Situation nationale : « La solution se trouve beaucoup plus du côté de l’armée plutôt qu’ailleurs », selon l’ACLE

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L’Association des citoyens leaders (ACLE), à l’occasion d’une conférence de presse tenue ce samedi 21 mai 2022 à Ouagadougou, a donné sa lecture de la situation nationale et formulé des pistes de résolutions aux causes du phénomène terroriste. 

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Selon l’Association des citoyens leaders (ACLE), le Burkina Faso est dans une période des plus difficiles sinon la plus difficile de son histoire. « Le Burkina Faso traverse une des périodes les plus sombres de son histoire. Le pays est touché dans son amour le plus profond. Son existence en tant qu’Etat est vivement éprouvé.

Le Burkina Faso est aujourd’hui classé parmi les pays dont le niveau de risque sécuritaire est l’un des plus élevés en Afrique. Une crise alimentaire et une augmentation du coût de la vie », a dépeint Ibrahima Traoré, président de l’association.

Ibrahima Traoré
Ibrahima Traoré, président de l’ACLE.

Pour lui, « il est désormais clair que ce sont des Burkinabè qui sont en rupture de ban avec l’Etat et qui ont décidé de l’attaquer ». Cela, parce que « la classe politique, dans son ensemble, s’est montrée incapable de répondre positivement aux aspirations légitimes des Burkinabè ». 

Quatre mois après le coup d’Etat contre le régime Kaboré, l’ACLE dit constater que « le Burkina Faso est loin pour le moment de remplir les conditions d’un Etat nation digne de ce nom ». Elle dit aussi noter que « le jeu des intérêts, la corruption, l’injustice, l’égoïsme et l’intolérance persistent à tous les niveaux de la société ».

L’ACLE tient alors pour responsable, « le manque de patriotisme, l’individualisme, le clanisme, le clientélisme politique, le repli identitaire, le communautarisme, les considérations ethniques et le régionalisme » dont chaque Burkinabè a contribué à enraciner.

« Un nouveau contrat social »

Ibrahima Traoré et ses camarades ont estimé nécessaire de « réécrire un nouveau contrat social accepté par tout le monde ». Ils invitent également à « une introspection sérieuse afin d’envisager un avenir radieux pour la démocratie burkinabè au terme de la Transition actuelle ».

Pour lutter efficacement contre ce phénomène, a préconisé Ibrahima Traoré, « il faut nécessairement commencer à être intraitable avec les complices où qu’ils se trouvent ». Il a en outre invité les Forces de défense et de sécurité (FDS) « à taire leurs divergences et à mettre en avant l’intérêt général ». Car, a-t-il estimé, « la solution se trouve beaucoup plus du côté de l’armée plutôt qu’ailleurs ».

Il a somme toute fait savoir que le temps est venu d’être « des citoyens de devoir, de bienfaisance, de Justice, de tolérance et de solidarité ».

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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Un commentaire

  1. Bonjour,
    Votre analyse est globalement juste et se place au-dessus de la mêlée.
    Comment les burkinabé vont-ils faire pour aller dans le sens que vous indiquez?
    Il faut des personnes qui incarnent un haut niveau de sagesse pour servir de catalyseurs et fédérer les énergies!
    Il faut dépolitiser et refonder l’armée. L’armée, la gendarmerie, la police et les corps paramilitaires gagnent ensemble ou perdent ensemble!
    Que tous les citoyens burkinabé revoient leur rapport à l’argent, surtout à l’argent facile!
    La victoire ne peut être que possible!

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