Santé mentale : Le Collectif Jeunesse pour le Bien-être Mental (CJBEM) veut Briser le tabou

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Le Collectif Jeunesse pour le Bien-être Mental (CJBEM) a entamé une série de sensibilisations sur la santé mentale auprès de la jeunesse scolaire et estudiantine de Ouagadougou. À travers son projet  » dans ma tête » le collectif a tenu un panel sur le thème « Briser les tabous : parlons ouvertement de la santé mentale » à l’Université Libre du Burkina (ULB), le jeudi 14 décembre 2023. 

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« Dans le monde entier, une personne sur huit 1/8 souffre de problèmes mentaux. Au Burkina Faso avec le contexte actuel, 41٪  de la population souffre de problèmes mentaux  selon les chiffres du ministère de la santé  », cite Aboubakar Barbari, psychologue.

La frange jeune de la population n’est pas à l’abri des troubles mentaux. Il s’agit pour le Collectif Jeunesse pour le Bien-être Mental (CJBEM) d’aborder le sujet ouvertement au sein de la jeunesse scolaire et estudiantine. D’où le projet « Dans ma tête ».

Go Awa N. étudiante en 3e année de communication, l’initiatrice du projet « dans ma tête »

« Ce projet, Dans ma tête, a été initié suite à un constat.  Très souvent des personnes viennent se confier à moi qu’ils ont besoin d’aide sur des sujets comme la santé mentale. Je me suis dit pourquoi ne pas mettre en place ce projet pour leur venir aide, leur apporter des informations afin qu’ils puissent savoir vers où se diriger pour trouver cette aide dont ils ont besoin », a expliqué Awa Go, l’initiatrice du projet dans ma tête, représentante du Collectif Jeunesse pour le Bien-être Mental (CJBEM).

Le 14 décembre 2023, le collectif s’est déporté au sein de l’Université Libre du Burkina (ULB) pour interroger les causes, les manifestations et les éventuelles solutions de ce mal.

Barbari, Psychologue

La santé mentale, c’est la toile de fond de toute personne, selon le Psychologue, l’un des conférenciers du jour. « C’est très important que la jeunesse s’intéresse à la question pour pouvoir prévenir, prendre des actions vis-à-vis de leur état de santé mentale. C’est ça qui va nous permettre  d’éviter tout ce que nous connaissons en terme de toxicomanie, de troubles sociaux, et de préparer l’avenir pour la jeunesse », a-t-il indiqué.

En plus de la crise sécuritaire et humanitaire que nous vivons, la jeunesse est confrontée à la toxicomanie, les adductions, la mauvaise compagnie, les pressions sociales qui affectent la santé mentale. Aboubakar Barkari a conseillé qu’il est nécessaire de se faire consulter dans des centres médicaux ou auprès des spécialistes, psychologues, pour se rassurer si on est stable.

Aziz Philipe Fankani, Coach formateur, spécialiste de la confiance en soi

Pour Aziz Philipe Fankani, Coach formateur, spécialiste de la confiance en soi, le second intervenant, l’estime de soi et la confiance en soi sont deux éléments qui influencent la santé mentale.  « L’estime de soi et la confiance en soi nous permettent de développer de la résilience. 

C’est également deux qualités qui nous permettent de développer notre adaptabilité face aux situations changeantes. La confiance en soi et l’estime en soi permettent de mieux gérer le stress, l’anxiété et même le chagrin d’amour », a-t-il souligné.

Le collectif entend continuer cette sensibilisation à travers les établissements scolaires et universitaires à Ouagadougou. Il est également inscrit dans son agenda des activités ludiques qui ont pour but d’évacuer le stress, gage de bien-être mental.

Akim KY

Burkina 24

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