Des journalistes formés pour l’amélioration de l’inclusion des personnes handicapées
Pour de meilleures conditions des personnes handicapées, le réseau a organisé un atelier les 14 et 15 décembre 2017 à Ouagadougou, à l’endroit des hommes des médias.
Une maladie, un accident survient et l’on peut devenir une personne en situation de handicap. L’on peut naitre avec un handicap ou l’avoir par la suite. Nul ne peut affirmer qu’il est épargné à ce problème.
Le réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion des droits des personnes handicapées (RéJCOPH) a organisé un atelier de 48 heures. Il s’est agi de définir la place et le rôle des médias dans l’amélioration de l’inclusion des personnes handicapées en renforçant les connaissances et compétences des hommes et femmes de médias membres du RéJCOPH sur le handicap.
« Avoir un regard de solidarité et non de pitié… mettre fin aux stéréotypes (négatifs et positifs) et aux préjugés à l’endroit des personnes handicapées ». C’est le souhait du réseau.
Pour le coordonnateur national du réseau, Charles Ouédraogo, le Burkina Faso est en phase avec les textes internationaux relatifs à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées. Mais force est de reconnaitre que l’application de ces lois n’est pas encore une réalité au Burkina Faso, déplore le réseau. Néanmoins, il reconnait que des efforts sont consentis par les partenaires techniques et financiers, la société civile et le gouvernement pour donner du sourire aux personnes vivant avec un handicap.
Comment améliorer les conditions de vie de personnes vivant avec un handicap ?
Le réseau qui a été mis en place en 2015, s’est donné pour mission de promouvoir les droits des personnes par une communication inclusive et la sensibilisation à travers les médias.
Pour améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec un handicap, plusieurs choses sont à bannir, selon la modératrice, Nicole Ilboudo. Ce sont, entre autres, les stéréotypes négatifs comme positifs.
Les donateurs devraient poser des actes de solidarité et non de pitié, car ce dernier n’honore pas la personne en situation de handicap. Des formations à l’endroit des personnes en situation de handicap sur leurs savoir-vivre et savoir-être sont à accentuer, a reconnu le réseau.
Pour le coordonnateur national du réseau, Charles Ouédraogo, les attentes du réseau sont que leurs collègues journalistes, s’impliquent dans la promotion des droits des personnes handicapées en faisant des articles d’interpellations et de félicitations quand il le faut.
Boukary Savadogo, secrétaire permanent du conseil national multisectorielles pour la protection et la promotion des droits des personnes handicapé du ministère de la femme, président de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, a indiqué qu’en tant que structure technique de mise en œuvre des orientations, « notre rôle est de travailler à renforcer le partenariat avec tous les segments de la société afin que la question de l’inclusion soit une inclusion dans le pays ».
Les journalistes qui ont participé à cet atelier sont sortis nantis d’un dispositif sur les bonnes pratiques en matière d’inclusion.
Irmine KINDA
Burkina 24
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