IRAPOL, un nouvel outil informationnel pour lutter contre l’insécurité
La montée en puissance de la délinquance dans notre pays a éprouvé les méthodes traditionnelles de maîtrise et de gestion du phénomène de l’insécurité et les nouvelles technologies de l’Information et de la communication apparaissent comme indispensables dans la recherche d’une solution. A cet effet le département en charge de la sécurité, pour répondre à l’impératif d’un environnement sécuritaire convenable, a mis en place un outil informationnel global permettant de contrôler l’insécurité, dénommé IRAPOL (Identification, Rapprochement, Analyse de Police). Le lancement officiel, en présence du ministre de la sécurité Auguste Denise Barry, de cet outil a eu lieu ce jour 16 janvier 2015 à Ouagadougou.
IRAPOL, entièrement conçu par des compétences endogènes, est l’outil informationnel, une base sur laquelle reposera désormais la stratégie nationale de sécurité intérieure. Au-delà de la solution technologique, il offre un système d’information mutualisé au profit de tous les acteurs de la sécurité intérieure, leur permettant ainsi « de travailler ensemble, de partager les informations que chacun gère à son niveau en matière de sécurité et d’avoir une certaine réactivité dans le domaine de la criminalité ».
Pour permettre aux agents de travailler efficacement sur le terrain, IRAPOL a développé une application androïde. « Cela permet au gendarme, qui est assis à Falangoutou dans sa brigade, de retrouver quelqu’un qui est peut-être recherché par son collègue du commissariat de police de Banfora», explique le colonel François Ouédraogo, chef de projet IRAPOL.
Cet outil a aussi des avantages pour les citoyens, « parce qu’avec IRAPOL, vous pouvez désormais aller pré-enregistrer vos engins dans la base de IRAPOL et les forces de sécurité vont exercer une surveillance préventive. En cas de perte de l’engin, il suffit de déclarer simplement et tout de suite l’ensemble des forces qui travaillent sur le terrain vont le retrouver », ajoute-t-il.
Cependant, le projet n’est qu’à l’opérationalisation de son premier module, mais donne déjà des résultats. « Vous avez vu qu’il y a de plus en plus un démantèlement de différents groupes, qui se fait, c’est déjà sur la base des données d’IRAPOL», notifie le chef de projet.
Quant aux autres modules, ils seront opérationnels au fur et à mesure en fonction des moyens que l’Etat mettra à la disposition du projet.
Face aux dangers de la technologie de l’information et de la communication, dans la protection des données, le chef de projet dit être bien avisé et prend des précautions quant à la mise à jour des données, la disponibilité de la base et la protection de IRAPOL.
Le projet n’a toutefois pas la prétention d’éradiquer le phénomène de criminalité mais de mieux le cerner et le faire reculer.
Reveline SOME
Burkina24
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Ce Monsieur est un imposteur. Dire que c’est l’outil IRAPOL qui permet de d?manteler les r?seau est un pur mensonge. Les gendarmes ont eu connaissance de cet outil en septembre 2014 et il ne marche pas si bien que personne ne l’utilise. C’est bien de r?cup?rer les anciens logiciels de lambassade de France pour enfumer les autorit?s mais arr?ter de raconter des inepties. Les r?sultats de la gendarmerie sont du fait de la collaboration des populations. Depuis 15 ans ce « colonnel » nous pompent l’air et n’a ?t? ? l’origine d’aucun d?nouement d’enqu?te.
Avec les TIC on peut impulser plus le d?veloppement. A l'image d'IRAPOL, les secteurs de l'EDUCATION et de la SANTE peuvent etre plus efficients. Bon succes a cette experience pourvu qu'elle sauvegarde la liberte d'expression constructive de notre Faso.
Avec les TIC on peut impulser plus le d?veloppement. A l'image d'IRAPOL, les secteurs de l'EDUCATION et de la SANTE peuvent etre plus efficients. Bon succes a cette experience pourvu qu'elle sauvegarde la liberte d'expression constructive de notre Faso.