72 heures de la diaspora acte II : Un zoom sur le business des Burkinabè de l’extérieur

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La 2ème édition des 72 heures de la diaspora, un festival initié par l’ONG DIAFASUD (Diaspora pour le Développement Durable de l’Afrique), se tiendra les 18, 19 et 20 août 2023 à Ouagadougou. Le comité d’organisation a décliné les grandes lignes de l’évènement ce 24 mars 2023 à Ouagadougou. 

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Diaspora pour le Développement Durable de l’Afrique dénommé DIAFASUD, une ONG de la diaspora burkinabè dont le premier responsable est Issifou Ouédraogo basé New York, est initiatrice des 72 heures de la diaspora.

Selon Ardim Traoré, représentant pays de l’association, le festival est une aubaine pour valoriser le made in Burkina en matière de production de richesses locales, et pour sensibiliser les opérateurs économiques burkinabè résidant dans d’autres pays sur le potentiel économique et le climat des affaires dans leurs pays d’origines afin de les inciter à y investir.

Ardim Traoré, représentant pays de DIAFASUD

La première édition s’est tenue du 19 au 21 aout 2022. Il s’est agi d’exposition, de conférence, d’échange B2B, de reboisement, de match de football entre les différentes communautés vivant au Burkina Faso. La conférence de presse de ce jour vise à informer le public quant à la tenue de la prochaine édition des 72 heures de la diaspora prévue se tenir les 18, 19 et 20 aout 2023 au sein du Musée national.

Le volet exposition de l’évènement offre un cadre aux différents entrepreneurs de la diaspora burkinabè de booster leurs business. « Ils ont nombreux à ouvrir leurs business ici, mais il n’y a pas de synergie ni de collaboration en tant que telle. Ils ne se connaissent pas forcement, ils ne savent pas quand ou dans quel business chacun évolue.

C’est ceux qui vont partir de cette grande famille de la Diaspora et qui ont leurs business sur place ici et qui à travers les 72 heures permet au public de découvrir leurs produits et entre eux également, de se découvrir. 

Le festival est un cadre qui permet à ces jeunes entrepreneurs de la diaspora de fédérer leur union, car le pays a besoin de l’union sacrée. Partout où nous sommes, ce que nous faisons, nous devons nous mettre ensemble pour pouvoir accompagner l’Etat dans ce sens », a laissé entendre Ardim Traoré.

A travers les échanges B2B, un cadre de réseautage, ces différents entrepreneurs auront l’opportunité de se découvrir mutuellement. Les entrepreneurs locaux sont également associés à l’évènement afin de favoriser une meilleure collaboration. Des stands seront mis à la disposition des exposants qui seront filtrés afin de promouvoir l’excellence et la qualité des œuvres ou produits exposés.

DIAFASUD nourrit l’ambition d’être un véritable espace d’échange culturel, symbolisant l’intégration africaine. Les artistes, des artisans, des opérateurs économiques, les experts des questions de développement durable, les leaders politiques religieux, de la société civile, des journalistes sont attendus à l’évènement.

La première édition a tant bien que mal tenu ses promesses et c’était le lieu pour les organisateurs de traduire leurs reconnaissances aux partenaires qui ont mis la main à la pâte afin que l’activité puisse se tenir. Des attestations de reconnaissances ont été remises à des partenaires lors de la conférence du 24 mars 2023.

reconnaissance des partenaires de la première édition

Si l’édition 2022 s’est tenue au CENASA, les organisateurs entendent élargir le cadre en optant pour le Musée national. Une colonie de vacances qui va tenir compte des enfants des Burkinabè de la diaspora est prévue. « Il y a plein de familles qui sont ailleurs dont les enfants n’ont pas l’occasion de mettre pied au Burkina encore moins de découvrir certaines richesses de la culture. 

 Il est question de permettre à ces enfants de pouvoir tourner au niveau du pays et découvrir certaines richesses touristiques et mieux, toucher la réalité du doigt, nos réalités culturelles », a-t-il souligné.

Il est également envisagé une conférence publique avec des personnes ressources pour échanger avec le public afin d’interroger le comportement citoyen face au défi sécuritaire. Mais la tenue de ces innovations est conditionnée par le contexte qui va prévaloir, précise Ardim Traoré.

Pour plus de visibilité, les organisateurs entendent entamer des actions de communication afin de plus toucher un grand public et donner une autre dimension à l’évènement parmi tant d’autres. Après la consolidation des acquis de la première et deuxième édition, les prochaines éditions seront tournantes dans les différents pays ou résident des Burkinabè.

Akim KY  

Burkina 24  

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