L’ambassade de la France au Burkina veut améliorer les conditions de vie des femmes

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L’ambassade de la France au Burkina a procédé au lancement de la 2e année du programme Projet Innovant de la Société Civile et des Coalitions d’Acteurs (PISCCA), ce jeudi 23 juin 2022, à Ouagadougou. Ce programme vise à soutenir les organisations de la société civile, mais aussi les femmes déplacées internes à une autonomisation financière. 

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Le Fonds PISCCA est un instrument d’appui de la coopération française destiné aux projets portés par la société civile. Il a pour objectif de soutenir des projets innovants et pilotes dans les domaines de développement local, de la lutte contre la pauvreté et de la satisfaction des besoins des populations les plus vulnérables. La mise en œuvre du fonds PISCCA passe par le lancement d’appel à projets à l’intention des organisations de la société civile, suivant un thème qui tient compte du contexte pays et des orientations du gouvernement pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

En effet, le programme Projet Innovant de la Société Civile et des Coalitions d’Acteurs (PISCCA), se donne comme mission de venir en aide aux populations féminines mais aussi aux personnes déplacées internes, pour que ces dernières soient indépendantes financièrement.

« C’est un programme de l’ambassade de la France qui est destiné à soutenir des organisations de la société civile pour qu’elles viennent en aide aux populations féminines, aux jeunes filles et femmes, des personnes déplacées internes, afin qu’elles puissent leur administrer des formations, pour que ces personnes puissent obtenir des compétences, afin qu’elles puissent mettre en place des activités génératrices de revenus, et ne plus dépendre exclusivement de l’aide alimentaire pour leurs subsistances et leurs prises en charge », a mentionné Franck Lalanne, attaché de coopération à l’ambassade de France au Burkina.

« Huit associations ont été financées en 2021 »

Huit associations ont été financées en 2021, et pour ce qui est de l’année 2022, 10 seront financées, à en croire Franck Lalanne, attaché de coopération à l’ambassade de la France. A peu près 2000 femmes et jeunes filles déplacées internes, y compris les populations hôtes, seront également financées et formées. L’idée des formations en faveur des personnes déplacées internes et des populations hôtes est née dans l’intention de faciliter l’intégration des personnes déplacées dans les communautés d’origines, soutient-il. 

Franck Lalanne, attaché de coopération à l’ambassade de France au Burkina

Kabre Lucie est une heureuse bénéficiaire du projet PISCCA. Membre de l’association des femmes du secteur minier du Burkina, elle entend mettre en valeur ces fonds au profit des femmes déplacées internes, qui sont réfugiées dans les sites d’exploitation artisanale d’or, sans oublier les populations hôtes.

« Nous allons travailler avec cent personnes que nous avons identifiées »

« Nous allons travailler avec les femmes des communes de Mogtedo et de Korsimoro. Je rappelle que nous sommes dans le secteur minier, donc nous travaillons avec les femmes qui sont sur les sites d’orpaillages, qui sont impactées par les actes terroristes, qui se sont réfugiées dans les sites d’orpaillages. Nous allons travailler avec cent personnes que nous avons identifiées.

On ne peut pas travailler seulement avec les personnes déplacées internes, sans adjoindre les autochtones, donc parmi les cent bénéficiaires, il y aura vingt autochtones qui vont bénéficier des activités du projet. Nous allons faire des formations, des sensibilisations sur les  thématiques de la cohésion sociale, le maintien de la paix, la prévention des conflits, enfin, améliorer le vivre ensemble », cite dame Kabre Lucie.

Kabre Lucie, bénéficiaire du projet PISCCA

« L’autonomisation économique des femmes et des déplacées internes » est la thématique retenue pour les années 2021 et 2022, pour le fonds PISCCA. Le choix de cette thématique s’explique par la crise sécuritaire que connait le Burkina Faso, créant un grand nombre de personnes déplacées, qui sont majoritairement composées de femmes et des enfants.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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