Kaya : La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent au centre d’une conférence publique

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Le ministère de la communication à travers la Direction générale de la communication et des médias (DGCM)  a tenu une conférence publique le mardi 1er août 2023 à Kaya autour du thème « Lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso : rôle et responsabilité des professionnels de l’information et de la communication et des blogueurs dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale ». 

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Dans le but de créer un cadre d’échange favorable pour sensibiliser les acteurs des médias sur le traitement de l’information en temps de crise, le ministère de la communication a initié une série de conférences publiques dans les différentes régions du Burkina Faso. Deuxième du genre, le cap est mis sur la ville de Kaya où une vingtaine de journalistes et de blogueurs y ont pris part. Cette conférence, selon les organisateurs, vise essentiellement à instituer une communication de proximité entrant dans le schéma du plan stratégique de la communication de guerre.

En effet, selon Raphaël Kafando, directeur général de la communication et des médias, la guerre n’est pas que militaire, elle est aussi communicationnelle et par conséquent, les journalistes et les blogueurs ont également leur rôle à jouer.

Il a ajouté que cette rencontre permettra sans nul doute de toucher du doigt les difficultés des Hommes de médias dans la collecte de l’information dans les zones à fort défi sécuritaire. Mais surtout de revenir sur la responsabilité sociale du journaliste dans la diffusion de l’information afin de jouer sa partition dans le maintien de la paix et la cohésion sociale.

« C’est vrai il y a le professionnalisme, il y a la liberté d’expression mais la situation est difficile. C’est comment on fait de telle sorte pour que malgré ce contexte, on puisse également avoir des messages qui permettent d’enraciner la paix, la cohésion sociale, le vivre ensemble, d’encourager aussi nos FDS à continuer le combat qu’ils sont en train de faire sur le terrain pour libérer notre territoire et de permettre à notre pays de retrouver sa paix d’antan », a-t-il exhorté.

Raphaël Kafando, directeur de communication et des médias
Raphaël Kafando, directeur de communication et des médias

En outre, le gouverneur de la région du centre-nord, Zoéwendmanégo Blaise Ouédraogo, a soutenu que les journalistes au travers de leur plume façonnent la conscience collective, de ce fait ce sont les mieux indiqués pour sensibiliser les franges de la population sur la nécessité de leur implication dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

« Lorsqu’on touche le cœur des hommes, on peut toucher leur comportement, et en ce sens, le journaliste est par excellence l’acteur qui est à même de modifier les états d’âme et les ressentis des citoyens individuellement et par conséquent collectivement », a-t-il indiqué.

Zoéwendmanégo Blaise Ouédraogo, gouverneur de la région du centre-nord
Zoéwendmanégo Blaise Ouédraogo, gouverneur de la région du centre-nord

Deux sous-thèmes ont été décortiqués dont le premier a porté sur « État des lieux et perspectives de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent au Burkina Faso ». Quant au deuxième sous-thème, il s’est agi de poser le débat sur « les rôles et responsabilités des leaders d’OSC, des acteurs de l’information et de la communication dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale ».

Arnaud Nadjitoide, Blogueur
Arnaud Nadjitoide, Blogueur

Arnaud Nadjitoide, Blogueur, a fait partie des participants. A l’écouter, les différentes présentations sonnent comme un recyclage mais néanmoins, il le faut au regard de la situation sécuritaire. « Pour moi, on vient d’ajouter la terre à la terre.

Qu’on le veuille ou pas ce sont des informations qu’on avait avant. Vu que c’est un problème très délicat, la communication aussi n’est pas facile sur ce domaine-là mais on a quand même essayé d’épiloguer sur certains chemins et trouver comment communiquer, pourquoi ne pas communiquer pour éviter de faire l’apologie de la violence ou bien la propagande du terrorisme.

Il le faut pour que quand les gens trouvent que la presse est muselée qu’on le dise mais qu’on l’explique, pourquoi on a eu des interdictions dans ce sens-là, pourquoi le gouvernement fait ça et il a fallu dans cette situation relever les failles communicationnelles du gouvernement», a-t-il notifié.

Aminata Catherine SANOU 

Burkina 24  

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