Droits humains : « Il y a des règles à respecter même en cas de conflit »

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Les 17 et 18 septembre 2020, le Ministère des Droits Humains et de la Promotion Civique (MDHPC) a organisé une formation à l’endroit des journalistes à Ouagadougou. Il a été question à cette formation d’outiller les hommes de médias sur le Droit International humanitaire (DIH)

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En temps de guerre ou de conflit, tous les coups ne sont pas permis ! Les bénéficiaires de la formation sur le droit international humanitaire l’ont compris à cette formation, où ils ont amélioré leurs compétences sur les règles qui régissent le Droit International Humanitaire (DIH).

Les journalistes qui interviennent dans les situations de conflit armé le font souvent au péril de leur sécurité et leur vie compte tenu des risques auxquels ils sont exposés. A cet égard, les initiateurs de cette formation ont voulu apporter des éclaircissements sur les règles qui les protègent en pareille situation, les obligations auxquelles ils sont tenus, ainsi que les règles qui régissent le Droit International Humanitaire (DIH).

« Du moment où l’Etat a ratifié les textes relatifs au DIH, les textes lui font obligation de diffuser les règles du DIH »

Bien avant le début des travaux, le Conseiller technique du ministre des droits humains, Paulin Zombré a expliqué le bien-fondé de la formation à l’endroit des journalistes, mais également déploré les exactions en temps de conflits. « De plus en plus les conflits sont récurrents dans nos sociétés, et le monde en général. De plus en plus, les gens foulent au pied le droit humain lors de ces conflits parce que ça s’appelle la guerre. Il y a des règles à respecter même en cas de conflits et il est bon que les journalistes puissent le savoir et dupliquer cette information auprès des masses, pour que les gens puissent savoir (…) », a-t-il avancé.

A la suite du Conseiller technique, la Secrétaire Permanente du Comité Interministériel des Droits Humains du DIH, Julie Yonli/Yameogo, par ailleurs formatrice a ajouté que l’activité s’inscrit dans le cadre général des activités de diffusion du DIH qui est une obligation conventionnelle de l’Etat.

« Du moment où l’Etat a ratifié les textes relatifs au DIH, les textes lui font obligations de diffuser les règles du DIH et cette diffusion doit se faire au profit aussi bien des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), que de la population civile dont les journalistes », a-t-elle ajouté.

Les journalistes ont au cours de cette formation de deux jours, appris plusieurs modules tels que les généralités sur le DIH, les qualifications juridiques des situations de violence, les personnes et les biens protégés par le DIH.

Irmine KINDA
Burkina24

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