A sa réouverture, le Lycée Zinda aura le statut de « Lycée classique », selon le ministre

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Deux questions orales avec débat ont constitué l’ordre du jour de la séance plénière de ce mardi 14 novembre 2023, présidée par le Dr Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée législative de transition (ALT). Le député Lassina Guiti est l’auteur de la première question orale.

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Lassina Guiti, Auteur de la question orale

La question du député Lassina Guiti est relative aux « actions entreprises par le gouvernement pour l’amélioration du secteur de l’éducation en général et la formation technique et professionnelle publique en particulier sur toute l’étendue du territoire national ».

Elle a donc été adressée à Joseph André Ouédraogo, Ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) ; au Pr Adjima Thiombiano, Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) et à Boubakar Savadogo, Ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi (MSJE).

En réponse à la question du député Lassina Guiti, Joseph André Ouédraogo, en ce qui concerne son département pour rehausser la qualité de l’éducation au Burkina Faso, a fait savoir plusieurs actions entreprises, et ce du point de vue de la pertinence, de la qualification des enseignants, des ressources pédagogiques, de l’inclusion et de l’équité, de l’environnement sûr et sécurisé.

De la droite vers la gauche, André Joseph Ouédraogo, MENAPLN ; Pr Adjima Thiombiano, (MESRI) et Boubakar Savadogo (MSJE)

« Depuis l’adoption du décret n°2020-245 du 30 mars 2020 portant statut particulier du métier éducation, formation et promotion de l’emploi, nul ne peut être recruté enseignant s’il n’est titulaire de baccalauréat. Selon l’annuaire statistique 2022-2023, la proportion des enseignants qualifiés est de 42,7% au préscolaire, de 90,5% au primaire et 75,8% au post-primaire et secondaire », a entre autres avancé le ministre André Ouédraogo.

De 2007 à 2023, quels changements majeurs dans le secteur de l’éducation ? 

De 2007 à 2023, André Ouédraogo a fait noter des changements importants. « On note la création des lycées scientifiques dans toutes les régions, la mise en œuvre des lycées polyvalents et le retour des bourses scolaires octroyées aux élèves du post-primaire et secondaire ; le changement d’approche et de paradigme en matière d’enseignement/apprentissage… », a-t-il indiqué au titre de son département.

Au niveau de l’enseignement supérieur, il a fait noter la création d’institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) publiques dans tous les chefs-lieux de région du Burkina Faso, soit 6 universités et 7 centres universitaires. A cela, il a ajouté la création d’écoles supérieures et de centres universitaires spécifiquement dédiées à la formation technique et professionnelle. Au total, en 2023, il a dénombré 136 IESR fonctionnelle dont 17 IESR publiques et 119 IESR privées.

Au niveau du ministère des sports, de la jeunesse et de l’emploi, M. Ouédraogo a souligné des évolutions majeures en matière de développement et de promotion de la formation professionnelle au Burkina Faso à savoir l’adoption de politique nationale de l’enseignement et la formation technique et professionnelle en 2008 l’élaboration de 153 référentiels de formation et d’évaluation.

Le débat a permis aux députés de questionner davantage les ministres, mais aussi de faire des contributions. A cette étape, le ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait savoir que la gestion de l’Enseignement, la formation et les techniques professionnelles (EFTP) n’incombe pas seulement leurs 3 ministères, mais plutôt une multitude de ministères et d’institutions privées.

« Cette multitude de tutelles ne facilite pas la gestion de ces EFTP », a reconnu Boubakar Savadogo signifiant également que des dispositions sont en train d’être prises et des concertations en cours, sur instruction du président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour une meilleure gestion de la formation professionnelle au Burkina Faso.

L’autre précision qu’a été amené à faire le MENAPLN, c’est sur le statut que devrait porter le lycée Philippe Zinda Kaboré au terme de sa réhabilitation. « Un Lycée classique qui comprend les classes de 2de, 1re et Tle », a indiqué André Joseph Ouédraogo.

Tambi Serge Pacome ZONGO 

Burkina 24 

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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