Eaux et assainissement au Burkina Faso : Ambroise Ouédraogo dialogue avec les acteurs
Niouga Ambroise Ouédraogo, ministre de l’eau et de l’assainissement, a échangé avec les services de police de l’eau venus des treize régions du pays le vendredi 18 décembre 2020 à Bobo-Dioulasso.
L’eau c’est la vie, dit-on. D’où l’importance d’avoir un service qui puisse veiller sur la réglementation de celle-ci. C’est ainsi qu’en 2014, le service de police de l’eau a vu le jour. Et ce service est aujourd’hui présent dans toutes les treize régions du Burkina Faso. Il renferme en son sein plusieurs corps issus, entre autres, de la gendarmerie, de la police nationale et municipale. Ils travaillent pour le respect de la réglementation en matière d’eau.
Cette rencontre, a expliqué le ministre de l’eau et de l’assainissement, a été initiée afin de réaffirmer le rôle des services de police de l’eau. Et également, les encourager pour la mission « noble et salvatrice » qu’accomplissent ces services malgré les difficultés auxquelles ils font face.
Niouga Ambroise Ouédraogo a révélé que l’insuffisance d’accès d’eau, la dégradation des écosystèmes, la pression croissante des activités économiques comme l’énergie, les mines et l’agriculture ainsi que les conflits transfrontaliers ont amené les autorités à lancer au cours des années 90, le processus d’amélioration de la gestion des ressources en eau.
Le ministre burkinabè de l’eau a indiqué qu’il s’agissait par ce processus d’amener les usagers à passer d’une approche de gestion sectorielle et fragmentée à une gestion intégrée des ressources en eau.
« En 1998, avec l’adoption du document de politique et stratégie en matière d’eau, le Burkina Faso a opté pour la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) comme approche de gestion efficiente de l’eau« , a rappelé Niouga Ambroise Ouédraogo.
Selon le ministre, ces documents ont conduit à l’adoption et à la mise en œuvre d’outils de gestion comme le plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE) en action depuis 2003.
« La mise en œuvre de ces différents plans et programmes a permis d’atteindre des résultats majeurs parmi lesquels, l’institution de la police de l’eau par l’article 53 de la loi 02-2001/AN portant loi d’orientation relative à la gestion de l’eau« , a déclaré le ministre Ambroise Ouédraogo. A l’écouter, aujourd’hui toutes les treize régions du Burkina Faso disposent chacune d’un service de police de l’eau.
Double combat
Par ailleurs, Ambroise Ouédraogo a confié que l’ambition de son département se rallie à l’engagement du président Roch Kaboré qui est de faire en sorte que tous les Burkinabè aient accès à une source d’eau pour les divers usages.
« Il y a ici, un double combat. D’abord, il faut trouver les moyens nécessaires pour construire des infrastructures hydrauliques , puis veiller à la qualité de cette eau« , a-t-il poursuivi.
Pour le responsable du service de police des Hauts-Bassins, Florentin Garba, cette rencontre permet de réajuster et tenir compte des préoccupations des acteurs intervenant dans ce domaine.
« Une rencontre comme celle-ci permet aux uns et aux autres de poser leurs préoccupations afin qu’on puisse solutionner« , a-t-il réagi.
La rencontre de Bobo-Dioulasso a permis également aux acteurs d’exposer leurs doléances à leur autorité de tutelle. Ces derniers ont demandé l’augmentation de leur budget afin de leur permettre de bien travailler.
Conscient du travail qu’abattent les agents de la police de l’eau, le ministre a décerné des lettres de félicitations aux treize responsables de la police des régions du pays.
Willy SAGBE
Burkina 24
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