Journées du Martyr vivant de la patrie : Pour une contribution des enfants à la recherche de la paix au Burkina Faso

publicite

Du 02 au 05 août 2023, au camp Aboubacar Sangoulé Lamizana, à Ouagadougou, se tiennent les journées du Martyr vivant de la patrie (MAVIPA). Ce mercredi 2 août 2023, le ton desdites journées a été officiellement donné au sein dudit camp. 

La suite après cette publicité
Ghislain Yaméogo, président de l’association Citoyens de paix.

Selon Ghislain Yaméogo, président de l’association Citoyens de paix, Co-organisateur des journées du Martyr vivant de la patrie, il s’agit de journées dédiées à toutes les victimes du terrorisme (FDS, VDP, veuves, orphelins, pupilles de la nation et même civils). Ces journées, a-t-il expliqué, sont essentiellement orientées réflexion afin de trouver des solutions par la voix des enfants regroupés au sein du mouvement « Kan Jamm Kombi» (la voix de la paix des enfants).

Ghislain Yaméogo a en outre fait comprendre qu’à l’issue de différentes communications, notamment sur des thèmes en lien avec l’histoire du terrorisme, le rôle de la musique, les enfants du mouvement «Kan Jamm Kombi» seront outillés pour aller en atelier-résidence pour créer soit des chansons citoyennes pour rendre hommage aux martyrs vivants de la patrie, soit pour faire des œuvres en art plastique pour représenter leurs émotions, leur solidarité, leur sympathie, surtout leur prise de conscience pour trouver des solutions pour l’amélioration des conditions de vie de toutes les victimes du terrorisme.

« Nous avons voulu que les enfants (une centaine issue des différentes écoles du primaire à l’université) donnent leur opinion sur la situation sécuritaire et humanitaire de notre pays. Parce que tout citoyen a son mot à dire. Aujourd’hui, c’est le tour des enfants de donner leur cri de cœur, ce qu’ils pensent du traitement des victimes du terrorisme », a-t-il expliqué.

Colonel-major Rémi Sié Kambou, Directeur central de l’action sociale et des blessés en opérations.

Colonel-major Rémi Sié Kambou, Directeur central de l’action sociale et des blessés en opérations, a salué l’initiative, entre autres, pour ce qu’elle est «focus sur les enfants». « Forcément. J’ai toujours dit que le soldat regarde comment on traite son camarade tombé pendant qu’il est vivant et que ça détermine son engagement souvent au combat.

Donc, s’occuper de leurs enfants pendant qu’ils sont aux combats montre que quand ils ne seront plus là leurs enfants seront toujours suivis et encadrés et ils vont grandir normalement… C’est important», a-t-il déclaré à la question de savoir si l’initiative pourrait avoir un impact sur le moral des Hommes sur le terrain.

Honorine Ouédraogo, Secrétaire technique, représentante de la ministre de la solidarité…

Pour Honorine Ouédraogo, Secrétaire technique, représentante de la ministre en charge de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, marraine de la cérémonie, l’initiative est pleine d’enjeux pour le ministère pour son département.

« Elle met en exergue des personnes qui ont été victimes doublement des attaques terroristes parce qu’elles ont perdu d’abord quelqu’un, mais aussi elles se retrouvent dans une situation de vulnérabilité due à la perte justement de ses éléments clés à la famille», a-t-elle dit.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Madinatou ZONGO/SARE (Stagiaire)

Burkina 24

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×