Simon Compaoré : « Le Burkina Faso avance »

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Le vendredi 29 décembre 2017, cela fait 24 mois jour pour jour que Roch Kaboré, sous la bannière du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), a été porté à la magistrature suprême du Burkina Faso. Son parti, dont la présidence par intérim est assurée par Simon Compaoré, a dressé un bilan élogieux de la gestion sans manquer de dénoncer certains faits.

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Un des faits dénoncés par Simon Compaoré, président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) est la récente agitation sur le campus universitaire. Selon le parti, cette quête des droits sociaux est légitime, mais faut-il, indique Simon Compaoré, éviter les formes maximalistes propres à fragiliser le tissu social. « Comment accepter que le temple du savoir se transforme en scène de barbarie ? », interroge-t-il.

Du bilan des deux ans de gestion, le MPP affirme que les « lignes bougent et que le Burkina Faso, loin d’être figé sur place, avance (…). Il n’y a pas un seul ministère où on peut lire au tableau : réalisation néant ». Mais, modère le président par intérim du parti, Simon Compaoré, « cette avancée » ne doit nullement occulter « nos insuffisances et nos difficultés sous peine de tomber dans la béatitude ». Il a, par conséquent, appelé les militants à se départir de tout germe d’amertume et de se mobiliser autour du PNDES pour que ce dernier puisse atteindre « sa vitesse de croisière ».

Au nombre des insatisfactions, la lutte contre les lourdeurs administratives ont été citées comme étant « à la base du blocage de certains projets ». En sus de cet aspect, selon Simon Compaoré, il continue d’avoir un défi à l’autorité de l’Etat et pour y contrer, « il faut un sursaut national ».

Une autre insuffisance notée par le président par intérim concerne la fronde sociale.  A ce propos, « ce que l’année 2017 nous a donné à observer, est inquiétant. De Maurice Yaméogo au pouvoir déchu, on n’a jamais vu une telle avalanche de revendications (et) nous n’avons pas pu arrêter cette avalanche », reconnait-il.

Qu’à cela ne tienne, pour l’année 2018, le MPP l’a déclarée « année de mobilisation générale, de travail, de la conjugaison de toutes les énergies positives de toutes les forces productives, l’année de mouvements dans tous les secteurs de la vie économiques et sociale ».

Ignace Ismael NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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