4e édition du « Djibôn » : Sacrifices des Dozos au barrage de Tanghin

La quatrième édition du « Djibôn » a débuté ce dimanche 5 juin 2022, à Ouagadougou. Pourquoi le « Djibôn » (verser l’eau, en français) ? Selon les explications du parrain de cette édition, Konomba Traoré, en Afrique noire, les ancêtres sont localisés sous la terre, là où ils sont enterrés et non en l’air, rapporte Lefaso.net.
« On verse l’eau pour dire aux ancêtres qu’on ne les a pas oubliés, pour les remercier et qu’ils continuent de veiller sur nous, leur demander pardon et enfin se connecter à eux », a situé le Trésor humain vivant.
À l’en croire, toujours selon Lefaso.net, les ancêtres constituent un relais incontournable entre les humains et Dieu. Car, dit-il, les messages de Dieu aux humains passent par eux. Le « Djibôn », comme son nom l’indique en langue Dioula, consiste à verser de l’eau, à égorger des poulets, des cabris. Les rives du barrage de Tanghin ont été choisies pour la circonstance.
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