Lutte contre la corruption au Burkina : Des jeunes et des journalistes discutent à bâtons rompus

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Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Initiative des jeunes engagés pour la promotion de l’intégrité et la lutte contre la corruption », le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) et le Réseau Burkinabè des Jeunes Leaders pour l’Intégrité (RBJLI) ont organisé un atelier d’échanges entre les jeunes et les médias ce mardi 22 novembre 2022 à Ouagadougou. Ce cadre d’échanges visait à renforcer les capacités des jeunes sur la manière dont ils pourraient utiliser les médias de façon responsable pour dénoncer les éventuels cas de fraudes et de corruption auxquels ils feront face.

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Selon le rapport de Transparency international 2021, l’indice de perception de la corruption indique que le Burkina Faso est classé 78e sur 180 pays. Ce score révèle que la corruption est une plaie au Burkina Faso qu’il faut rapidement soigner en dépit des efforts déjà consentis.

Le Centre pour la Gouvernance Démocratique et le Réseau Burkinabè des Jeunes Leaders pour l’Intégrité ont décidé de prendre ce phénomène à bras-le-corps en impliquant les jeunes, qui selon eux, constituent la frange la plus importante de la population et la plus susceptible d’emboiter les pas aux corrupteurs.

Boukary Ouoba, journaliste, est celui qui a joué le rôle de facilitateur et de communicateur lors de cette journée d’échanges. Revenant sur le but de la rencontre du jour, il a indiqué que « il était question de collaboration entre les jeunes et les médias dans le cadre de la lutte contre la corruption.

Il était nécessaire de voir comment les jeunes qui à travers leurs organisations sont engagés dans la lutte contre la corruption, peuvent profiter des opportunités, des occasions qui sont offertes ou existent dans les médias.

Aussi, que les médias voient aussi de leur côté comment ils peuvent utiliser ces jeunes-là dans leurs programmes car les médias aussi ont pour vocation d’une certaine manière la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. Donc il est utile qu’ils puissent ouvrir un certain nombre de possibilités à ces organisations de jeunes ».

Boukary Ouoba communicateur et facilitateur de la rencontre
Boukary Ouoba communicateur et facilitateur de la rencontre

Selon lui, il était important ce cadre qui a permis à tout un chacun de prendre la parole et s’exprimer. Lors des échanges, il est ressorti que les jeunes constitués en organisations de la société civile (OSC) ont besoin des médias pour parvenir à lutter convenablement contre la corruption au Burkina Faso et vice versa.

« C’était une bonne ambiance et parfois houleuse parce qu’on s’est rendu compte qu’effectivement les uns et les autres avaient des critiques à formuler », a justifié le communicateur Boukary Ouoba. Joseph Naon, secrétaire général du RBJLI et participant à la rencontre a apprécié les échanges qui ont eu lieu et a formulé le vœu que ce cadre permettra de conscientiser et promouvoir la bonne gouvernance au Burkina Faso.

Joseph Naon, secrétaire général du RBJLI et participant à la rencontre
Joseph Naon, secrétaire général du RBJLI et participant à la rencontre

« Cette formation rentre dans le cadre de la lutte contre la corruption. C’est une thématique d’actualité au regard des enjeux de notre pays et on s’est dit que nous, jeunes, devrons être outillés suffisamment à promouvoir la bonne gouvernance, la transparence dans la gestion de la chose publique.

C’est vraiment avec enthousiasme et fierté que nous avons participé à cette activité de formation. Nous sommes outillés et nous pensons que chaque couche sociale peut jouer sa partition pour la bonne gouvernance et notamment nous, les jeunes », a exprimé Joseph Naon.

Pour terminer, au niveau des recommandations, les jeunes ont interpellé les médias à plus de professionnalisme dans le traitement de l’information ayant trait à la corruption, de créer plus d’émissions interactives avec les jeunes ou plus de plateaux débats sur les sujets de lutte contre la corruption, d’être à l’écoute des jeunes et OSC et mettre l’accent sur les investigations.

Flora KARAMBIRI

Burkina 24 

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