina Faso compte de grands bédéistes, qui font même la preuve de leurs talents à l’international. A l’ouverture du festival, le Congolais d’origine, Kondi Cyprien Sambu, le globe trotter qui a finalement posé ses valises au Burkina Faso, a reçu des mains de l’ambassadeur japonais, le prix international Manga, du ministère japonais des affaires étrangères, succédant à un autre, Nabaloum Boureima.
Initié par l’association Centre Atelier Racine (CAR), le festival dont l’invité d’honneur pour cette édition est Seydou Sangaré, professeur de dessin à Genève, nourrit l’ambition d’être une plateforme pour la visibilité des talents existants et pour la formation pour la nouvelle génération. Cette première édition est d’ailleurs toute orientée vers la découverte de nouveaux et jeunes talents. Les organisateurs veulent conquérir la jeunesse à cette passion assez partagée dans le monde, et donner au Burkina Faso une place de choix dans cet art.
Justin Yarga
Burkina 24
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