Crise dans le football burkinabè : « Nous pensons que le ministre est avec la fédération » (David Yaméogo)

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Les clubs signataires de la lettre appelant à la démission de Lazare Banssé, ce mardi 12 décembre 2023, sont restés sur leurs positions : « le retour des 84 millions et autres ». 

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Décidément les championnats nationaux D1 et D2 ne sont pas prêts à reprendre de sitôt. Les acteurs, tous de leurs côtés restent campés sur leur position. C’est le cas des responsables de clubs signataires de la lettre appelant à la démission de Lazare Banssé, communément appelés frondeurs.

Selon David Yaméogo, porte-parole, étant donné que les acteurs savent que le public est figé sur la CAN 2023, tous essaient de rejeter la pierre sur eux. Chose qu’il a trouvée paradoxale, car selon ses dires le « problème n’a pas commencé à leurs niveaux et lorsqu’il a débuté, c’est le silence des acteurs en face qui a conduit à toutes ces décisions qui mettent à mal le football burkinabè ».

A l’écouter, lui et ses camarades de lutte n’ont rien à gagner dans la fermeture des stades, au contraire ils sont les premiers touchés par cette crise. «Nous avons l’impression que le ministère  en charge des sports, à travers ses sorties approuve les agissements de la fédération de football alors qu’il devrait réprimer cette mauvaise gouvernance que nous dénonçons de toutes nos forces.

Nous, nous pensons que le ministre est avec la fédération, c’est notre impression. Parce que s’il a toujours les informations et il ne nous a jamais rencontré, c’est qu’il voit les autres », a déploré David Yaméogo.

A quelques jours de la CAN 2023, des voix se sont levées pour craindre le sort des Poulains de Hubert Velud. Pour les frondeurs, ce combat est fait pour éviter le pire dans la sélection, les années à venir.

« Les Étalons que nous voyons aujourd’hui ce sont des années de travail. On pense que si le problème n’est pas vite résolu, les Étalons, dans 5 ou 6 ans vont même peiner à se qualifier pour la compétition », a alerté le porte-parole.

Avant de prévenir que si rien n’est fait, ils se réservent le droit de saisir les juridictions et même la FIFA concernant l’organisation des petites catégories.

Cette sortie précède celle du ministre en charge des sports Boubakar Savadogo qui annonçait une issue favorable à la crise.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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