Charte du Liptako-Gourma établissant l’Alliance des États du Sahel : La loi adoptée par les députés de l’ALT

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Réunis en séance plénière ce mardi 28 mai 2024, les membres de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) ont adopté la loi de la Charte du Liptako-Gourma établissant l’Alliance des États du Sahel (AES). 

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Face à l’insécurité dans les Etats du Sahel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont pris leur destin en main, en créant l’Alliance des Etats du Sahel (AES). A travers cette alliance, les Etats membres unissent leur force pour vaincre l’ennemi commun.

Dans cette démarche, il a été signé à Bamako le 16 septembre 2023, la Charte du Liptako-Gourma établissant l’Alliance des États du Sahel. Adopté à l’unanimité lors d’une séance plénière, le mardi 28 mai 2024, ce projet de loi permettra au Burkina Faso d’agir dans un cadre légal en synergie avec le Mali et le Niger dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.

Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des affaires étrangères

« La charte du Liptako-Gourma a été élaborée pour mettre en place un mécanisme de mutualisation de synergie dans le cadre de la défense et de la synergie », a expliqué en filigrane Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des affaires étrangères.

En votant cette loi à l’unanimité, Karamoko Jean Marie soutient que les députés ont donné un signal, ce qui traduit sans nul doute l’importance d’un tel projet. Ce signal poursuit-il est également adressé au gouvernement pour qu’il y prête un suivi régulier sur ce qui touche la reconfiguration de notre espace.

Cette loi se penche également sur le volet économique. A travers sa mise en place, la loi portant sur la charte du Liptako-Gourma établissant l’Alliance des États du Sahel se veut être une panacée pour le développement économique de ces Etats. 

En outre, la question des frontières entre ces pays membre de l’AES n’a pas été en reste en ce qui concerne l’adoption de la charte. « La question des frontières fait partie des objectifs, parce que l’ambition c’est d’arriver à un espace suffisamment ouvert décloisonné, mais qui offre un support de planification plus pertinent,  plus efficace en terme de développement », a mentionné le ministre chargé des affaires étrangères.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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