Lutte contre le terrorisme : Bassolma Bazié dénonce une « non-assistance de personnes en danger » au niveau international

publicite

Le gouvernement a entrepris une série de concertations avec l’ensemble des composantes de la société burkinabè. Ce jeudi 4 mai 2023 à Ouagadougou, à l’issue de la rencontre du corps diplomatique c’était autour de la presse.  

La suite après cette publicité

Le gouvernement a entrepris une série de concertations pour expliquer la dynamique actuelle et une présentation de la situation sécuritaire du Burkina Faso. Le gouvernement burkinabè a affirmé être acculé par une coalition internationale.

Le ministre d’État en charge de la défense, Kassoum Coulibaly, a rappelé que depuis les premières attaques, aucune puissance internationale ne s’est engagée aux côtés du Burkina dans cette lutte.

A l’écouter, tout le monde est au courant des groupes armés terroristes qui attaquent le Burkina, mais personne ne s’engage pour l’aider. Il a précisé que des pays n’approuvent pas le fait que le Burkina Faso recrute des volontaires pour défendre le pays et vont jusqu’à mettre les bâtons dans les roues de cette dynamique.

Il a pris l’exemple des aéronefs payés depuis août derniers, et par le biais des relations internationales le pays vendeur met la pression à d’autres pays de ne pas mettre à la disposition du Burkina les licences.

Lire également👉Burkina Faso : « Quand les FDS, les VDP attaquent, on dit droits de l’Homme. Attention… ! » (Col-major Kassoum Coulibaly) 

En plus, Bassolma Bazié, ministre d’Etat, a indiqué que cette coalition internationale a été révélée aux représentants diplomatiques.

« Quand un pays achète un avion dans un pays A. Et que l’avion doit être surmonté d’un armement dans un pays B et les caméras qui doivent être payées dans un pays C. Il se trouve que le pays A avec lequel on a payé utilise ses relations avec les autres pays pour bloquer, et la caméra, et l’arme qui doivent être montées. C’est une forme de coalition et ce sont des actions qui sont contre les droits humains, c’est-à-dire une non-assistance de personnes en danger », a-t-il déploré.

Egalement, le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, a affirmé l’existence d’une organisation communicationnelle contre le Burkina Faso.

« Une attaque qui se produit dans une zone difficile. Sans aucune couverture réseau. Très tôt le matin, vous vous réveillez et vous voyez que des gens ont un certain nombre d’informations. Qui annoncent des chiffres au moment même où (…) au niveau des autorités administratives locales tout le monde cherche à comprendre. Mais, il y a certains activistes qui ont déjà des informations et qui donne même les chiffres. C’est pour dire que rien n’est au hasard dans ce qui se passe », a-t-il souligné.

Il a ajouté que les groupes armés terroristes disposent des chargés de communication, ce qui peut expliquer des relais.

« Ils (groupes armés terroristes) ont certainement des relais. A un certain moment, il y a la nécessité de prendre du recul et d’analyser pour comprendre tout ce qui se joue. Souvent des évènements qui se passent sont assez graves.

Mais quand on voit la rapidité avec laquelle les premiers articles sont publiés, souvent par des journalistes qui sont à de milliers et de milliers de kilomètres du Burkina Faso, au moment où au niveau local, même les journalistes dans la région n’ont même pas l’information. Tout cela montre qu’il y a de façon coordonnée des actions de communication contre la dynamique qui est enclenchée par la transition », a-t-il déploré.

Il a conclu que le choix adopté par le Burkina Faso ne plaît à tout le monde et certains pays veulent casser la dynamique.

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×