Le Reggae city festival : Un village pour connaître et vivre le reggae

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Bon nombre d’événements sont organisés à la faveur de chaque 11-Mai, date anniversaire de la disparition de Bob Marley. La jeunesse burkinabè ne reste pas en marge de cette célébration. Afin de donner à cette commémoration un caractère particulier, Sams’K Le Jah a décidé d’initier un festival dénommé «Reggae City», un village 100% reggae gratuit. Durant 72 heures, le village sera animé, entre autres, par des concerts reggae, projection de films, conférence-débats, expositions vente d’articles.

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« Reggae City », le village de reggae, la première édition se tiendra les 9, 10 et 11 mai 2015, à Ouagadougou. Un festival qui, tout en commémorant le 34e anniversaire de la disparition de Bob Marley, veut rendre aussi hommage à tous les ainés et offrir un espace d’expression à la jeune génération de la musique reggae.

« C’est notre contribution pour le reggae puisse occuper une place de choix parce que nous savons dans ce pays qu’ils sont peu ceux qui n’aiment pas le reggae», dit Sams’k Le Jah, promoteur du festival.

A travers des projections de films et des conférences sur le rastafarisme ou d’artistes reggae, les organisateurs du festival veulent sensibiliser la population sur la culture musicale et sur l’histoire de l’Afrique.

Ces conférences-débats destinés aux artistes, étudiants et élèves seront animés par des conférenciers venus de la France, de la Guadeloupe et du Mali.

«Malheureusement, il y a des artistes qui font du reggae mais qui manquent de culture de l’Afrique. Pourtant, la base du reggae, c’est la culture. (…) L’Afrique a de l’avenir et on ne fait rien pour faire comprendre à cette jeunesse le rôle qu’elle peut jouer », explique le promoteur.

«Le reggae est une source, c’est une université et on a des femmes et des hommes qui font des recherches sur ça. Arriver à armer les gens de façon intellectuelle», ajoute-t-il.

Ce projet serait en fait la mise en forme du combat de tous les jours du promoteur, celui de faire du reggae une musique de paix, de conscientisation.

« Ça fait des années que je me bats pour cette musique. Il y a même des gens qui sont allés jusqu’à dire que j’ai trop politisé le reggae. Je leur ai dit que c’est méconnaitre le reggae parce que le reggae est une musique politique. Le reggae, ce n’est pas pour chanter les gloires et les louanges comme des griots même si de temps en temps, ça peut se faire».

Des concerts live reggae, expositions-vente, une animation FM en direct sur la scène de Sms’K LeJah, sont entre autres activités au menu du festival. Une vingtaine d’artistes reggae venus de la sous-région et du Burkina sont attendus.

Reveline SOME

Burkina24

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