Soutien à la Transition : Des manifestants appellent à la relecture de la Constitution

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De nombreux manifestants, réunis à la mystique Place de la Nation, ou Place de la révolution, ont manifesté leur soutien aux autorités de la transition ce samedi 1er juillet 2023. 

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À l’appel d’un consortium d’organisations de la société civile, malgré la pluie qui s’est battue sur la capitale burkinabè ce 1er juillet 2023, de nombreux citoyens ont fait le déplacement de la Place de la Nation de Ouagadougou pour exprimer leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’État et son gouvernement.

Ghislain Dabiré au milieu livrant la déclaration de la coordination des OSC du Burkina
Ghislain Dabiré au milieu livrant la déclaration de la coordination des OSC du Burkina

«C’est l’occasion pour nous de réaffirmer à l’opinion nationale et internationale que la légitimité du capitaine Ibrahim Traoré et de son gouvernement, tire sa source du peuple burkinabè et ce, parce que nous nous reconnaissons dans leurs prises de décisions et celles-ci répondent aux aspirations profondes de notre peuple», a lancé Ghislain Dabiré, porte-parole de ces organisations.

Et de poursuivre : «nous lançons, à cet effet, un appel patriotique en invitant les Burkinabè de tout bord à s’unir derrière les autorités de la transition pour une victoire finale et sans condition sur tous les ennemis du peuple burkinabè, menaçant même l’existence de notre nation».

Selon Ghislain Dabiré, la souveraineté du Burkina Faso ne doit pas être «partielle mais totale et non négociable». «C’est pourquoi, nous, peuples invincibles (…) disons : Oui à un changement constitutionnel à l’image des réalités du Burkina, oui aux initiatives endogènes de développement et de sécurité, oui à la liberté du Burkina dans ses choix de partenariats», a ajouté Ghislain Dabiré.

Des manifestants
Des manifestants

Également, ces organisations de la société civile disent non à la « manipulation du peuple burkinabè par certaines organisations internationales telles que la CEDEAO et l’Union européenne ». «Non aux valets locaux et leurs politiques internes de déstabilisation, non aux politiques françaises et de diabolisation du Burkina Faso, ainsi que d’autres nations africaines», a-t-il renchéri en soutenant que c’est «maintenant ou jamais» que la «réelle adversité impérialiste» commence.

Sur le changement constitutionnel, Brigitte Ouédraogo, présidente du collectif des femmes pour la paix et le développement invite le capitaine Ibrahim Traoré à procéder dès les jours à venir à la relecture de la constitution afin que celle-ci reflète les aspirations des Burkinabè.

Brigitte Ouédraogo
Brigitte Ouédraogo

«Les Burkinabè veulent un pays où ils seront ceux qui prennent des décisions, le pouvoir au peuple. On veut que cette constitution reflète cela parce qu’on a vu que cette démocratie que les impérialistes nous ont imposée a montré ses limites. Donc nous voulons écrire ce que nous voulons, ce que nous voulons que le Burkina soit dans les jours à venir », a-t-elle déclaré.

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Et également 👉🏿 Fada N’Gourma : Un meeting de soutien à la Transition sous le signe de la résilience 

Willy SAGBE

Hamadou Joseph OUEDRAOGO 

Burkina24 

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