SNC 2024 : Libre Info sensibilise des élèves et étudiants sur le danger des Fake News

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En marge de la 21e édition de la Semaine Nationale de la Culture, le média en ligne Libre Info a en partenariat avec Orange Money organisé une formation axée sur les Fake News au profit des élèves et étudiants, le lundi 29 avril 2024, à Bobo-Dioulasso.

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Les réseaux sociaux demeurent un couteau à double tranchant, dit-on sans cesse, autant ils sont avantageux, ils peuvent aussi être nuisibles. Conscient de cela, le média en ligne Libre Info n’entend pas rester silencieux. En plus de partager l’information au quotidien, le média s’est rapproché davantage de ses lecteurs. Cette fois-ci, pour les former et sensibiliser sur les Fake News.

Albert Nagréongo, directeur de publication du média en ligne Libre Info
Albert Nagréongo, directeur de publication du média en ligne Libreinfo.net

« En réalité, on voit qu’on parle de Fake News, mais on ne se pose pas la question est-ce que véritablement la population aujourd’hui, surtout la jeunesse comprend ces terminologies. Donc, nous en tant que média en ligne, nous sommes les premiers concernés parce que, on nous assimile avec toutes sortes de page Facebook, toutes sortes d’informations malsaines.

Je pense qu’on a un rôle à jouer, et ce rôle c’est de contribuer aujourd’hui à éveiller les consciences, à montrer le bon chemin à la population surtout jeune, pour qu’ils puissent différencier l’information, sa source, et les fausses informations », a d’emblée précisé Albert Nagréongo, directeur de publication de Libre Info.

Pour atteindre leurs cibles, des communicateurs bien aguerris ont fait un partage d’expérience avec les élèves et étudiants qui ont répondu présents à l’appel. Pour sa part, l’ancien président du Conseil Supérieur de la Communication (SCS), Abdoulazize Bamogo a donné six comportements à éviter sur les réseaux sociaux.

Abdoulazize Bamogo « Ne publiez pas des informations qui pourraient démoraliser les FDS/VDP ou qui pourraient encourager les terroristes »

« Ne relayer pas des informations ou des rumeurs qui accusent une personne ou un groupe social même avec des formules hypothétiques. Ne publier pas des informations qui peuvent compromettre les opérations de sécurisation du territoire. Ne publiez pas des informations qui peuvent exposer les populations à des représailles.

Ne publiez pas des informations qui pourraient démoraliser les FDS/VDP ou qui pourraient encourager les terroristes. Ne relayez pas les informations graves sur les réseaux sociaux, informez les autorités compétentes si vous jugez cela nécessaire. N’exprimez pas la colère et ne portez pas d’accusation à travers les réseaux sociaux ».

KAM Sié Roland est étudiant en 2e année de Sciences Juridiques et Politiques. Ayant pris part à cette formation, il se dit désormais apte à bannir les fake news de son quotidien. D’ailleurs, il ne manque pas de saluer la pertinence de cette initiative.

« Ce qui m’a plu, c’est le fait qu’ils ont donné les définitions claires des deux expressions, telles que la mésinformation et la désinformation. Egalement, ils ont eu à situer que toute publication likée est poursuivie à la même hauteur que l’auteur de la publication. Cela touche vraiment notre sensibilité, et ça nous donne plus de responsabilité lorsque nous tchatons sur les réseaux », a-t-il argué.

Conscient de la période de crise que traverse le Burkina Faso, le directeur de publication de libre info a invité l’ensemble des populations à s’engager dans une citoyenneté active, que ce soit en matière de relai de bonnes informations ou des travaux communautaires, en vue d’être des maillons importants de la société.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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