Burkina Faso : Des journalistes outillés sur l’autorégulation
Les membres de l’Observatoire Burkinabè des Médias (OBM) ont organisé une rencontre sur la mise en place des points focaux dans les rédactions partenaires en vue de l’autorégulation dans les organes. L’atelier se tient sur deux jours et deux communications seront exposées. Le top départ dudit atelier est lancé ce jeudi 9 décembre 2021 à Ouagadougou.
Pour la première journée, la première communication va porter d’abord sur les questions d’éthique et de déontologie. La deuxième communication portera les questions de l’autorégulation. La deuxième journée portera sur les échanges par rapport aux points focaux.
« L’OBM c’est l’Observatoire Burkinabè des Médias. Dans tous les pays, la tendance, c’est d’avoir un régulateur. Chez nous, c’est le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) et une structure des paires, c’est-à-dire des professionnels pour l’autorégulation », a expliqué Hamado Ouangrawa, président de l’OBM.
Il a fait remarquer, qu’entre journalistes, il était possible de s’entraider pour l’observation de règles professionnelles de la déontologie, et l’observation de la morale dans la pratique professionnelle.
Le président de l’OBM a également avancé que sa structure a pour charge de travailler au sein des médias pour accompagner tous les professionnels à mieux pratiquer le métier, à observer davantage les règles et la morale de la profession, c’est-à-dire l’éthique et la déontologie.
Pour lui, la présence des points focaux dans les rédactions est pertinente car ils pourraient aider au respect de l’éthique et de la déontologie. « C’est ça, s’autoréguler en interne. Et pour le faire, nous avons besoin que dans chaque rédaction, il y ait quelqu’un, un confrère, à qui nous donnons la charge de nous accompagner dans l’observation de l’éthique et de la déontologie », a souhaité Hamado Ouangrawa.
Par ailleurs, il a soutenu qu’il serait judicieux d’accompagner l’autorité dans la gestion et la régulation juridique de la profession journalistique qui est sur un chemin véritablement délicat. « Ces dernières années, il y a l’adoption de certaines lois que nous qualifions parfois de liberticides. Au Bénin, nous avons des confrères qui sont actuellement en prison parce qu’on vient d’adopter de nouvelles lois qui permettent à l’autorité de les mettre en prison. Ces lois concernent la communication sur les réseaux sociaux et la communication en ligne », a-t-il décrié.
Et de renchérir que le travail de l’OBM est dans l’intérêt de la profession, dans l’intérêt de tous les Burkinabè et dans l’intérêt de la démocratie au Burkina Faso.
Aminata Catherine SANOU (Stagiaire)
Burkina 24
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