Secteur « production agro-sylvo-pastorale » : Des acquis mais aussi des efforts à fournir

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 Le cadre sectoriel de dialogue « production agro-sylvo-pastorale » tient sa première session 2020, ce mardi 18 août 2020 à Ouagadougou. Cette session va permettre, non seulement d’examiner et valider le rapport de performance semestriel de 2020, mais aussi de mener la réflexion sur la contribution du secteur à la formulation du référentiel national de développement 2021-2025.

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Des réalisations du cadre sectoriel de dialogue « production agro-sylvo-pastorale »,  c’est un bilan à mi-parcours satisfaisant que tire le ministre de l’agriculture, Salifou Ouédraogo.

« Nous pouvons dire que le bilan est satisfaisant parce qu’à ce niveau, nous estimons à 52% de taux d’exécution physique et à 50% du taux d’exécution financière, donc nous pensons que c’est déjà bon », dit-il.

A l’en croire, malgré les difficultés rencontrées avec l’apparition de la maladie du Covid-19, la crise sécuritaire persistante et les remous sociaux au sein de certains ministères, des acquis ont été enregistrés dans le domaine de l’accès des acteurs aux facteurs de production, des aménagements  de bas-fonds et espaces pastoraux, la mobilisation des ressources en eau, la production des plants pour la reforestation, le renforcement de la capacité  de résilience des ménages vulnérables. « Cependant des efforts importants, reconnait-il,  restent à faire pour l’atteinte des différentes cibles ».

Il faut noter que cette session est l’avant-dernière dans le registre du PNDES et des constats chez le monde rural, «des indicateurs d’effets sont déjà atteints avec un taux de 100%, d’autres moyennement atteints. Cependant, il y a des indicateurs qui n’ont pas connu un début de démarrage jusqu’à présent à quelques encablures de la fin du PNDES », affirme Nour Al Ayatt Ouédraogo, représentant des acteurs non étatiques, tout en reconnaissant les efforts du gouvernement.

Des efforts à fournir

Le chef de file des partenaires techniques et financiers, Dauda Sau,  a attiré l’attention sur le fait que le niveau de performance souhaité ne sera pas atteint. Et ceci, parce qu’explique-t-il, « nous avons noté que plusieurs des indicateurs ne sont pas à des niveaux de réalisations escomptés et surtout les investissements structurants sans lesquels, le développement du secteur n’est pas possible, sont faiblement réalisés ».

Outre les recommandations formulées à l’endroit du gouvernement, il a appelé à redoubler d’efforts ensemble au regard du temps (6 mois) qui reste avant la fin du PNDES. Ces efforts pour lui, doivent non seulement porter sur la priorisation des actions afin de mieux influer sur les indicateurs socioéconomiques du secteur et une utilisation efficiente des ressources financières.

Pour ce faire, il renouvelle l’engagement et la disponibilité des PTF à accompagner davantage le gouvernement pour des performances accrues au cours de la période à venir et pour le prochain référentiel national de développement.

En rappel, cette session est aussi l’occasion pour le cadre sectoriel de dialogue de capitaliser les bonnes pratiques et de mener les réflexions sur sa contribution dans le nouveau référentiel national 2021-2025.

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