L’Unité d’Action Syndicale suspend la grève du 11 novembre
La conférence de presse de l’Unité d’Action Syndicale (UAS), le 8 novembre 2014 au centre d’éducation ouvrière, a porté sur deux points essentiels : la suspension du préavis de grève de 24 heures pour le 11 novembre et le point sur la situation nationale.
Le préavis de grève déposé le 28 octobre qui annonçait une grève de 24 heures le 11 novembre prochain, a été suspendue, ont annoncé les responsables syndicaux, compte tenu de la situation dans laquelle se trouve le pays. Ledit préavis reposait sur les mauvais résultats de la rencontre gouvernement-syndicats de 2013 et de leur plateforme.
«Nous avons beaucoup de préoccupations et nous n’avons pas d’interlocuteur actuellement. Les secrétaires généraux qui sont là ne font qu’un minimum, ils ne peuvent pas décider. C’est dans ce sens que nous avons suspendu notre mot d’ordre», explique Ouédraogo Olivier Guy, conseiller du président du mois des centrales syndicales.
Une suspension et non un arrêt. Ce qui, selon les responsables, leur donnera la possibilité de la réactiver en fonction de l’évolution de la situation. Car une circulaire N° 2014 signée par l’ex-Premier ministre engageait les présidents des institutions et les membres du gouvernement à dresser une liste des travailleurs absents de leurs postes pendant les marches meetings et les grèves pour des mesures disciplinaires.
Le chef de l’Etat ayant instruit aux secrétaires généraux de poursuivre la continuité administrative, «au cas où il y aurait déjà des listes qui auraient été arrêtées par rapport à certains travailleurs, si toutefois, il nous revenait que les travailleurs étaient sous le poids d’une quelconque sanction ou menace, nous allons réagir, voilà pourquoi notre mot d’ordre n’est pas levé mais suspendu», préviennent-ils.
« La révolution burkinabè doit se manger à la sauce burkinabè »
Quant au point sur la situation nationale, l’Unité d’action syndicale porte la responsabilité des tueries, les destructions et pillages de biens publics et privés au pouvoir de la IVème république et prône pour une transition civile qui se fera dans le plus bref délai.
Ils estiment que la communauté internationale devrait comprendre le cas du Burkina. «Cette révolution des Burkinabè est une révolution qui se mange à une sauce burkinabè (…), il faudrait que les Burkinabè prennent le temps de parler entre eux, de mettre en place des textes qui vont encadrer cette transition, parce que de cette transition dépendra la suite des choses et la CEDEAO comprendra la position du Burkina, qui est de travailler à réussir la transition.», explique Guy Olivier Ouédraogo.
Ils sont toutefois défavorables à toute implication des membres de la majorité déchue aux négociations et au gouvernement de transition.
Cependant, les syndicats attendent de tout organe qui viendrait à être mis en place, «une note, un audit qui permettra de voir quelles sont les failles, qui sont les responsables puis les interpeller. Que ce soit même pendant la transition.»
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vous ,responsables syndicaux etes ?galement responsables de cette situation de part vos luttes irresponsables du au billets que vous versait sans aucun doute les ex.de toute fa?on la mal?diction correctionnelle ne va ?pargner aucun des complices du syst?me blaise et lui.depuis quand et ou on torture des fonctionnaires pendant 15ans (depuis 1999) sans que les syndicats en soit complice.comptz de n?bi? salifou a halidou oued qui en perdu des plumes au crash jusqu? arba diallo et le p?re de du traitre de gilbert pour d?buter la sentance par blaise compaor? ;ces traitres n ont que faire des fonctionnaires de leur vivant et vous aussi vous en payerez certainement pour votre traitrise envers ces vaillants travailleurs.vous parlez de morts comme si cel? ?mouvait aorls que vous ne manquez pas de morts sous la torture de la loi de 1999 parmi les travailleurs mais pourvu que le pouvoir vous mettent a l abri du besoin pour service rendu
merci ? nos vaillants syndicats!le pays ira de l’avant gr?ce ? vos nobles actions.
Lol c’est pas mieux!