Burkina Faso : L’Alliance des Jeunes des États du Sahel, l’autre soutien de l’AES

publicite

Née au lendemain de la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), l’Alliance des Jeunes des États du Sahel (AJES) entend accompagner, de manière stratégique, l’AES de sorte à lui assurer un succès certain et une adhésion totale de tous, surtout la frange jeune. Abdoul Razahagou Déné, président de l’AJES, sans langue de bois, au micro de Burkina 24.

La suite après cette publicité

Selon son président, l’Alliance des Jeunes des Etats du Sahel (AJES) a été créée trois semaines après la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). « Elle a été créée à travers une motivation d’accompagner, de soutenir nos différentes autorités de l’AES. 

Nous, jeunes, qui adhérons à cette vision des trois chefs d’Etat de fédérer leurs énergies, nous nous sommes dit pourquoi rester en marge de cette initiative. Trois semaines après la création de l’AES, nous avions constitué l’Alliance des jeunes des Etats du Sahel. Actuellement, nous sommes en possession de notre récépissé qui est déjà reconnu par les autorités compétentes du Burkina Faso », a fait savoir Abdoul Razahagou Déné.

Abdoul Razahagou Déné, président de l’AJES 2
Abdoul Razahagou Déné, président de l’AJES

Pour lui, c’est un impératif pour tous jeunes de soutenir les dirigeants actuels afin qu’ils arrivent à bout de la mission qu’ils se sont assignés. « Nous souhaitons soutenir la dynamique enclenchée par les trois chefs d’Etat d’une autre manière ; de façon stratégique.

Quand on parle de stratégie, on parle d’activités assez intellectuelles, assez organisées de sorte qu’au sortir de chaque activité on puisse formuler des recommandations aux autorités sur comment impliquer les jeunes, comment développer un certain nombre de leviers de développement… », a-t-il indiqué.

A propos, il a informé de la tenue d’une activité majeure pour sa structure, une Assemblée générale (AG). « Nous prévoyons déjà une AG qui se tiendra en début d’année avec les différents jeunes pour présenter l’AES, son importance et pourquoi les jeunes doivent soutenir l’AES ; présenter l’AJES et les opportunités qu’il y a dans cette alliance ainsi que les objectifs poursuivis », a-t-il expliqué.

Il a aussi laissé entendre la tenue d’une caravane de sensibilisation à l’endroit des différentes couches de jeunesse (Universités, etc.) et des conférences pays où il sera question d’impliquer les autorités de ces pays pour qu’elles expliquent mieux expliquer la vision de l’AES. L’adhésion à l’AJES, a fait comprendre son premier responsable, est ouverte à tout le monde, mais conditionnée par une procédure à suivre ; laquelle débute par une demande d’adhésion adressée au bureau exécutif national de la structure.

Vision et prières pour l’AES

Si l’AJES a déjà été reçue par le ministère de la Fonction publique et le ministère de la jeunesse du Burkina Faso, elle dit être dans l’attente d’être reçue par d’autres autorités, notamment le chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré. Les autorités rencontrées, a confié Abdoul Razahagou Déné, ont salué leur initiative et n’ont pas manqué de leur prodiguer des conseils.

Saluant les actions conjointes des Forces combattantes des trois pays dans la lutte contre le terrorisme et dans d’autres domaines d’activités, le président de l’AJES a partagé sa vision de l’AES dans 5 ans.

« Notre vision pour l’AES dans 5 ans, c’est une intégration de nouveaux pays. Nous souhaitons qu’il y ait d’autres pays qui vont s’associer à cette alliance, et qui surtout vont respecter le principe de création de cette alliance. Qu’on puisse aboutir à une circulation libre des citoyens et des biens ; un amorçage de développement pour chacun des pays… », a-t-il déclaré. M. Déné a en somme fait part de ses souhaits pour l’alliance sous régionale.

« Nos prières pour l’AES, c’est le maintien de nos dirigeants actuels. Nous voyons des tentatives de coups d’Etat qui portent atteinte à notre président, le Capitaine Ibrahim Traoré. Que ces initiatives de coups d’Etat puissent à chaque fois échouer. Que nos services de renseignement puissent à chaque fois avoir l’information à temps et qu’ils puissent à chaque fois déjouer.

La prière ultime que nous avons, c’est que tous ceux qui sont dans cette dynamique (ndlr, de déstabilisation), que Dieu les touche véritablement et qu’ils puissent abandonner ces initiatives. Qu’ils comprennent enfin la vision que sont en train de mettre en place nos différentes autorités et qu’ils se décident définitivement de les accompagner », a-t-il formulé.

Tambi Serge Pacome ZONGO

Burkina 24

Écouter l’article
❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×