Burkina Faso : Nouhoun Nignan soutient avec brio sa thèse de doctorat unique en biochimie/biologie moléculaire

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Nouhoun Nignan a défendu les résultats de ses recherches en biochimie ce samedi 13 janvier 2024 à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. « Hépatite Virale B au Burkina Faso : Implication des polymorphismes des gènes MAP3K14, CD40 et ECM1 dans la progression de l’infection et prise en charge thérapeutique par les phytomédicaments » était le thème de recherche. 

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Pour l’obtention du grade de docteur d’universités, Nouhoun Nignan a présenté les résultats de ses recherches devant un jury de cinq (05) membres à l’école doctorale de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.

Cette soutenance de thèse de doctorant unique en Sciences Biologiques Appliquées s’est déroulée sous un thème de recherche intitulé « Hépatite Virale B au Burkina Faso : Implication des polymorphismes des gènes MAP3K14, CD40 et ECM1 dans la progression de l’infection et prise en charge thérapeutique par les phytomédicaments ».

Les hépatites sont des maladies virales aux origines diverses. Elles se transmettent par voie parentérale, sexuelle et fœto-maternelle. Les gènes MAP3K14, CD40 et ECM1 constituent les principaux gènes étudiés dans l’évolution de la maladie dans la population au Burkina, selon l’impétrant, Nouhoun Nignan.

L’impétrant, Nouhoun Nignan

À l’écouter, le choix de ce thème est motivé par le fait que l’hépatite virale B reste occulte par un certain nombre de Burkinabè. « C’est une maladie occulte, silencieuse, une maladie qui fait un peu moins peur pour certains. Quand on parle d’insuffisance rénale, du VIH/Sida les gens s’inquiètent. L’hépatite existe bel et bien et notre objectif était d’abord d’étudier son évolution en lien avec certains gènes dans l’organisme et deuxièmement contribuer à éveiller la conscience de la population sur cette maladie qui tue silencieusement », a-t-il précisé

A l’instar des autres pays de l’Afrique, cette maladie est une réalité au Burkina Faso et constitue un problème de santé publique avec un taux de prévalence de 10,1 à 11%, informe le biologiste.

Selon la directrice de thèse du laboratoire de biologie moléculaire et de génétique (LaBioGene), Docteure Florencia W. Zerbo /Djigma, cette étude s’inscrit dans les axes de recherches du laboratoire de biologie moléculaire et de génétique de l’université. L’objectif de cette étude, dit-elle, était de mener des investigations sur l’apparition précoce de l’hépatite virale, toutes ses variances et son évolution vers le cancer de foie au Burkina Faso.

La directrice de thèse, Docteure Florencia W. Zerbo /Djigma

« Nous avons vu spécifiquement trois (03) gènes, MAP3K14, CD40 et ECM1, qui sont tous des gènes qui interviennent d’un moment à un autre dans l’évolution de la maladie vers le stade cancer de foi. Notre objectif était de voir, est-ce qu’au Burkina ici, il y a des mutations de ces gènes qui pourraient expliquer du fait qu’on rencontre des personnes jeunes qui souffrent de cancer de foie. Les résultats obtenus sont assez concluants. Ça montre effectivement qu’il y a au moins deux gènes, un qui protège contre l’infection et un autre qui peut être une susceptibilité », a-t-elle indiqué.

Le président du Jury, le Professeur Nicolas Barro, n’a pas manqué à féliciter l’impétrant pour les résultats fournis sur le thème et précise que ces résultats vont apporter un plus à la science et faciliter à une compréhension plus aisée de la maladie et de ses effets.

Le travail a été sanctionné par la mention honorable du jury. En rappel, Nouhoun Nignan est responsable pédagogique Cours Professionnels à l’IST, Campus de Wayalghin.

Amidou OUEDRAOGO (Stagiaire) 

Burkina 24 

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