Burkina : Les prières de la Fédération des églises et missions évangéliques
La Fédération des églises et missions évangéliques, dans cette déclaration, se prononce sur la situation nationale et le processus de transition.
A toutes les sœurs et tous les frères en Christ ainsi qu’à toutes les personnes de bonne volonté. Que la grâce et la paix nous soient données de la part de Dieu le Père au nom de notre seigneur et sauveur Jésus-Christ. Le Comité directeur de la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME)[1] a, dans la soirée du jeudi 06 novembre 2014, tenu au siège de la FEME, une réunion extraordinaire consacrée à l’examen de la situation nationale. Il s’agissait de faire le point de l’implication de la communauté évangélique dans la résolution des récentes crises qui ont secoué notre très cher pays, le Burkina Faso, et d’explorer des pistes pour une transition civile apaisée et une paix durable.
A Propos de nos positions
Suite à la grave crise déclenchée par des corps militaires et paramilitaires en mars-avril 2011, le Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) créé, a invité diverses composantes de notre Nation à des concertations en vue de déterminer les réformes politiques et sociales adaptées à l’évolution de notre processus démocratique. Concernant l’alternance politique, la FEME, dans sa contribution apportée au nom de la communauté évangélique par lettre N° pfeme /shb/36-11 du 13 mai 2011, adressée à Monsieur le Ministre d’Etat chargé des relations avec le parlement et des réformes politiques, a relevé que : « En vue de consolider notre jeune démocratie, il est impérieux de sacraliser la limitation du mandat présidentiel pour favoriser une alternance dynamique ». Cette position prise en rapport à des velléités de modification de l’article 37 de la constitution a été ardemment défendue par les trois délégués de la FEME durant les travaux du CCRP.
Nous avions donné notre assentiment pour l’instauration d’un régime parlementaire qui pouvait être bicaméral dans le but de corriger l’écrasement de l’exécutif sur le législatif observé dans notre régime semi-présidentiel avec un parti ultra dominant de la majorité présidentielle. Cependant, lorsque le format de la deuxième chambre du Parlement, le Sénat, a été dessiné sans consultation préalable des forces extra parlementaires, dont les organisations de la société civile à laquelle nous faisons partie, nous avons été solidaires de ceux qui estimaient que sa mise en place posait sérieusement problème. Ainsi, par lettre datée du 31 janvier 2013 et adressée aux autorités compétentes, nous les invitions à sursoir à la mise en place d’un Sénat qui contredit notre vision. Ce message semble avoir été entendu puisse que dès le même soir de la réception de notre correspondance, l’annonce officielle de la suspension de l’installation du Sénat a été faite. C’est dire que nous n’avons eu cesse d’exhorter les acteurs de la scène politique nationale à privilégier le consensus et à ne rien faire qui puissent compromettre la paix sociale.
La part de prière
Depuis toujours, la communauté évangélique a constamment plié le genou dans la prière pour intercéder en faveur de notre pays et de ses dirigeants, et ce par obéissance aux Saintes Ecritures qui nous recommandent de « faire des prières … pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté » (I Timothée 2 :1-2) ; « recherchez le bien de la ville […] et priez l’Eternel en sa faveur, parce que notre bonheur dépend du sien » (Jérémie 29 :7).
Face à la montée de la tension sociale dans le mois d’octobre, les églises évangéliques ont aussitôt démarré des programmes d’intercession dont des chaînes de prières pour la nation. L’Association des femmes évangéliques du Burkina (AFEB) a, à cet effet, organisé le 26 octobre 2014 une journée nationale de prières.
Les évènements survenus dans notre pays les 28, 30, 31 octobre et 1er novembre 2014 ont abouti au retrait définitif du projet de loi portant révision de l’article 37 de la constitution, à la démission du Président Blaise COMPAORE et à l’exercice du pouvoir d’Etat par un militaire désigné par l’armée, en la personne du Lieutenant-colonel Yacouba Isaac ZIDA. Des pertes en vie humaines ont été malheureusement enregistrées ainsi que d’importants dégâts matériels et financiers.
A toutes les familles qui ont perdu un des leurs pendant ces événements, nous présentons nos sincères condoléances et prions pour leur consolation. Quant aux blessés, nous leur souhaitons un prompt rétablissement.
Nous saluons aussi l’engagement pris par le Lieutenant-colonel Yacouba Isaac ZIDA, Chef de l’Etat, et la haute hiérarchie militaire, de passer la main à un civil pour conduire la transition devant aboutir, dans un bref délai, au retour à une vie constitutionnelle normale.
Assurément, nous étions menacés de dommages humainement et matériellement plus graves pouvant dégénérer en désastre national comme cela se passe dans d’autres pays du monde. .Nous pouvons en conséquence remercier le Seigneur, l’Eternel notre Dieu pour la miséricorde et la compassion qu’il a témoigné à notre Nation. Oui « Si l’Eternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain » (Psaumes 127 :1). Le Seigneur a exaucé les prières que ses enfants ont fait monter vers lui jour et nuit.
Nous invitons tous ceux qui ont cédé à la tentation de pillage à une repentance sincère par la prompte restitution des biens et valeurs emportés. Dans les commandements destinés à son peuple, l’Eternel Dieu a dit : « Tu ne déroberas point […] Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain […] ni aucune autre chose qui appartienne à ton prochain » (Exode 20 :15, 17).
Nous saluons à sa juste valeur l’accompagnement de la communauté internationale tout en l’invitant à faire preuve d’indulgence et de compréhension à l’égard de notre pays qui traverse ces moments difficiles.
Nous adressons des ferventes prières à Dieu pour que:
- le dialogue et les concertations en cours aboutissent à la mise en place des organes consensuels de transition;
- le Conseil constitutionnel et le Conseil supérieur de la communication, jouent leur partition ;
- Tous les protagonistes fassent preuve de dépassement de soi, privilégiant ainsi l’intérêt supérieur de la Nation.
Nous lançons un appel à toutes les dénominations membres de la FEME et à toute la communauté évangélique, afin qu’elles continuent d’intercéder pour le pays en vue de la guérison des cœurs et des corps, la cohésion sociale, et l’instauration d’une paix véritable durable.
La FEME, par ses représentants, participe aux consultations menées tout azimut dans la recherche de solutions et ne ménagera aucun effort aux côtés de tous les acteurs de la vie nationale pour y parvenir.
Que l’Eternel bénisse le Burkina Faso et installe sa paix dans les cœurs.
Ouagadougou, le 08 novembre 2014
Le Président de la FEME
Pasteur Samuel YAMEOGO
Commandeur de l’Ordre National
[1] La Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME) comprend treize (13) dénominations : Eglise des Assemblées de Dieu (AD) ; Eglise de l’Alliance Chrétienne ; Eglise Evangélique SIM ; Assemblée Evangélique de Pentecôte ; Eglise Protestante Evangélique ; Eglise Apostolique, Eglise de la Mission Apostolique ; Union des Eglises Baptistes du Burkina ; Eglise Evangélique Mennonite ; Eglise de Pentecôte ; Eglise Evangélique de la Mission Alpha ; Eglise Biblique de la Vie Profonde ; Centre International d’Evangélisation.
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Le seul chemin vers le paradis.
Si nous voulons aller à un endroit que nous ne connaissons pas le chemin à cet endroit, nous avons besoin de personne qu’il ait jamais aller à cet endroit ou la personne de cet endroit nous ramasser, ainsi nous n’avons pas perdu.
Cette façon de penser est très raisonnable et elle peut accepter par notre logique.
Si nous voulons aller au ciel, nous avons besoin de la personne qu’il connaît le chemin aller au ciel ou à la personne du ciel aller à la terre et il capable revenir en arrière, au ciel. La personne est Jésus, il retourne au ciel témoin de ses disciples (actes 1:9-11), de sorte que Jésus n’a pas de tombe sur la terre. Jésus capable de vous amener au ciel, mais une autre personne que sa tombe sur la terre, alors vous ne savez pas son esprit aller au ciel ou aller en enfer. Cette personne n’est pas sûr de vous amener au ciel.
Comment suivre Jésus en suivant sa parole et le faire.
Comment connaître sa parole en lisant la Bible tous les jours.
S’il vous plaît informer tous ceux qui croient Jésus comme fils de Dieu.
Mr les pasteurs on vous voit venir. l'heure n'est pas ? vos ecrits d'aujourdhui mais ? vos actes d'hier. vous rappelez vous quand vous etes all?s voir Blaise par rapport au SENAT? "il ne nous a pas permis de devoiler ce que nous nous sommes dit" sans plus. et Mamadou KARAMBIRI a consacr? une emission ? ce sujet ou il vous a enseign? ? ce que "votre oui soit oui, votre non soit non" sans dire qu'il est aussi contre le senat bien sur. quelques jours plus tard vous beneficiez de pres de 500 millions pour les ecoles evangeliques tandis que l'Etat meme a des ecoles sous paillotes. nous avions tous compris pourquoi il ne vous avez pas permis de dire ce que vous vous etes dit lors de votre rencontre. le peuple n'a plus besoin de parole justificative de quoi que ce soit. il est mature et bien mature Mrs les pasteurs. merci de votre apport ? l'?diffication de notre cher Burkina Faso
l? n’est pas le probl?me, c’est trop facile d’attendre la fin d’un match et de dire qu’on avait pr?vu le score qui se pr?sente. m?me si vous avez alert? en vain les autorit?s (car je crois en ce que vous dites) vous auriez d? le dire ouvertement. vous avez toujours ?t? ambigu? dans vos propos et nous en tant que chr?tiens ?vang?liques (puisque je le suis) vous nous aviez mis tr?s mal ? l’aise. un homme de Dieu doit avoir une position claire. vous avez tr?s mal g?r? cette p?riode et je vous demande d’?tre assez humble pour pr?senter vos excuses ? vos fid?les.