Lutte contre le VIH/SIDA : Le projet transition fait ses preuves après trois ans d’exécution 

Mise en place depuis 2021 par le réseau Enfants et VIH en Afrique (EVA) en collaboration avec le réseau pour une plus grande implication des personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA dans la lutte contre le VIH/SIDA au Burkina (REGIPIV-BF), la phase pilote du projet transition a connu son épilogue, le jeudi 23 mai 2024, lors d’un atelier de restitution. Le projet transition par définition est un programme inclusif pour l’optimisation et la continuité des soins chez les adolescents et jeunes adultes infectés par le VIH en Afrique de l’Ouest. 

« Le projet transition est pensé pour répondre aux besoins que les adolescents et jeunes adultes ont pour leur transfert des files actives pédiatriques vers les files actives adultes », a expliqué d’entrée Gérès Ahognon, directeur exécutif du réseau Enfants et VIH en Afrique (EVA).

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Spécifiquement, ce projet entend soutenir l’opérationnalisation de la transition des adolescents infectés par le VIH de la pédiatrie vers les services de médecine adulte dans une approche inclusive des acteurs, participative et adaptée.

Initié en avril 2021, dans deux pays notamment le Burkina Faso et le Sénégal la phase pilote de ce programme a tenu toutes ses promesses. A en croire les porteurs du projet, le projet a glané des acquis, trois ans après son exécution.

« Le Burkina Faso a fait un pas en avant »

« Je voudrais me réjouir de sa mise en œuvre. C’est vrai que ce projet a été mis en œuvre au Sénégal et au Burkina, mais les résultats que nous avons obtenus au Burkina sont vraiment exceptionnels. Exceptionnels en ce sens que ce projet a été porté par des acteurs communautaires de soignant du terrain qui se sont appropriés tous les mécanismes qu’on a mis en œuvre dans ce projet », a-t-il mentionné.

Pour renchérir, il a ajouté que contrairement au Sénégal, le Burkina Faso a fait un pas en avant.  Ce qui a d’ailleurs réjoui le secrétaire permanent du centre national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST, qui promet à cet effet œuvrer pour sa pérennisation.

 « Pour notre part, en qualité de structure nationale de coordination de la réponse au VIH, nous nous engageons à capitaliser les acquis du projet transition et à les pérenniser. Nous travaillerons sans relâche à faire intégrer les meilleures parties dans nos politiques nationales de santé », a dit Dr Seydou Ouattara, secrétaire permanent du centre national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST.

« Le projet transition a touché cinq centres de santé »

Même son de cloche pour Adama Ouédraogo, coordonnateur du réseau pour une plus grande implication des personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA dans la lutte contre le VIH/SIDA au Burkina (REGIPIV-BF). De prime à bord, il a salué la tenue du projet, qui a eu de grands impacts. Par ailleurs, il a déploré quelques difficultés qui entravées le bonne marche du programme. Nonobstant, le projet transition a tenu à toutes attentes.

Au Burkina Faso, le projet transition a touché cinq centres de santé. Au sortir donc de cette restitution, des plaidoiries ont été faites, en vue de l’étendre dans plusieurs autres centres de santé, pour enfin freiner l’élan du VIH/SIDA dans nos sociétés.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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