Plan d’action intérimaire des Nations Unies pour le développement durable (UNIDAP) 2023-2025 : L’heure est au bilan !
La première session du comité d’orientation du suivi de la mise en œuvre du plan d’action intérimaire des Nations Unies pour le développement durable (UNIDAP) du Burkina Faso 2023-2025 a eu lieu le lundi 20 mai 2024 à Ouagadougou. L’ordre du jour a porté sur deux points essentiels à savoir la présentation du bilan 2023 de mise en œuvre de l’UNIDAP et le programme de 2024.
Depuis sa mise en œuvre en 2023, le plan d’action intérimaire des Nations Unies pour le développement durable (UNIDAP) s’est voulu une vitrine pour les Nations Unies d’accompagner les autorités de la transition sur les quatre piliers des Objectifs de développement durable (ODD).
Il s’agit entre autres de l’aide humanitaire, du développement durable et de la consolidation de la paix. Après une année de mise en œuvre, les différentes parties prenantes ont jugé nécessaire de faire une halte pour passer en revue les progrès réalisés, les insuffisances constatées et décliner les perspectives.
C’est dans ce contexte que Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, a expliqué que le plan définit les orientations stratégiques et la contribution des Nations Unies à travers des activités de relèvement, de stabilisation et de développement avec pour approche le nexus humanitaire, développement et paix.
« Au total, ce sont 738.5 millions de dollars US qui ont été mobilisés en 2023 soit près de 445 milliards de FCFA pour cette première année de mise en œuvre de l’UNIDAP. Ce montant représente 22 % du budget total de l’UNIDAP. En termes d’allocation des ressources par priorité stratégique, l’analyse du financement démontre une orientation des fonds vers les piliers planète et personne (environ 90% du total des ressources dépensées) », a-t-il détaillé.
Avec un taux de mobilisation de 22% pour l’année 2023, le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a suggéré en terme de perspectives une rencontre tripartite gouvernement-secteur privé-Nations Unies, mais aussi la mise en place de stratégies communes d’approche et de mobilisation, cela dans le but de faire face à la raréfaction des finances. « Ensemble nous avons convenu de travailler à ce qu’il y ait davantage de mobilisations même si nous savons que le défi est encore immense avec une tendance à la baisse des ressources », a-t-il soutenu.
Nonobstant, le système des Nations Unies à travers son coordonnateur résident par intérim Alain Akpadji a notifié que malgré les insuffisances liées au financement, d’énormes acquis ont été engrangés dans les domaines de la santé, de la paix, et en matière de renforcement de capacités des institutions et des communautés.
« Les investissements ont permis de rendre résilientes les populations face aux effets du changement climatique. Nous sommes focalisés sur un certain nombre d’initiatives comme l’offensive agro-sylvo-pastorale que le système des Nations Unies a soutenues… Nous allons continuer à travailler dans ce sens pour que le relèvement des populations, la résilience des populations, l’autonomisation des femmes, des jeunes soient des objectifs que nous pourrons atteindre à la fin de ce cycle de programmation », a-t-il assuré.
Aminata Catherine SANOU
Burkina 24
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