Festival Fraternité Abidjan-Ouaga : « Qu’on ne nous impute pas ce qui s’est passé à Abidjan »
Le comité d’organisation du festival de la Fraternité Abidjan–Ouagadougou pour la deuxième édition est venu à Ouagadougou pour présenter leur projet aux autorités et à la population burkinabè. Ils étaient face à la presse, ce jeudi 19 mars 2015 pour annoncer les activités marquant les festivités et les difficultés auxquelles il fait face.
Le festival se veut l’agenda culturel de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire, un cadre d’expression de l’identité culturelle, de célébration artistique et de promotion. Il s’agit aussi de faire connaître et de faire apprécier par le public ivoirien les richesses culturelles du Burkina.
« Au vu du nombre de Burkinabè en Côte d’Ivoire, on a voulu créer un festival où la communauté pourra se retrouver chaque année », dit Pascal Dimzouré, le promoteur.
Le festival est prévu pour se tenir du 14 au 17 mai 2015. Au programme, la foire artisanale et commerciale « made in Burkina », des plateaux artistiques avec des artistes burkinabè et ivoiriens, un espace gastronomique, un concours artistique et une cérémonie de distinction de leaders de communautés burkinabè en Côte d’Ivoire.
Après le succès de la première édition et sous le conseil du consul général d’Abidjan, selon le promoteur, ils ont fait le déplacement à Ouagadougou pour présenter le projet aux autorités après que des correspondances leurs ont été adressées dans le mois de janvier via l’ambassade.
Mais les choses ne se passent pas comme voulu. « En janvier on était là, on a été reçu par le ministère de la culture, il y avait même des projets. Mais à l’heure où je vous parle, personne ne sait où se trouve le projet, personne ne veut nous recevoir », explique toujours Pascal Dimzouré.
Conséquences de l’incident au consulat ? Pour lui, l’incident de la Côte d’Ivoire avec le ministre de l’administration territoriale, Auguste Denise Barry pourrait en être la cause.
« Nous sommes arrivés juste après l’incident en Côte d’Ivoire, je ne dirai pas qu’on a été vomis mais les contacts qu’on avait nous ont fermé la porte.
C’est vrai que le comportement de nos jeunes frères n’est pas digne d’un Burkinabè mais on ne peut pas imputer cela à toute la jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire ».
Il va plus loin en disant : « j’ai été l’un des premiers jeunes à approcher le ministre (Auguste Denise Barry, ndlr) pour le rassurer que nous ferions passer son message après qu’il soit rentré.
C’est parce qu’il y a eu un lobbying avant son arrivée que ça n’a pas aussi dégénéré. Avant, il y avait un autre groupe qui voulait riposter. Il allait avoir une petite guérilla ce jour. Comme on ne pouvait pas calmer ces jeunes, nous sommes allés voir les groupes de UPC, MPP et autres pour leur dire que quand ça va commencer, ne ripostez pas ».
« Ça me fait mal que ce qui s’est passé ait un impact sur le projet du festival ( …). Qu’on ne nous impute pas ce qui s’est passé à Abidjan. Ce n’était pas toute la jeunesse burkinabè qui était au consulat ce jour-là», ajoute –t-il.
Pour un budget prévisionnel de 40 millions de F CFA, le comité d’organisation était venu dans l’espoir d’avoir un soutien « financier, technique ou un accompagnement » de la part des autorités.
Ils rassurent que malgré les difficultés, la deuxième édition se tiendra.
Reveline SOME
Burkina24
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vous etes coupables et personne nous dira le contraire. vous n’?tes pas les seul burkinab? a l’exterieur.
Hey Mien, c’est chez toi ?a ? on dirait bien la cour du Foyer !?