TIC, énergies renouvelables : Une révolution planétaire au cœur du développement durable !
L’économie mondiale globalisée n’a jamais été aussi dépendante du pétrole, du charbon, du gaz. Des énergies fossiles qui coûtent chères et qui menacent gravement la planète. Elles sont responsables de 65% des émissions de gaz à effet de serre. L’économie de marché centrée sur l’individualisme et la course au profit accusent les dettes budgétaires, écologiques et sociales historiques. Mais il est encore temps de changer la donne et de remplir l’un des objectifs du millénaire : limiter le réchauffement climatique à 2° d’ici à 2050 en divisant par 3 les émissions de gaz à effet de serre. Pour une économie durable, l’être humain doit réinventer son rapport au temps, au travail, à l’argent et aux autres… Certains acteurs incarnent déjà ce changement.
Dans le monde, plus de 2 milliards de personnes n’ont pas encore accès à l’électricité. Il est reconnu que les pays riches sont exagérément dépendants des énergies fossiles ou nucléaires alors que les pays en développement peuvent encore faire le choix du renouvelable.
Les émissions de gaz à effet de serre engendrées par les activités humaines n’ont jamais été aussi élevées. C’est le constat que fait le Programme des Nations Unions pour le développement (PNUD). Entraîné par la croissance économique et l’explosion démographique, le changement climatique a des effets très étendus sur les systèmes humains et naturels dans tous les pays, sur tous les continents.
Des conséquences affreuses…
Les modifications de températures que subit l’environnement sont la conséquence du réchauffement climatique dont souffre le globe terrestre. En effet, plusieurs causes sont évoquées parmi lesquelles la destruction de la couche d’ozone par l’action de l’homme à travers l’effet de serre. L’Afrique est le continent le plus touché pourtant elle est moins responsable de la dégradation de la couche d’ozone.
L’effet de serre n’est pas toujours négatif mais la chaleur générée par lui contribue au réchauffement de la planète. Les populations les plus touchées sont celles situées sur les côtes du littoral. En fait, la majeure partie de chaleur fournie par l’effet de serre est stockée dans les océans qui n’arrêtent pas de chauffer et dès qu’ils libèrent cette chaleur, elle arrive avec la plus grande énergie et frappe de plein fouet les populations.
Raison pour laquelle dans la plupart des cas, il fait de plus en plus chaud dans les zones qui bordent le littoral des océans. Ce phénomène engendre la désertification et les grandes pluies dans les Régions à grande pluviométrie et bien d’autres selon l’Organisation mondiale de la Météorologie (OMM). Les femmes et les enfants seraient les plus affectés quant aux conséquences du changement climatique.
Dans les zones à forte pluviométrie, les inondations affectent les secteurs de la santé avec le choléra, la famine, la malnutrition et la dénutrition. L’insalubrité s’installe à cause du manque d’habitation et dans les régions chaudes. C’est le développement des maladies cardiovasculaires, les maladies de la peau et tout ce que cela comporte.
Dans tous les cas que ce soit dans les zones chaudes ou froides, les changements climatiques changent négativement le mode de vie des populations. Raison pour laquelle des méthodes d’adaptation devraient être urgemment trouvées ou renforcées pour faire face aux changements climatiques afin d’améliorer les conditions de vie des populations.
Avec le réchauffement de l’atmosphère et des océans, les quantités de neige et de glace ont diminué et le niveau des mers s’est élevé. La température à la surface de la terre devrait augmenter au cours du XXIe siècle et si des mesures ne sont pas prises, cette augmentation pourrait dépasser trois degrés Celsius pendant ce siècle.
Du fait des effets du changement climatique sur le développement économique, les ressources naturelles et la pauvreté, la lutte contre celui-ci est devenue un élément indissociable de la réalisation des objectifs de développement durable. Pour limiter à 2° le réchauffement climatique, l’objectif de l’humanité est pourtant simple : diviser par 3, les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines.
En trouvant des solutions abordables et modulables face au chaos climatique, les progrès accomplis au cours des dernières décennies ne seront pas sapés par ce phénomène et les pays auront des économies saines et résilientes.
Comment faire pour établir des biens et services qui seront nécessaires à l’homme tout en respectant l’environnement ? Comment l’industrie va-t-elle s’adapter ?
Ce nouveau monde qui produit plus propre existe déjà avec des usines qui économisent des ressources naturelles, qui deviennent autonomes en utilisant des énergies renouvelables, en valorisant leurs richesses, en utilisant les Technologies de l’information et de la communication (TIC), en inventant de nouveaux modes de production.
Cette révolution de l’industrie ne se fera cependant pas sans les consommateurs. Des consommateurs avertis et responsables qui, eux aussi, sont appelés à fabriquer durable et écolo. C’est ainsi que certains consommateurs font le pari du 100% local en relocalisant l’économie. D’autres revalorisent les déchets pour créer de nouvelles richesses. Des citoyens lancent des monnaies alternatives pour s’émanciper du système monétaire actuel.
D’autres encore se regroupent pour partager leur savoir-faire et produire autrement (FabLab). Une manière plus collaborative et adaptée à l’environnement. Une révolution qui bouleverse même le monde du travail, abolit les hiérarchies et remet l’humain au cœur du système.
Des exemples sur le plan mondial…
La ville « Zéro déchet », San Francisco (en Californie), en est un. Le recyclage des parapluies en Chine, la monnaie locale parallèle qui s’échange contre la monnaie nationale à Bristol au Royaume-Uni où 1 Livre Sterling égale à 1 Livre de Bristol, sont aussi des cas exemplaires.
« Shamengo », le transport à la voile (bateau écolo en fibre de jute), les FabLab qui relocalisent l’économie, l’utilisation de biogaz, l’utilisation de la géothermie (chaleur de la terre) comme en Espagne, sont des exemples parmi tant d’autres.
Voici l’histoire d’un village pas comme les autres, qui a décidé de tenter, il y a belle lurette, le pari de l’énergie solaire. Pendant près d’un siècle, les habitants de « Soldiers Grove », Wisconsin aux Etats-Unis, essayèrent vainement de contenir la force de la rivière voisine Kickapoo River. Après avoir subi plusieurs inondations dévastatrices, les habitants décidèrent en 1978 de déménager leur village entier un peu plus en hauteur. Alors que les prix de l’énergie augmentaient dangereusement, ils prirent la décision de s’en remettre à l’énergie solaire. Plus de 30 ans après, la persévérance des habitants de Soldiers Grove a finalement payé et le village solaire est devenu un modèle du genre.
Une autre initiative louable : Et si le jardinage et la cuisine étaient inscrits au programme des écoles ? C’est la recette appliquée à l‘école Martin Luther King de Berkeley aux Etats-Unis. Objectif : donner le goût du développement durable aux enfants.
Découvrir aussi : Les 12 meilleurs projets de la COP21
Quelques exemples sur le continent africain…
L’accès à l’énergie électrique demeure encore un luxe pour nombre d’Africains. Un mal pour un bien, serait-on tenté de dire, dans la mesure où ce contexte semble stimuler la créativité des Africains (et pas seulement) qui, las d’attendre en vain des initiatives venant des pouvoirs publics, rivalisent d’ingéniosité pour trouver des solutions alternatives pour combler les besoins énergétiques de leurs domiciles, leurs quartiers, leurs villes et même de leurs pays. Voici quelques-unes de ces initiatives.
Comme le montrent les dernières données de la Banque mondiale (couvrant la période 2011-2015), dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, plus de la moitié de la population n’a pas accès à l’électricité. Une situation qui inspire de nombreux acteurs résolus à faire sortir l’Afrique de « l’ombre » à partir d’idées telles que :
Produire de l’électricité à partir de bouses de vaches…
C’est ce à quoi s’attèle la société sud-africaine Bio 2 Watt. Comme bien d’entreprises de recyclage de biomasse, son modèle se base sur une transformation classique des déchets biodégradables en méthane, puis l’utilisation de ce méthane comme matière première pour produire de l’électricité. Une prouesse qui ferait d’elle aujourd’hui le fournisseur exclusif des usines du constructeur automobile BMW en Afrique du Sud.
Acheter de l’énergie solaire à l’heure à partir de son téléphone mobile…
C’est désormais possible, grâce à l’entreprise kényane M-Kopa, qui met à la disposition des populations de plusieurs pays d’Afrique de l’Est, un kit comprenant un panneau solaire, un boîtier de contrôle mural, trois lampes, un chargeur de téléphone.
Comme expliqué ici le principe de ce service est simple : « Un capteur solaire individuel est installé dans chaque foyer moyennant 35 dollars, puis le client s’acquitte de 43 cents par jour sur une durée d’un an. Ce paiement quotidien se fait par téléphone portable interposé en utilisant par exemple les services financiers de la société kényane M-Pesa, structure totalement indépendante et qui rassemble plus de 12 millions de consommateurs ».
Une initiative qui remporte un franc succès, si l’on se fie au nombre sans cesse croissant des personnes qui souscrivent à ce service.
Des ordures ménagères en guise de combustibles…
Le charbon de bois, étant l’un des combustibles les plus utilisés par les ménages aux revenus modestes, produire du charbon de meilleure qualité, moins cher et surtout moins polluant, était presque devenu une urgence.
C’est dans ce contexte qu’ont émergé des projets tels que Kemit Ecology au Cameroun, qui produit du charbon bio à partir de déchets végétaux (épis de maïs, résidus de cannes à sucre, épluchures de bananes, etc.). Un projet de bioénergie loin d’être isolé car sur le continent, les initiatives similaires se multiplient.
C’est le cas notamment au Togo où l’ONG Action en faveur de l’homme et de la nature ambitionne elle-aussi de fabriquer du charbon biologique à partir de balles de riz et le cas aussi au Burkina Faso avec le projet Fasobiogaz.
Recharger son téléphone en faisant du vélo…
C’est désormais possible grâce à deux étudiants kényans (Jeremiah Murimi et Pascal Katana) qui ont mis au point un chargeur intelligent alimenté par la dynamo d’un vélo. Une initiative qui tombe à point nommé dans la mesure où, le vélo est le moyen de locomotion le plus fréquent dans les campagnes kényanes.
Sa dynamo peut donc être connectée au chargeur du téléphone portable et il faut une heure de pédalage pour recharger entièrement le téléphone. Cette invention vient ainsi soulager les villageois qui jusque-là, devaient parcourir de longues distances pour aller faire charger leurs téléphones à l’aide de panneaux solaires ou de batteries de voitures au prix de dollars.
Fabriquer des éoliennes à partir de matériels de récupération…
D’une capacité d’un kilowatt par heure, c’est l’une des premières réalisations des jeunes entrepreneurs de « OuagaLab » (un carrefour numérique libre et ouvert), le tout premier FabLab du Burkina Faso. Une initiative louable qui ferait même des émules.
Des initiatives à encourager que viendront peut-être compléter des projets disposant de moyens financiers et/ou politiques plus importants, tels que le projet Akon Lighting Africa du rappeur sénégalo-américain Akon, le très ambitieux « Plan Marshall » pour l’électrification du continent prôné par l’ancien ministre français de l’écologie Jean Louis Borloo, ou encore le projet « Power Africa » du président américain Barack Obama, pour ne citer que ceux-là. Le moment est certainement venu pour l’Afrique de « sortir enfin de l’ombre ».
Le Burkina n’est pas en reste !
Au « Pays des Hommes intègres », nombre d’acteurs essayent tant bien que mal de « bouger vert » ou de convertir le maximum de personnes à la protection de l’environnement.
Lire aussi : Invention Tech : Zoom sur un développeur de feux tricolores solaires à Ouaga
Invention tech : Zoom sur un créateur de feux tricolores solaires à Ouaga
Amidou Derra surnommé le « fou de la forêt », lui, veut faire de son exploitation située à un kilomètre au Nord-Ouest de Dédougou, une formation forestière qui pourra attirer des visiteurs. Il désire cultiver chez tous l’esprit de la préservation de la nature. Ce contrôleur des eaux et forêts à la retraite regrette la dégradation du climat due à l’action de l’homme et invite chacun à jouer sa partition.
Ce sont des hectares de forêts qui sont dévastées chaque jour pour obtenir la pâte à papier à partir de fibres contenus dans le bois. Sachant qu’un arbre permet la production de 8.000 à 10.000 feuilles de papier, ces chiffres paraissent exorbitants. Et cela ne concerne pas uniquement les ressources en arbres mais également celles en eau.
En effet, la production d’une seule feuille de papier peut nécessiter jusqu’à quarante centilitres (40cl) d’eau, ce qui devient énorme à grande échelle. Au plan des dépenses publiques, l’achat du papier, les impressions, les photocopies, les reproductions pèsent énormément sur le budget de l’Etat. En dématérialisant les documents et en les signant de façon électronique, ce sont des dizaines de milliers d’arbres qui pourront être sauvés à terme. D’où l’importance de l’instauration d’une Journée burkinabè « Sans Papier », chaque 17 Décembre.
Les autorités soutiennent que l’utilisation efficiente des TIC peut réduire « la facture écologique » et qu’elles ont un apport positif sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Des secteurs impulsés par les TIC présentent des atouts pour l’environnement.
Il s’agit notamment du télétravail et des réunions à distance, de l’optimisation des transports et des déplacements, du e-commerce, de la dématérialisation des procédures administratives et la minimisation des consommations énergétiques des bâtiments. Les TIC sont aussi des technologies de transformation qui améliorent la capacité des utilisateurs à créer et à s’adapter.
Il y a comme exemples de ces transformations, l’utilisation des TIC pour améliorer les pratiques agricoles et forestières, contrôler la pollution de l’air et de l’eau, améliorer les moyens de prévenir les catastrophes et d’y remédier, améliorer l’efficience des secteurs de l’énergie, des transports et des biens et services et utiliser les réseaux sociaux pour opérer des changements d’attitudes et de comportements.
Une Journée Burkinabè sans papier donne ainsi l’occasion à tous de prendre de bonnes résolutions et d’encourager son entourage à repenser l’utilisation du papier de manière plus intelligente : consommer moins de papier chaque jour en n’imprimant les documents que si cela est nécessaire, imprimant toujours les documents en recto/verso, exploitant au maximum les procédures administratives dématérialisées du e-gouvernement, archivant les documents administratifs grâce aux outils GED (Gestion électronique des documents).
Car, réduire la consommation de papier de seulement 10% permettrait une réduction de la consommation de CO2 à hauteur de 1,6 million de tonnes dans le monde. Alors, il faudrait faire des TIC, un outil essentiel dans la gestion quotidienne des organisations et un moyen de lutte pour la préservation de l’environnement.
Des initiatives louables au Burkina…
En début janvier 2016 sur la chaîne panafricaine d’informations, AFRICA24, quelques jours après son élection, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a exprimé son intention de booster le secteur énergétique du pays en mettant l’accent sur l’énergie solaire : utilisation, fabrication locale des matériaux solaires, etc.
Il entend multiplier les mesures d’efficacité énergétique, comme la pose des lampes économiques et de films plastiques dans les édifices publics et diversifier les sources de productions d’énergie.
Les nouvelles autorités du Burkina comptent mettre en place une Agence nationale des énergies renouvelables dont la vocation première est de gérer les activités du solaire. Elle sera également une sorte de technopole de la transition énergétique qui va abriter un Institut des énergies renouvelables, des usines de montages du matériel solaire et un laboratoire de recherche appliquée et de contrôle.
Le projet de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli, zone située à la sortie Ouest de Ouagadougou, et le projet d’électrification rural décentralisé par système solaire photovoltaïque (PERD/SPV) sont salutaires. Le projet de Zagtouli dont bénéficie la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) est financé principalement par l’Agence française de développement (14,7 milliards FCFA), par l’Union Européenne (16,3 milliards FCFA) et par la Banque européenne d’investissement (15 milliards FCFA).
Le PERD/SPV estimé à 6,7 milliards FCFA sera assuré à 90% par la Banque islamique de développement et à 10% par l’Etat Burkinabé et au total, 3 400 ménages, soit plus de 27 000 personnes, 130 écoles, 50 centres de santé et 90 centres communautaires seront atteints d’ici à 30 mois.
{ Vidéo } : Jean Lamy, Chef de la délégation de l’Union Européenne : « Le Burkina Faso est un pays riche de son soleil » !
Les enjeux de la lutte contre les changements climatiques transcendent les Nations et le Burkina Faso n’est pas en reste de cette réalité, avait pour sa part reconnu l’Ambassadeur Jean Lamy dans son discours d’introduction de la 10e de la JOD. Pour le Chef de la délégation de l’UE, l’un des « partenaires sûrs » du Burkina Faso, plusieurs secteurs de la vie socio-économique du pays, en l’occurrence l’agriculture, l’élevage, l’alimentation, la santé, subissent la péjoration du climat.
De ce fait, a-t-il soutenu, la lutte contre les changements climatiques est « un enjeu de développement et de paix » pour les Nations et le Burkina Faso en particulier. L’Accord de Paris, conclu le 12 décembre 2015, précise à son deuxième article qu’il vise à renforcer la riposte mondiale à la menace des changements climatiques et de la lutte contre la pauvreté, notamment en contenant l’élévation de la température moyenne de la planète en dessous de 2° C et en poursuivant l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5° C.
Etant entendu que cela réduirait sensiblement les risques des effets des changements climatiques en renforçant les capacités d’adaptation à ces effets néfastes et en promouvant la résilience à ces changements et un développement à faible émission de gaz à effet de serre, d’une manière qui ne menace pas la production alimentaire et en rendant les flux financiers compatibles avec un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résiliant au chaos climatique.
L’Accord de la COP21, qui scelle ainsi un nouveau pacte mondial sur le climat, doit être appliqué conformément à l’équité et au principe des responsabilités communes mais différenciées, en tenant compte des capacités respectives, eu égard aux contextes nationaux.
Selon un rapport publié récemment en mi-mars 2016 par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), doubler la part des énergies renouvelables d’ici à 2030 est plus rentable que la lutte anti-pollution.
Le nécessaire tranfert des technologies et du partage d’expériences…
Il faut donc exploiter les nombreuses pistes de solutions. Il s’agit surtout du transfert des technologies, du partage d’expérience en commençant par l’ouverture des données (Cf. Initiative Open Data) et rendre ces données libres d’exploitation. Il y a aussi la biodiversité, la promotion de l’économie verte, le fait de redonner vie aux objets (recyclage) et la promotion de l’écocitoyenneté.
Il faudrait aussi penser à une symbiose industrielle en essayant de s’échanger entre Nations les déchets industriels (solution écolo gagnant-gagnant), à promouvoir la pêche durable, la protection d’au moins 20% des océans, de fabriquer des sachets ou objets « rapidement biodégradables » (Exemple de l’entreprise allemande TRIGEMA avec son tee-shirt écolo), favoriser le recyclage des eaux (Exemple avec la douche écologique « Showerloop » de l’ingénieur finlandais, Jason Selvarajan).
La création et la vulgarisation des avions solaires (Exemple : Solar Impulse des Suisses Bertrand Piccard et André Borschberg), des voitures électriques (En France, en Ouganda, etc.), des voitures bioplastiques économisant 50% de matières premières non renouvelables, des feux tricolores solaires, des lampadaires solaires, des réfrigérateurs écolo fonctionnant sans électricité (le Mitti Cool Refrigerato en Inde), des chaussures écolo, des parapluies écolo, sont entre autres des projets existant déjà à travers le monde et qu’il faudrait travailler à encourager et/ou élargir partout.
Noufou KINDO
Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !