Santé : Durant 72h, la Police Nationale veut faire connaître ses services
La direction générale de la Police nationale à travers la direction des services de santé organise, du 28 au 30 mai 2024, la 1ère édition des 72 heures de la santé préventive de la Police nationale.
Placée sous le thème « contribution des services de santé de la Police nationale au bien-être des policiers et des populations », la 1ère édition des 72 heures de la santé préventive de la police nationale se tient du 28 au 30 mai 2024, à Ouagadougou. Plusieurs activités sont donc au rendez-vous notamment des panels, des consultations, des dépistages et des bilans de santé gratuits.
Ces 72 heures, selon le médecin, commissaire principal de police David Daila visent à faire connaître les services de santé de la police nationale non seulement aux policiers mais aux populations. « C’est pour cela que nous avons organisé ses 72 heures pour faire connaître ses services de santé et montrer aussi notre contribution pour la prise en charge du bien-être des policiers et de la population en général », a-t-il fait entendre.
Pour le directeur général de la police nationale, Dr Roger Ouédraogo, les policiers sur le théâtre des opérations sont souvent confrontés à des problématiques diverses. «Au rang desquelles sinon au premier rang desquelles se trouve donc la problématique de prise en charge des blessés sur les théâtres d’opérations.
Et cela a convaincu le commandement ainsi que l’équipe conduite par le directeur des services de santé à réfléchir sur l’ensemble des mesures à prendre, des dispositifs à mettre en œuvre pour améliorer la prise en charge des blessés en opération mais aussi pour améliorer tout simplement la prise en charge des policiers qui sont malades ou blessés dans les différents services», a-t-il mentionné.
Dr Issa Ouédraogo, secrétaire général du ministère en charge de la santé, représentant le ministre en charge de la santé, parrain de la cérémonie a salué cette initiative de la police nationale. Il a expliqué que la prévention est une intervention de santé publique majeure qui permet de réduire la morbidité et la mortalité.
«Et qui permet donc de réduire les dépenses catastrophiques en matière de santé », a-t-il souligné. Il a, en effet, invité la population à sortir se faire dépister, car les pathologies concernées (diabète, hypertension artérielle, VIH, hépatites virales) constituent des problèmes de santé «assez majeurs pour nos populations et qui continuent malheureusement de faire les victimes».
Le directeur de cabinet du ministre en charge de l’administration territoriale, Bertrand Toé a affirmé que le rôle joué par les services de santé de la police nationale pour garantir l’aptitude et la santé du policier est «crucial» pour l’exécution des missions classiques et spécifiques notamment en ces moments de lutte contre le terrorisme.
«Pour des meilleurs résultats, cet appui santé aux missions régaliennes du policier se doit d’être réalisé en amont en ce sens que la prévention est le meilleur remède », a-t-il soutenu. Il a terminé en rappelant que l’objectif de ces 72 heures est de promouvoir la santé des policiers, de leurs familles et de la population en général.
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