Nathanaël Ouédraogo à la rencontre des commerçants : « Chacun doit pouvoir exercer son métier pour gagner son pain »
Nathanaël Ouédraogo, le candidat qui veut faire de Ouagadougou, une ville à visage « humain » est allé à la rencontre des commerçants installés tout le long de l’Avenue de la Nation. Ce lundi 16 mai 2016, il était auprès de ces jeunes, qui mènent leurs activités génératrices de revenus dans des conditions « difficiles », pour les écouter et vivre ce qu’ils vivent au quotidien.
Ils sont nombreux ces jeunes, qui se lèvent le matin et rejoignent leur tablier avec le parapluie comme hangar pour se protéger des rayons solaires à la recherche de leur pitance quotidienne. Le commerce de consommables électroniques, c’est leur activité génératrice de revenus, qu’ils mènent aux abords du bitume au péril de leur vie.
Rêvant d’une ville à visage « humain », le candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) était dans les rues de la ville ce lundi pour dit-il toucher du doigt les réalités de ces commerçants. « Il n’est pas de gaieté de cœur de quelqu’un de laisser un bureau climatisé pour venir s’asseoir au soleil pour vendre des cellulaires, des unités. S’ils le font c’est parce qu’ils sont dans l’obligation de la faire », dit-il
Nathanaël Ouédraogo promet de la sécurité et de la quiétude à ces commerçants, qui sont à la merci de toutes sortes d’intempéries allant de la fumée dégagée par les automobiles et motocyclettes, des rayons du soleil à la poussière. Toute chose qui est « dangereux » pour eux.
« Au moment où nous serons à la tête de la mairie, nous allons faire en sorte qu’ils soient en sécurité, qu’ils puissent exercer leur commerce en toute tranquillité sans tracasseries », promet-il. Une promesse qui vient comme une bouffée d’oxygène pour Issaka Sawadogo, vendeur de téléphones. « On est sur la route. C’est un peu coincé. On va le soutenir pour voir ce qu’il va nous faire », a-t-il dit.
Selon Nathanaël Ouédraogo, toutes les activités génératrices de revenus entreprises dans la ville seront soutenues, amplifiées et accompagnées avec des crédits sans oublier les espaces aménagés pour la circonstance, parce qu’avant tout « c’est ça le métier du citadin ».
Un citadin qui n’est plus cultivateur, « parce qu’il n’y a plus de terres à cultiver ». Et celui qui passe du statut de paysan à ouvrier ou commerçant pour gagner sa pitance quotidienne et celle de sa famille mérite d’être accompagné, a soutenu le candidat, car dit-il « chacun doit pouvoir exercer son métier pour gagner son pain ».
Alain Ilboudo vend lui aussi des téléphones devant le siège d’une des compagnies de téléphonie mobile de la capitale. Il dit être « heureux » de la visite du candidat, mais attend le changement promis. « Quand il promet, il faut qu’il tienne ça », dit-il.
Oui Koueta
Burkina24
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