La minoterie du Faso : Bientôt de la farine de blé compétitive

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La Minoterie du Faso (MINOFA) a démarré effectivement ses activités le  12 mars 2016 sur les cendres d’une des anciennes usines du Burkina Faso, les Grands moulins du Burkina (GMB). C’est au cours d’une sortie de production journalistique que nous avons pu faire le constat le 23 avril 2016. 

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Cette nouvelle usine ambitionne d’optimiser la production et le rendement afin de permettre aux consommateurs d’acquérir, moins cher que sur le marché, la farine de blé produite et dans les normes de qualité requises par le laboratoire national de santé publique.

La MINOFA a été créée en 2012 en remplacement justement des GMB fermés depuis 2008, selon le directeur général Ignace Traoré, qui, lui, a été nommé en 2013 pour relever le défi de la transformation du blé au Burkina.

"La minoterie du Faso a besoin d'un fonds de roulement pour s'approvisionner suffisamment en matière première"
Le DG Ignace Traoré : « La minoterie du Faso a besoin d’un fonds de roulement pour s’approvisionner suffisamment en matière première »

Après sa mise en place, la nouvelle équipe a procédé au remplacement des appareils défectueux et/ou hors d’usage. Après la fermeture de l’ancienne unité industrielle, certains matériels ont été saccagés, pillés ou volés. Afin de remettre l’entité sur les bons rails, par exemple «17 km de câbles électriques ont été nécessaires».

La réhabilitation a coûté environ de 2,5 milliards de francs CFA financés par l’Etat à hauteur de 2 milliards de F CFA et le reste par des établissements financiers. Tout compte fait, le besoin de financement additionnel pour une réhabilitation totale est de l’ordre de 2 milliards  de F CFA, a indiqué le DG.

D’une capacité de production de 150 tonnes par jour selon le chef de la production Georges W Koshinga, la minoterie du Faso emploie déjà une trentaine de personnes aujourd’hui, et envisage atteindre 100 à sa vitesse de croisière.

En perspective, la MINOFA compte renouveler les appareils qui lui permettent de pouvoir transformer aussi le maïs, car jusque-là c’est le blé seulement qui constitue la matière première de l’usine réhabilitée.

La difficulté et la principale actuellement selon le DG c’est le besoin d’un fonds de roulement pour commander beaucoup plus de matières premières en vue de lancer véritablement la production.

Boureima LANKOANDE

Burkina24

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