Mise en œuvre des engagements de la CIPD+25 : Le Burkina Faso peut se considérer bon élève

publicite

La Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP) à travers la Direction des politiques de population (DPP) a organisé avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), ce mardi 26 juillet 2022 à Ouagadougou, une conférence de presse sur le suivi des engagements de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD+25), réitérés en 2019 au sommet de Nairobi.   

La suite après cette publicité

Au Sommet de Nairobi, en novembre 2019, à l’occasion des 25 ans de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), pour réaffirmer leur volonté de poursuivre les efforts afin d’honorer les engagements pris en 1994, en Égypte, les participants, dont le Burkina Faso, ont pris plus de 1 300 engagements regroupés en 12 engagements fondamentaux et en cinq domaines prioritaires.

Le Burkina Faso, dans le cadre du suivi de la mise en œuvre desdits engagements élabore chaque année, par le biais de la Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP), un rapport de suivi. La connaissance et une appropriation du bilan, qui en sont faites, par l’opinion publique et les acteurs du développement sont toutes aussi nécessaires.

Cheikh Tidiane Mbengue.
Le représentant résident par intérim du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA Burkina Faso), Cheikh Tidiane Mbengue.

D’où la présente conférence dont l’objectif, des dires du représentant résident par intérim du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA Burkina Faso), Cheikh Tidiane Mbengue, « vise non seulement à informer de ce processus en cours, mais surtout faire de vous tous ici réunis (Hommes de médias et organisations de la société civile, ndlr) de véritables champions pour l’information des parties prenantes jusqu’au dernier maillon… ».

De même a-t-il indiqué, « avoir absolument besoin de la contribution, entre autres, de groupes de veille pour alerter sur les gaps qui seront constatés dans les huit prochaines années » ce, « pour espérer réaliser l’ensemble des engagements nationaux de la CIPD+25 à l’horizon 2030 ».

Après trois ans de mise en œuvre, que dire ?

Mahamadou Bokoum.
Mahamadou Bokoum, Directeur général adjoint de l’économie et de la planification.

A en croire le propos de Mahamadou Bokoum, Directeur général adjoint de l’économie et de la planification, « trois ans après le sommet de Nairobi, il convient de noter que tous les 12 engagements ont connu un début certes de mise en œuvre. Cependant, certains sont à un niveau plus avancé ». 

Gustave Bambara.
Gustave Bambara, Directeur des politiques de population (DPP).

Pour Gustave Bambara, Directeur des politiques de population (DPP), tout comme l’ensemble des conférenciers, l’on peut dire, au regard de certains indicateurs, que le Burkina Faso est un bon élève en matière du suivi de la mise en œuvre des engagements de la CIPD+25.

« En matière de mortalité maternelle, le Burkina Faso a fait un bon qualitatif. En matière de l’espérance de vie, on est allés en 2006 avec 56,7 ans et aujourd’hui, nous sommes autour de 62 ans. La mortalité infantile, on est allés de 2010 à 129 décès d’enfants de moins de cinq ans à 48 pour 1000. Ce sont des efforts importants quand on compare à certains pays. Quand on regarde les indicateurs, on sait que le Burkina Faso est dans le top premier de l’Afrique de l’Ouest », a dit le DPP.

« Assurer l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive dans le cadre de la couverture sanitaire universelle ; lutter contre la violence sexiste et les pratiques préjudiciables telles que les mariages d’enfants, les mariages précoces et forcés et les mutilations génitales féminines ; mobiliser le financement nécessaire pour mener à bien le programme d’action de la CIPD et pérenniser les acquis déjà obtenus ; tirer partie de la diversité démographique pour stimuler la croissance économique et parvenir à un développement durable ; défendre les droits aux soins de santé sexuelle et reproductive dans les contextes humanitaires et fragiles ». Voici cités les cinq domaines prioritaires du programme d’actions de la CIPD+25.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

Écouter l’article
❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×